En gros, le contestataire s’en est pris au blog de deBange-Houdon qui, selon son appréciation, contient des propos inadmissibles contre les « Arabes » (sic), exprimant le point de vue personnel du rédacteur, propos que ne peut endosser SAVE dont deBange-Houdon est membre. Il a expliqué que cette attitude n’allait pas encourager les « Arabes » (sic) à adhérer aux associations membres de SAVE. Il a demandé à la cantonade combien d’« Arabes » (sic ) comptaient ces associations à ce jour. Il a suggéré une épuration interne, en donnant l’exemple de la CFDT qui se serait purgée de sous-groupes déviants ne suivant pas la ligne du parti.
Ces dires ont provoqué la sidération de l’assistance, sauf les
protestations du mis en cause et une réaction de bon sens et d’apaisement du
secrétaire de SAVE qui a rappelé, à bon droit, que les seules références valables
sont les statuts de SAVE et ceux de ses associations membres. Le vaste sujet inopportunément
entr’ouvert a été promptement refermé.
Cet incident mérite pourtant d’être relevé.
Le contestataire, qui reprochait à autrui d’exprimer des opinions
personnelles, n’a pas cru bon d’indiquer si les siennes étaient personnelles ou
engageaient l’association dont il est membre.
D’abord, l’incident témoigne d’une satisfaisante liberté d’expression
au sein de SAVE, même si la véhémence surprenante qui, dans le cas d’espèce, l’a
caractérisé n’est pas de mise dans cette organisation. On note au passage la confusion
fautive entre Arabes et musulmans. Ensuite, il révèle les maux profonds que
sont le déni de réalité, l’angélisme, l’irénisme, la certitude de représenter
le camp du bien, l’intolérance vis-à-vis de ceux qui ne sont pas du même avis.
Pour autant il faut de tout pour faire un monde. Et aussi il est toujours
intéressant de voir émerger un prophète qui montre le chemin à ceux qui ne l’ont
pas demandé.
L’association
deBange-Houdon, selon ses statuts récemment discutés dont la révision a été
adoptée à l’unanimité en assemblée générale extraordinaire le 17 novembre 2017,
a pour objet de représenter les habitants de Versailles et du Chesnay et de
défendre leurs intérêts collectifs sur tous sujets relatifs à leur cadre de vie
au sens large. Il est aussi écrit que l’association est laïque et ne
dépend d’aucun parti politique.
Qu’est-ce que le cadre
de vie « au sens large » ? On comprendra que l’objet dépasse le
ramassage des ordures, le respect des règlements d’urbanisme, les transports,
etc. En plus de ces sujets de vie quotidienne très importants, néanmoins politiques
au sens exact et donnant lieu à de saines polémiques, sujets auxquels
l’association apporte tous ses soins depuis 16 ans, il y en a d’autres que,
dans beaucoup d’autres instances, on préfère ignorer. Ces autres sujets
touchent à la préservation de la vie des citoyens et à la défense de la culture
française.
On ne va pas nier que ces
sujets qui relèvent ainsi du « sens large » sont plus sensibles que la
chasse aux crottes de chien. Ce n’est pas une raison pour les ignorer avant qu’il
ne soit trop tard. Nous nous appliquons, pour essayer de ne heurter personne, à nous cantonner dans l’évocation d’éléments factuels. Nous employons rarement les
mots « Arabe » ou « arabe » et surtout pas dans un sens
péjoratif comme semble l’inférer notre contradicteur pour justifier sa diatribe.
Mais, en reflet de la triste actualité et par nécessité, nous parlons sans
complexe de « musulmans », d’«islam » et de « charia »
en signalant les influences qui en découlent et leur impact qui peut atteindre
Versailles et Le Chesnay, et donc le cadre de vie des habitants de ces communes au bien-être desquels nous travaillons, en conformité avec nos statuts.
Les faits clairement exposés parlent souvent d’eux-mêmes et peuvent se passer de pesantes dissertations. Le lecteur intelligent en tire ses propres conclusions. C’est la ligne éditoriale que le blog s’efforce de respecter.
Les faits clairement exposés parlent souvent d’eux-mêmes et peuvent se passer de pesantes dissertations. Le lecteur intelligent en tire ses propres conclusions. C’est la ligne éditoriale que le blog s’efforce de respecter.
Nous profitons de
l’occasion, et surtout à titre d’exemple de notre manière, pour évoquer
l’attentat de samedi dernier rue Monsigny à Paris, par le Tchétchène Azimov qui
a tué et blessé des passants, au cri de « Allah akbar ». Cet assassin
est français par naturalisation de ses parents, réfugiés tchétchènes. Il était
repéré et faisait l’objet d’une « fiche S ». Les enquêteurs ont
arrêté un de ses « amis » à Strasbourg, Tchétchène d’origine lui
aussi, soupçonné de menées terroristes et qui – lisez avec attention ce qui suit et restez
bien assis sur votre chaise – était salarié de l’Offi, l’Office français de
l’immigration et de l’intégration. Est-il nécessaire de faire un dessin ?
Serait-il condamnable
d’être préoccupé par de tels faits et de s’interroger sur ce qu’ils révèlent des
failles de notre protection et de leurs conséquences sur notre « cadre de
vie », en l’occurrence sur notre vie tout court et celle de nos
enfants ? Le contradicteur cité plus haut pense probablement que oui. Et
que pense-t-il, notre contradicteur, du débarquement annuel de 300 imams du
Maghreb et de Turquie, dont beaucoup ne parlent pas français, pour assurer ce
que des journalistes appellent les « célébrations » (ah bon) du
Ramadan en France ? Que pense-t-il des congratulations officielles
« bon Ramadan » répétées à l’envi, quand depuis longtemps on a
remplacé « joyeux Noël » par l’insipide mais si laïquement correct « joyeuses
fêtes » ?
Le président de
deBange-Houdon est pupille de la Nation. Son père est « mort pour la
France » en 1944, tombé au feu en combattant pour libérer son pays du joug
totalitaire nazi et sûrement pas pour préparer le terrain à l’accueil de gens
qui expriment leur haine de la France et veulent y instaurer la charia. Le
président de deBange-Houdon a passé quinze ans de sa vie professionnelle, en
famille, dans un royaume musulman. A ce titre, il a probablement acquis une perception
assez intime des musulmans et de l’islam, où l’amitié, l'estime, voire l’admiration ont
trouvé leur place. Mais il reconnaît
humblement ne pas bénéficier du recul des experts, professeurs et autres
prophètes parisiens qui n’ont pas pollué leur jugement par une telle immersion
et voient les choses de l’islam avec la hauteur et la distance indispensables
pour garantir un jugement éclairé.
Ouvrons les yeux.
Osons nommer les choses.Poussons dans le même sens.
Rappel : le lecteur
peut s’exprimer en activant la fonction « commentaire » en bas de cet
article.
Pour te montrer que ce texte a été lu avec l'attention qu'il mérite, 'ces sujets' prend un s. Et 'l'Offi' peut être supprimé sans nuire à l'intelligence du texte.
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