Pages

29 avril 2021

Vélo - le plan vélo de la Région Île-de-France - le RER Vélo


 

La Région Île de France a adopté dès mai 2017 son plan en faveur du vélo : l’objectif était de tripler la pratique d’ici 2021 avec 2 millions de déplacements tous les jours et d’inciter les Franciliens à se mettre en selle.

La Région et Île-de-France Mobilités ont mobilisé ensemble 200 M€ pour soutenir ce plan et traiter les attentes des cyclistes : sécurisation des itinéraires, signalisation, stationnement sûr, développement des services aux cyclistes, prime à l’achat. C’est en effet tout un écosystème qu’il faut accompagner.

700 km de pistes cyclables ont ainsi été réalisées et 20 000 places supplémentaires ont été créées pour stationner son vélo en toute sécurité. L’objectif est que toutes les gares du réseau francilien disposent de parkings à vélos d’ici à 2025 et d’avoir 150 000 places en 2030, sachant que les consignes Véligo sont gratuites pour les abonnés Navigo.

Une prime d’achat de 500 € est aussi accordée par Île-de-France Mobilités aux franciliens pour l’achat d’un vélo à assistance électrique, et des aides ont été mises en place pour les vélo-cargo, les vélos pliants et les vélos pour les personnes en situation de handicap. Pour inciter les Franciliens à franchir le pas du vélo à assistance électrique, un service régional de location longue durée a été créé qui rencontre un succès fulgurant. Avec 20 000 vélos à assistance électrique disponibles, Véligo Location représente actuellement le plus gros parc du monde de vélos en location.

Par ailleurs, avec le Collectif Vélo Île-de-France, la Région s’est lancée dans un grand projet de RER Vélo (RER V). En effet, le vélo est une solution à la saturation des routes et des transports en commun à une condition : le rendre accessible à tous en offrant des aménagements cyclables de qualité et continus.

Le RER V © Région Île-de-France

L’objectif est de construire un Réseau Express Régional Vélo sur le modèle des transports en commun. Il s’agit d’un projet ambitieux, évalué à 500 M€, financé à 60% par la Région, qui vise à créer une dizaine d’axes structurants, parallèles aux grandes lignes de RER, reliant des grands pôles d’emploi avec aménagements sécurisés et continus et donc notamment des passerelles pour traiter toutes les discontinuités sur les itinéraires.

Cinq premiers axes seront réalisés d’ici 2025 :

-         Cergy / Nanterre/ La Défense / Porte Maillot,

-         Corbeil-Essonnes / Choisy-le-Roi / Porte de Bercy,

-         Plaisir / Massy-Palaiseau/ Porte de Chatillon,

-         Sarcelles/ Saint-Denis / Porte de la Chapelle,

-         Val d’Europe/ Noisy-le-Grand / Porte de Vincennes.

 

 

22 avril 2021

Île-de-France Mobilités - l'usager ne paie qu'un quart du coût

                                                                       © ILEDEFRANCE-MOBILITES


L'usager des transports d'Île de France ne paie en moyenne que le quart du coût de son transport. 

L'article du Parisien, bien documenté, alerte sur la situation. Par l'effet du ralentissement économique causé par la covid-19, la baisse des recettes de billetterie et de la taxe de contribution des entreprises a encore aggravé la situation

télécharger l'article par le lien ci-dessous

 20/04/20 Le Parisien - Le Grand Parisien page XII - Vos transports

Dans le même temps, les raseurs gratis sont de retour à la veille des élections régionales : transports gratuits, ben voyons !

11 avril 2021

Euthanasie et serment d'Hippocrate

Le Serment d'Hippocrate

Je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l'exercice de la Médecine.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans discrimination. J'interviendrai pour les protéger si elles sont vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité.

Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.

J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance.

Je donnerai mes soins à l'indigent et je n'exigerai pas un salaire au-dessus de mon travail.

Admis dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances.

Je ne prolongerai pas abusivement la vie ni ne provoquerai délibérément la mort.

Je préserverai l'indépendance nécessaire et je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences.

Je perfectionnerai mes connaissances pour assurer au mieux ma mission.

Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d'opprobre et méprisé si j'y manque.


  Est-ce suffisamment clair ?
Ce serment est traditionnellement prêté par les médecins, les chirurgiens-dentistes et les sages-femmes en Occident avant de commencer à exercer. Le texte original, probablement rédigé au IVe siècle avant Jésus-Christ, est attribué au médecin grec Hippocrate. Il est considéré comme le texte fondateur de la déontologie médicale. 

