Cet article citait Marc Isabelle, ancien parachutiste, historien et essayiste, auteur de "Dien Bien Phu, les raisons d'une défaite".
Marc Isabelle - nous l'en remercions - a bien voulu nous transmettre par courriel un commentaire à cet article. Ce commentaire, très circonstancié, est d'un format qui ne lui permettait pas de passer sous l'article en le limitant à quelques mots. Il est accessible par le lien ci-dessous.
Marc Isabelle n'a pas participé aux opérations mais il a étudié le dossier avec la minutie qui résulte de sa passion pour le sujet, et surtout il a recueilli le témoignage direct de plusieurs acteurs de l'affaire. Sa sensibilité et sa rigueur sont celles d'un militaire. Il sait de quoi il parle.
Son commentaire pose des réserves sur notre article du 7 mai, tendant à en refroidir le ton quelque peu exalté. En fait, il estime que le sujet est racoleur, exploité par des écrivains en mal d'inspiration. Mais si la légende est dorée, comme souvent, elle a été construite sur des évènements et des faits relativement avérés. Reste aussi la version du Dr Grauwin à laquelle il fait référence, le chirurgien attestant de la présence et du rôle des prostituées dans son hôpital et la censure dont il a fait l'objet sur ce sujet qui n'était pas jugé convenable.
Marc Isabelle ajoute des informations intéressantes sur les femmes qui ont été présentes à DBP, sur le rôle et les motivations des indigènes, et sur les convoyeuses de l'air en général, renvoyant, pour ces dernières, à deux sites internet bien documentés et illustrés.
En outre il nous a communiqué deux photos rares, en couleur, prises en 1953 par de C/C Henri Mauchamp du 1er BPC après le saut du 20 novembre 1953 pour l'opération Castor.
Des femmes thaïes aident au ramassage des parachutes. © EPCAD fonds Mauchamp |
Le reporter Brigitte Friang qui a sauté sur Dien Bien Phu le 20 novembre 1953 devra quitter le camp contre son gré sur l’ordre du haut commandement. © EPCAD fonds Mauchamp |
bibliographie :
Dien Bien Phu : les raisons d'une défaite - Marc Isabelle
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