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11 mai 2021

Livreurs Uber Eats bruyants - la police municipale s'en occupe


Les livreurs "Uber Eats"  et assimilés stationnent en groupe dans les zones de concentration des établissement délivrant de la restauration à emporter. C'est bien normal. Ils sont en attente de commandes qui leur parviennent par téléphone. Pour la plupart ils utilisent des scooters à moteur pétaradant. Ils parlent entre eux et au téléphone, souvent de façon bruyante. Ceci engendre un niveau sonore élevé dont se plaignent les riverains. 

A Versailles, leur princial lieu de rassemblement se situe place du Marché Notre-Dame.

Ces livreurs accomplissent un travail de livraison de repas à domicile incontestablement utile.

Ils ont le statut d'autoentrepreneur mais dépendent d'une centrale Uber Eats (ou assimilé) dont ils ne sont pas salariés.

Les motifs légaux d'intervention de la police pour limiter les nuisances sont rares.

La police municipale de Versailles s'est saisie du problème.

Une intervention réunissant police, URSSAF, autorité régulation des transports (peu connue mais sévère) a été organisée, qui a donné lieu au constat de nombreuses infractions et aux verbalisations correspondantes, de nature à rappeler aux livreurs qu'ils doivent observer des règles.

En outre, la centrale Uber Eats, consciente du problème, collabore efficacement avec la poilice en créant des "zones blanches" téléphoniques ciblées, dans le prémimètre desquelles les livreurs ne peuvent recevoir les commandes, ce qui les oblige à déplacer leur point d'attente.

La police municipale et les services sont à la recherche d'une zone d'attente appropriée se substituant à celle du Marché. Le but n'est pas d'empêcher les livreurs de travailler.


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