9 avril 2021

Ecologie - véhicules électriques - citation de Carlos Tavares (PSA)




propos attribués à Carlos Tavares , PDG de PSA  

"Le monde est fou. Le fait que les autorités nous ordonnent d'aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant.
Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n'est pas aussi beau que ça en a l'air, sur le recyclage des batteries, l'utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge ?

Comment allons-nous produire plus d’énergie électrique propre ?

Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique ?

Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ?              

Comment trouver suffisamment de matière première rare pour faire les cellules et les agents chimiques des batteries dans la durée ?

Qui traite la question de la mobilité propre dans sa globalité ?

Qui aujourd’hui est en train de se poser la question de manière suffisamment large d’un point de vue sociétal pour tenir compte de l’ensemble de ces paramètres ?

Je m'inquiète en tant que citoyen, parce qu'en tant que constructeur automobile je ne suis pas audible.

Toute cette agitation, tout ce chaos, va se retourner contre nous parce que nous aurons pris de mauvaises décisions dans des contextes émotionnels."

3 avril 2021

Notes de lecture - Les marchands de nouvelles - par Ingrid Riocreux - Essai sur les pulsions totalitaires des médias

L’analyse qui suit a été commise par notre ami Benoît d’Halluin, de Versailles. Nous la reproduisons avec son aimable autorisation. Nous avons renoncé à la contracter. Tout nous a paru intéressant et parfaitement exprimé.

Le titre de cet essai d’Ingrid Riocreux est tiré de « Bel Ami » écrit en 1885 par Guy de Maupassant où Georges Duroy, le héros du livre et journaliste, est contraint, pour écrire un article sur un sujet qu’il ne connaît pas, de se faire aider par la femme de son supérieur. Elle lui dicte alors un texte conditionné par le goût du temps et la volonté de séduire le public. L’information est traitée comme un produit : « d’autres événements récents furent examinés, commentés, tournés sous toutes leurs faces, pesés à leur valeur, avec ce côté pratique et cette manière de voir spéciale des marchands de nouvelles…… ».

Avec le temps, « ces marchands de nouvelles » ont ajouté à cette volonté de séduire, celle de reconstruire au travers de mots, parfois détournés de leur sens premier, souvent affublés d’un adjectif de caractère moraliste, une réalité destinée à influencer le lecteur ou l’auditeur. Le pouvoir émotionnel de l’image vient parfaire cette reconstruction de la réalité dans le cadre télévisuel ou dans celui de l’illustration des faits

Professeur agrégé de lettres modernes, spécialiste de rhétorique, Ingrid Riocreux, s’est intéressée aux médias au travers des mots et de l’art de la communication. Son livre, publié en 2018, part des constats accablants faits, année après année, par l’Observatoire de Déontologie de l’Information qui ne peut être, au vu de sa composition, être soupçonné de « donner dans le discours anti-médias ».« Fautes d’ignorance », « erreurs de vocabulaire, de grammaire et d’orthographe » en précisant que « la faute peut parfois induire une distorsion des faits », « approximations », « erreurs d’identification », «  confusion » dans les contenus,  manifestation de «  manque de rigueur », relai de « rumeurs » avec risque « d’emballement » , tels sont les manquements souvent répertoriés ou soulignés. L’ODI montre que des journalistes n’hésitent pas à « remodeler la réalité », en opérant des « mise en scène » pour les besoins du tournage et confirme que «   la censure factuelle existe » et nous apprend qu’il se trouve, dans notre pays, des médias pour effacer certaines personnes des photographies » !

Pour comprendre ces dérives, l’auteur se livre à une analyse des procédés du langage et de la rhétorique médiatique. Parmi ces procédés sont mis en lumière :- le procédé de « différenciation » dans la présentation de deux interlocuteurs, volonté d’étouffer les singularités tout en prônant un « respect de l’autre » teinté d’hypocrisie pour  affirmer sa tolérance- l’utilisation  de mots puissants hors de leur contexte  comme le mot « phobie » ou d’idiomatismes dégradants tels que « pseudo- intellectuel », « pseudo-supporter » , la manie de l’étiquetage qui fait oublier la singularité et la complexité d’un individu.

L’abandon du mot juste au profit de mots ou expressions impropres repris de manière moutonnière devient l’une des caractéristiques du journalisme du quotidien. C’est ainsi que fleurissent- des négligences :

    - l’utilisation impropre du verbe « échanger » comme la perle relevée dans le Huffington Post et reprise par France-info , BFMTV lors de la dernière passation de pouvoir à l’Elysée : au lieu de parler de la transmission des codes nucléaires il est dit «  Passation de pouvoir Hollande-Macron : ce mythe autour de l’échange des codes nucléaires », ce qui ne veut strictement rien dire puisqu’on n'échange pas les codes nucléaires . 

