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29 octobre 2017

Voiture électrique - les bornes à Versailles et au Chesnay - diverses observations


Les bornes Autolib ne sont pas réservées aux voitures Autolib.
Certains parkings publics souterrains sont équipés.
Le recensement des sites sur internet n'est pas facile et la distinctions entre bornes normales et bornes rapides est obscure.
Il existe un site https://fr.chargemap.com/ censé consolider toutes les informations sur l'offre en bornes de recharge en France.
Pour le moment, mais cela va changer, beaucoup de recharges sont gratuites.
Les usagers constatent d'assez nombreuses bornes en panne.

parking Reine-Richaud - que fait là cette moto ?


Sans garantie d'exhaustivité, et sans distinction entre bornes normales et rapides, on trouvera ci-dessous un état des lieux de l'offre à Versailles et au Chesnay :

Versailles :
parking de la Cathédrale 6 bornes
parking Grand Siècle 20 bornes
parking de la mairie 2 bornes
parking Reine-Richaud 2 bornes
Autolib 8 rue des Chantiers 6 bornes
Autolib 1 rue Général de Gaulle 6 bornes
Autolib 5 rue Vauban 2 bornes 

Le Chesnay :
centre commercial Parly II porte Vendôme 4 bornes
centre commercial Parly II Tesla 10 bornes
Autolib 7 rue Pottier 14 bornes
Autolib 103 avenue Général de Gaulle 12 bornes
Autolib 58 rue Dutartre 12 bornes
Autolib 2 avenue Général Leclerc 10 bornes

Pour l'instant, dans la plupart des sites de chargement, ce n'est pas la grande bousculade. L'installation d'une borne coûte cher et neutralise une place de stationnement, donc les recettes qu'elle devrait générer. Indigo envisage d'installer 2 bornes à titre expérimental au parking du marché Notre-Dame à Versailles. 

Au passage, quelques réflexions sur la prétendue "propreté écologique" des véhicules électriques.
En France, grâce au nucléaire, 5% seulement de l'électricité sont produits avec des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz). En Allemagne, ce sont 57% (charbon, lignite, pétrole, gaz).
Dans bien des cas, votre voiture électrique roule donc au charbon. Sans compter le bilan global dans lequel il ne faut pas oublier les métaux rares pour fabriquer les piles et le recyclage de ces dernières.


Pour ce qui est de l'agrément d'utilisation du véhicule électrique, on retiendra le prix très bas de l'énergie, le couple élevé et la puissance du moteur, le silence de fonctionnement. L'encombrement et le poids des piles sont des handicaps importants, auxquels s'ajoutent une autonomie encore très faible, le problème du nombre insuffisant de bornes sur un long parcours et une durée de chargement longue. Toutefois, en raison de progrès constants sur les piles, les autonomies réelles (obtenues en divisant par 3 celles annoncées par les constructeurs), permettent aujourd'hui d'envisager avec un peu de sérénité des trajets de plusieurs dizaines de kilomètres, voire de quelques centaines avec des véhicules haut de gamme et hors de prix, à condition de ne pas rouler vite.

Quelqu'un a calculé, mais on ne sait sur quel coin de table, que lorsque le développement du parc de véhicules électriques sera accompli et que tous les véhicules seront branchés sur leurs bornes en même temps le soir, il faudra assurer une fourniture d'électricité équivalente à la production de 15 centrales nucléaires. Un cauchemar pour les écolos qui souhaitent les fermer toutes et seront peut-être parvenus à leurs fins entre temps !

Un autre aspect intéressant est celui de la taxe sur les carburants, l'ancienne TIPP devenue la TICPE (Taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques). Cette taxe représente entre 50 et 60% du prix de vente des carburants pétroliers. Elle rapporte de l'ordre de 25 milliards d'euros à l'Etat et aux régions. Elle disparaîtra en même temps que les véhicules à moteur thermique et il faudra bien la remplacer. Sans doute par une taxe sur l'électricité.

26 octobre 2017

deBange-Houdon - assemblée générale samedi 18 novembre


L'assemblée générale de l'association deBange-Houdon se réunira en séance extraordinaire et en séance ordinaire
samedi 18 novembre à 10h00
dans l'auditorium du musée Lambinet
54, boulevard de la Reine à Versailles


Une conférence-débat sera donnée par Monsieur François de Mazières, maire de Versailles, président de la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc, portant sur de nombreuses questions d'actualité.
C'est l'occasion de savoir ce que fait l'association.
L'évènement est ouvert à tous les habitants de Versailles et du Chesnay.

