Réunion de concertation avec les riverains de l'avenue Debasseux et de l'avenue du Général Leclerc, convoquée et animée par Monsieur Philippe Brillaut, maire du Chesnay.
Environ 40 participants, dont plusieurs représentants du conseil municicipal, M. Noël Dussac représentant Phébus, le président et plusieurs membres de l'association de Bange - Houdon.
Le maire dit être "entré sur la pointe des pieds" dans ce projet, dès 1999, par solidarité avec Versailles.
115.000 habitants desservis, 46.000 emplois dont 10.000 au Chesnay.
Le Chesnay et Versailles ont sollicité le STIF pour qu'il finance les études.
Ne pas confondre projet TCSP et plan de circulation.
Il doit transmettre au STIF courant mai un cahier des charges établi en concertation zone par zone. Deux zones critiques : 1) Debasseux-Leclerc 2) rue de Versailles. Réunion le 22 mars pour 1) et le 26 mars pour 2).
Le maire est absolument opposé aux sites propres à double sens sur des voies qui manifestement ne sont pas assez larges.
Le président de l'association de Bange Houdon expose les résultats de l'analyse des commentaires dans les registres de concertation (voir note d'information n°4). Il dit qu'il faut bien sûr voir loin et améliorer les transports, que le projet doit s'adaper à la ville et non le contraire et que l'avis des versaillais rejoint celui des chesnaysiens. Il demande, sans succès, des précisions sur les conditions contractuelles de Phébus.
Le trafic passagers de Phébus est stagnant à 16,5 millions de voyages par an.
La concession de Phébus a une durée de 10 ans et arrive à son terme en 2008. Phébus vient néanmoins d'investir 200.000 euros pour une pré-étude.
La municipalité ne paie à Phébus que le bus de nuit.
L'impact financier du projet sur la ville du Chesnay, s'il voyait le jour, est évalué à 30 millions d'euros.
Un sondage à main levée parmi les riverains présents de Debasseux donne :
a) 13 contre le stationnement entre les arbres et 4 pour étudier la question
b) 0 pour l'enlèvement des arbres
c) 0 pour installer 2 voies en site propre.
Le public est unanimement contre la réduction de la capacité de stationnement.
Le maire fait circuler dans l'assistance une étude du STIF et une étude de Pébus.
Le matériel serait pneumatique. L'étude Phébus mise temporairement à disposition des participants montre des engins articulés de 150 places.
Le tracé, avec ses étonnants crochets, est l'objet de plusieurs critiques. Des variantes sont évoquées.
Certains demandent pourquoi dépenser tellement d'argent pour un bénéfice peu clair.
Les chesnaysiens inclinent à considérer que le service de bus et la circulation sont satisfaisants chez eux et que les problèmes sont chez les versaillais.
Le maire et son conseil municipal ne donneront pas leur accord pour un projet qui ne respectera pas un certain nombre de conditions, lesquelles tournent essentiellement autour de la qualité de vie des habitants et la sauvegarde du cadre urbain.
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