             - des idiomatismes suspects tel que « pseudo-X » ou   « autoproclamé » qui suggèrent qu’une personne proclame à tort son appartenance à une communauté (le journaliste s’arroge ainsi le droit de juger !)

             -  l’utilisation d’anglicismes mal compris. Pour illustrer le type d’anglicisme mal compris, l’auteur fait référence au terme d’incident. En anglais « an incident »   veut dire « quelque chose qui arrive » quelle que soit sa gravité et non pas comme en français «  un événement sans gravité ». C’est ainsi que l’AFP, agence de presse dont les termes sont repris en chœur par les media a qualifié « d’incident » l’attaque terroriste de Manchester de 2017 qui a fait au moins 22 morts !

               - l’utilisation pernicieuse d’adjectifs comme par exemple « alarmiste » au lieu d’alarmant ;

               - le choix « idéologique » du nom et de l’adjectif. C’est ainsi qu’en contrepoint d’un réchauffement climatique dit « inéluctable » le terme « épisode » a été mis au goût du jour pour décrire des phénomènes météorologiques, d’où « épisode neigeux  attendu » au lieu et place de neige attendue, « épisode pluvieux » au lieu de pluie, pour bien montrer l’éphémère par rapport à une tendance de fond qui nous attend : une chaleur et une sécheresse qui sont à terme le référent permanent

             - l’utilisation de mots pour « tout dire » qui, finalement, ne veulent plus rien dire. Le mot  « dérapage » qui vient du verbe déraper « dévier d’une trajectoire par perte de contrôle » « glisser involontairement » est devenu, dans le langage médiatique, un terme qui confère une valeur quasi délictuelle à un propos jugé déviant par rapport à un discours ou une attitude « autorisée ».

D’autres procédés tels que l’usage de la voix « off » dans les reportages, la hiérarchisation de l’information, l’utilisation de métaphores inappropriées (Le Brexit comparé à un divorce au point qu’une chaîne de télé ose dire « on entre dans l’après-Brexit, il va falloir s’entendre à l’amiable pour la garde des enfants »), le rapport « enfantin » aux idées nouvelles, le manque d’équité et parfois le parti pris décomplexé, viennent compléter la panoplie de formatage des faits.

Certes, des journalistes critiquent le journalisme et sa figure inquisitrice. Néanmoins, la réponse de la médiasphère est constamment la même, une forme de raidissement qui se traduit par des stratégies de contre-attaque au fonctionnement toujours identique. On diabolise, on jette l’anathème, on interroge les experts sur la manière de regagner la confiance des gens ». Mais on ne se remet jamais en cause en se répétant le refrain de la chanson  de Kaa, le python de Kipling «  Aie confiance, crois en moi, que je puisse veiller sur toi ».

   Conclusion  

Il ne s’agit pas d’une condamnation du journalisme mais de ses dérives exacerbées par une attitude de plus en plus moraliste d’une part, par la course aux sponsors et à l’audimat d’autre part. Les médias sont si intimement liés à notre existence qu’il n’est pas concevable d’en faire abstraction. Mais leurs messages doivent être soigneusement décryptés en exerçant un solide esprit critique à l’aide d’une bonne compréhension du sens premier des mots et de ce que doit être un compte rendu de faits. 

Ce livre fournit, grâce à de nombreux exemples, des clefs pour rester éveillé face au déluge d’informations souvent formatées qui nous envahit.

Pour reprendre une citation de Charles Péguy à qui un journaliste opposait sa bonne foi : « il faut toujours dire ce que l’on voit, surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ».




2 avril 2021

Campement urbain à Versailles - il y a un début à tout


gare de Versailles-Château (Rive Gauche) le 1er avril 2021

bassin de la Villette le 27 mai 2020 ©SL/actu Paris


1 avril 2021

Le Chesnay-Rocquencourt - confirmation de l'élection du 15 mars 2020 - Richard Delepierre reste maire

Le Conseil d'Etat, agissant en appel, a confirmé la validité de l'élection municipale du 15 mars 2020 au Chesnay-Rocquencourt et Richard Delepierre dans sa fonction de maire. Il infirme en cela le jugement du tribunal administratif de Versailles qui annulait le résultat de l'élection sur requête du maire sortant Philippe Brillault devancé de 76 voix par Richard Delepierre.

Richard Delepierre, maire du Chesnay-Rocquencourt©78ACTUS

voir dans ce blog les articles du 09/03/2021 et du 18/11/2020 sur le même sujet