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15 septembre 2019

Quelques remarques sur les véhicules électriques



Les véhicules électriques, sauf ceux (rares) qui portent leurs panneaux photovoltaïques sur leur toit, fonctionnent en fait avec une proportion de charbon ou d'autres énergies fossiles polluantes. Cette proportion peut être très importante, comme, par exemple, en Allemagne (environ 50%).

En France, selon RTE, chaque kWh d'électricité  produit 61 g de CO2. Pour une voiture électrique moyenne qui consomme 20 kWh pour parcourir 100 km, cela représente 12 g de CO2 par km. Ce n'est pas énorme par rapport aux 150 g d'un véhicule thermique, mais ce n'est pas rien.

Les véhicules hybrides qui sont équipés d'une petite batterie permettant de parcourir quelques kilomètre fabriquent leur énergie électrique avec le générateur actionné par leur moteur thermique et avec le feinage. Sur autoroute, seul le moteur thermique fonctionne et il consomme 8 à 10 litres de carburant comme tous les moteurs thermiques. En outre leur poids est en permanence grevé par celui de leur batterie et de leurs moteurs additionnels alors qu'ils ne servent que pour les très courts trajets.

Le poids des batteries des véhicules tout électriques prétendant parcourir quelques centaines de kilomètres sans recharge est important. Ainsi, chez Tesla : 430 kg pour une batterie de 60 kW, et 600 kg pour une batterie de 100 kWh. 

On dit qu'il faudrait une batterie de 1 250 kg pour une autonomie de 800 kilomètres comparable à celle d'une voiture thermique qui parcourt la même distance avec 70 kg de carburant.

Egalement, il ne faut pas oublier tous les accessoires consommateurs d'énergie dont sont équipés les voitures : climatisation, essuie-glaces, éclairage, vitres, sièges, hayon, sonorisation, etc. Les véhicules électriques exigent une gestion parcimonieuse de leur usage, sauf à amputer leur autonomie.



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