Les économiquement faibles, ainsi que ceux qui ne souhaitent pas devenir membres ou le rester, sont dispensés de s'acquitter de la cotisation de 5 euros.
Sinon, vous êtes amicalement invité à adhérer ou à renouveler votre cotisation à moins que ce ne soit déjà fait.


Réservez la date du 18 novembre.

23 octobre 2017

deBange-Houdon - révision des statuts

L'association a été créée le 6 juillet 2002 (parution au JO). Plusieurs révisions des statuts portant sur quelques détails ont été effectuées depuis, chaque fois entérinées par l'assemblée générale.

Une nouvelle révision élaborée par le conseil d'administration sera proposée au vote de l'assemblée générale réunie en séance extraordinaire précédant sa séance ordinaire le 18 novembre 2017, qui feront l'objet d'une convocation.

Cette révision, qui ne comporte pas de modifications substantielles, porte sur :
  • la nouvelle graphie du titre de l'association visant la compacité et l'atténuation de la collision fréquente et visuellement fâcheuse de la préposition "de" et de la particule nobiliaire "de" attachée à "de Bange"; la dissonance persistera néanmoins à l'oral ;
  • une explicitation de l'indépendance de l'association ;
  • des précautions visant à se prémunir de tentatives d'entrisme (prise de contrôle par des adhésions coordonnées provenant d'un groupe hostile qui chercherait à devenir majoritaire) ;
  • divers ajustements visant à accorder les dispositions statutaires à l'évolution des pratiques à l'usage.
C'est donc une nouvelle rédaction complète qui a été faite. La nouvelle version et l'ancienne sont à télécharger par les deux liens ci-dessous.

statuts révisés qui seront soumis au vote de l'assemblée générale le 18 novembre 2018 :

pour comparaison, les statuts encore en vigueur :

Les rares membres qui n'avaient pas une connaissance parfaite des statuts saisiront l'occasion pour pallier leurs lacunes.

9 octobre 2017

Les tours aéro-réfrigérantes du Pavillon des Fontainiers

le Pavillon des Fontainiers - © OPPIC

Il s’agit du projet de l’Etat d’installation de tours aéro-réfrigérantes dans le Pavillon des Fontainiers à l’angle des rues Robert-de-Cotte et du Peintre-Lebrun, destinées à la climatisation du château.

Ce projet, auquel la Ville n’a pas été associée, remonterait à 2003. Il a commencé à être connu en 2014 et a suscité une émotion certaine auprès des riverains qui redoutent à bon droit diverses nuisances : nuisance pendant les travaux, nuisance visuelle, bruit, vibrations, chaleur, légionellose, etc.

Maître d’ouvrage : Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles (« le Château », relevant du ministère de la Culture)
Maître d’ouvrage délégué : Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC)
Maître d’œuvre : 2BDM Architecture et Patrimoine (Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques) / SNC Lavalin (bureau d’études techniques)

La Ville de Versailles, qui n’avait reçu aucune information préalable, a bloqué le permis de construire pour la partie du projet relevant de sa compétence. Une enquête publique diligentée par le préfet a finalement eu lieu, du 4 juillet au 4 août, pour de compte de la DRIEE (Direction régionale de l’énergie et de l’environnement). On en attend les conclusions.

La Ville a obtenu que, d’ici à 2021, seules deux tours soient construites sur les trois initialement prévues.

Cette affaire n’est pas terminée.  La climatisation du château est une nécessité technique pour la préservation des meubles et immeubles du patrimoine. La qualité du cadre de vie des habitants est une autre nécessité à laquelle nous sommes tout autant attachés, et au plus haut point.

4 octobre 2017

Réaménagement du boulevard de la République à Montreuil (suite 1) - consultation du 30 septembre

Voilà une affaire qui fait polémique. Elle a pour sujet le prolongement, vers l'ouest, entre la rue Saint-Symphorien et l'avenue des Etats-Unis, de l'aménagement du boulevard de la République déjà réalisé dans sa partie Est.




Il est important de commencer par bien lire la question posée sur les documents ci-dessus.

