Sous le titre : "Pour une Métropole ambitieuse, solidaire et démocratique avec les Départements", cette manifestation a réuni un bon millier de participants dont plusieurs centaines d'élus, de toutes appartenances politiques, avec pour dénominateur commun d'être des Franciliens concernés par les projets relatifs à Métropole de Paris.
Les têtes d'affiche étaient :
Jean-Jacques Barbaux,
Président du Département de Seine-et-Marne
Pierre Bédier, Président du Département des Yvelines
François Durovray, Président du Département de l'Essonne
Patrick Devedjian, Président du Département des Hauts-de-Seine
Christian Favier, Président du Département du Val-de-Marne
Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d'Oise
Gérard Larcher, Président du Sénat
Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France
Dominique Bussereau, Président de l'Assemblée des Départements de France
Pierre Bédier, Président du Département des Yvelines
François Durovray, Président du Département de l'Essonne
Patrick Devedjian, Président du Département des Hauts-de-Seine
Christian Favier, Président du Département du Val-de-Marne
Marie-Christine Cavecchi, Présidente du Département du Val d'Oise
Gérard Larcher, Président du Sénat
Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France
Dominique Bussereau, Président de l'Assemblée des Départements de France
La Seine Musicale sur l'Île Seguin à Boulogne-Billancourt |
L'auditorium de 1 150 places |
Patrick Devedjian au pupitre, Pierre Bédier et Dominique Bussereau à droite |
Gérard Larcher et Olivier de La Faire |
Les élus d'Île de France rassemblés sur scène pour le final |
Dominique Bussereau, président de l'Assemblée des Départements de France n'a pas été le moins ardent pour défendre cette thèse.
On a appris que la part des collectivités territoriales dans la dette publique n'est que de 9%, tandis que leur part dans les commandes publiques est de 75%. La loi les oblige a avoir un budget équilibré, ce qui n'est pas - et de loin - le cas de l'Etat.
Patrick Devedjian n'a pas résisté à illustrer la capacité d'un département à conduire de grands projets, en prenant l'exemple de la construction de La Seine Musicale dans le strict respect du budget et du délai quand, à la même époque, la Philarmonie à La Villette voyait sont coût multiplié par 3 et son délai de construction dériver dans les mêmes proportions.
Des tables rondes réunissant des acteurs de terrain ont fait émerger deux personnalités particulièrement convaincantes :
- Guy Geoffroy, maire de Combs-la-Ville et président de l'union des maires de Seine et Marne, qui s'est demandé quel était l'objectif du gouvernement et si ce n'était pas de démolir les départements et de s'adonner à une réforme pour le plaisir de réformer;
- Christophe Hillairet, jeune président de la Chambre d'agriculture d'Île de France, qui a relevé que la "petite" métropole qui se profile, purement urbaine, n'est pas de nature à séduire les 4 500 agriculteurs d'Île de France réalisant un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros. Il demande que soit restaurée l'industrie agroalimentaire dans la Région.
Il ne s'agissait pas de la réunion d'un parti politique. On n'a donc pas chanté la Marseillaise.
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