"Le Grand Paris Express ne va guère améliorer la vie des Franciliens".
Il est signé de trois éminentes personnalités, membres du groupe de travail du Cercle des transports sur le Grand Paris. Ils nous livrent des réflexions "de bon père de famille", avec le recul, le réalisme et la liberté de parole qui sont l'apanage de ceux qui ne sont plus aux responsabilités. Ce n'est pas long et la lecture est plaisante."On a confondu une grande opération d'urbanisme avec la résolution rapide des problèmes des Franciliens."
Philippe Essig, ingénieur général honoraire des Ponts et Chaussées, ancien directeur général de la RATP, ancien président de la SNCF
Claude Gressier, ingénieur général honoraire des Ponts et Chaussées
Les embouteillages sont plus que doublés en Ile de France par rapport à ce qu'ils seraient si les automobilistes circulaient sur des voies rapides suffisamment dimensionnées et bénéficiaient d'assez de stationnement.
RépondreSupprimerCette pénurie est provoquée par les autorités anti automobilistes qui diminuent les voiries et stationnements, par exemple en les occupant par des tramways ou des couloirs de bus, elles causent plus d'encombrements qui font consommer plus donc augmentent le coût de la voiture, qui font polluer plus et provoquent plus de bruit. En outre ces autorités anti automobilistes condamnent de plus en plus de personnes à utiliser d'incommodes transports collectifs de masse moins adaptés à la vie moderne que les voitures: bus polluants et tramways, qui dévorent leur temps de vie à cause de leur lenteur, puisque les transports en commun urbains de l'agglomération parisienne font mettre en moyenne 50% plus de temps qu'en voiture pour un même parcours (cela fait perdre aux habitants des centaines de millions d'heures chaque année, sans compter les centaines de millions d'heures perdues chaque année dans les embouteillages causés par la pénurie de voirie organisée par les autorités anti automobilistes). Malheureusement pour les habitants de l'agglomération ces transports en commun de la région parisienne ne compensent pas ces inconvénients par leur économie,
Le Cercle des Transports mentionne le coût retenu par le fisc qui est très supérieur au coût réel de la voiture pour notre société, le plus gros de la surestimation vient des impôts sur l'achat et l'usage de l'auto, des impôts qui presque tous servent à autre chose qu'à la circulation des automobilistes, par exemple à payer des écoles, des enseignants, les trottoirs et les dommages causés aux chaussées par les lourds bus. En définitive, avec le coût de leur part d'infrastructures routières, leurs pollutions, bruit, accidents, le coût moyen par passager km des voitures particulières en Ile de France est d'environ 25 centimes, (mais l’usager paye environ moitié plus en impôts et autres surcharges qui ne servent pas à la voiture).
Le Cercle des Transports n'indique qu'une partie de ce que coûtent à notre société les transports en commun, il manque en particulier le coût de leurs pollutions, bruit, accidents, surcoût de retraites des agents RATP (plus de 600 millions par an) et SNCF. Pour notre société, le coût moyen par passager km des transports en commun en Ile de France est d'environ 40 centimes, dont moins d'un tiers payé directement par l’usager. Ils coûtent donc plus de moitié plus cher à notre société que les voitures individuelles.
Ils coûtent donc plus du double à notre société que le système d'automobiles automatiques envisagé par le Cercle des Transports, moins de 20 centimes et nettement moins si ces automobiles automatiques sont utilisées en grosse partie comme taxis collectifs (transportant plus souvent 2 ou plusieurs passagers qu'un seul), ce qui réduit le coût du passager km.