Le vote a concerné 1 556 personnes inscrites sur les listes électorales et habitant le secteur indiqué sur le plan. Les résultats sont les suivants :

  • Inscrits : 1556
  • Votants : 331 soit 21 %
  • Non : 212 soit 64%
  • Oui :  119 soit 36%

On relève, parmi des échanges - souvent vifs - entre tenants du oui et tenants du non, des arguments dont voici quelques échantillons :

  • la très faible participation de 21% rend le résultat peu significatif ;
  • le résultat donne un refus incontestable à 64%, mais seulement 212 inscrits se sont déplacés pour dire non ;
  • les usagers de transit concernés par l'aménagement sont biens plus nombreux que les riverains qui seuls ont été consultés ;
  • à l'aménagement est associée la mise en stationnement payant du secteur, ce qui, pour certains, est inadmissible ;
  • la partie déjà réalisée donne plutôt satisfaction, mais il est certain que celle qui reste à aménager pose des problèmes plus ardus de largeur disponible et de stationnement ;
  • un projet de parking de délestage au rectorat est dans les cartons de la Mairie ;
  • des causes sacrées sont invoquées, comme l'arrachage des arbres, jugé inacceptable sans considération que la plantation de jeunes sujets de remplacement est une solution à bien des égards raisonnable ;
  • des précédents existent (rue de Maye, notamment, pour ce qui concerne les arbres) montrant que des modifications décidées contre des intérêts individuels et ou des positions dogmatiques, ont fini, une fois réalisés et au bout d'un peu de temps, par satisfaire tout le monde ;
  • des associations s'occupant d'environnement, comme VEI, délivrent un avis favorable argumenté.

Notre avis est qu'il est de l'intérêt général que la Mairie décide la poursuite du projet, en tenant le meilleur compte possible des arguments du noyau de riverains qui lui est opposé. Les arbres sont un élément du paysage urbain auquel nous tenons tous, mais ils ne sont pas éternels et il faut de temps en temps les remplacer ce qui peut être l'occasion de les déplacer. Les vélos et les piétons doivent pouvoir circuler dans des conditions correctes de confort et de sécurité. Pour ce qui est du stationnement sur la voirie, nous avons toujours soutenu que le salut était dans sa régulation par le stationnement payant. La création d'un parking serait évidemment bienvenue. 





voir dans ce blog l'article du 27/04/2017 sous le même titre


3 octobre 2017

Sûreté - Malika, Jeannette, Leila, Sonia, Lydia, Chahdortt, Nadia, des amazones qui ne mâchent pas leurs mots

Nous devrons beaucoup à la clairvoyance et au courage de ces femmes issues du monde islamique qui, journaliste, essayiste, femme politique, écrivain, disent ce qu'elles voient, ce qu'elles ressentent et ce qu'elles préconisent.
Elles sont plus légitimes que bien d'autres pour porter un avis pertinent sur le sujet de l'islam.
Pour en savoir plus sur chacune d'elles, il suffit de consulter internet . Elles s'expriment régulièrement dans les médias ou dans leurs livres et à l'occasion de conférences.
Elles dénoncent les dérives de l'islam et incarnent de manière flamboyante une image à l'opposé des conceptions rétrogrades des obscurantistes moyennageux, ce qui ne plaît évidemment pas à tout le monde. " C'est aux musulmans de s'adapter et non pas à la société française. Il faut expurger le Coran" dit notamment Lydia Guirous.

Malika Sorel (née en France de parents algériens)
Jeannette Bougrab (née en France, fille de harki)
Leïla Slimani (née à Rabat)
Sonia Mabrouk (née à Tunis)
Lydia Guirous (née à Tizi Hibel en Kabylie)
Chahdortt Djavann (née en Iran)
Nadia Hamour (franco-algérienne)
Nadia Hamour

Chahdortt Djavann


Malika Sorel

Sonia Mabrouk

Lydia Guirous
Jeannette Bougrab



Leila Slimani


A l'étranger, la même action est menée notamment par la célèbre Taslima Nasreen originaire du Bangladesh, que l'on compare à son homologue masculin Salman Rushdie. Tous deux sont frappés d'une fatwa et contraints à l'exil.


Pour être équitable, il faudrait citer celles qui professent un islamisme dit radical, comme cette députée récemment élue sous la bannière de La France Insoumise. Ou celle, ambiguë, qui reste obstinément emballée dans son hijab et semble avoir fait son fonds de commerce d'un massacre dont elle a pourtant subi la tragique conséquence. Nous ne serons pas équitable.