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22 août 2021

Lexicographie : les "talibans" - plus un petit rappel historique sur cette engeance


Un "talib" désigne, en arabe, un étudiant. Le pluriel en arabe est "taliban", comportant le suffixe "-an" qui marque le pluriel pour les êtres animés. 

L’ignorance et l’idiotie transmissives, notamment des journalistes francophones, a fait entrer dans le langage commun le substantif « taliban » au singulier (« un taliban ») et « talibans » au pluriel, également fautif puisque le « -s » final est redondant avec le « -an » marquant déjà le pluriel. Dans la même veine, les savants qui ne maîtrisent pas l’allemand écrivent « un Länder » ou « des Länders » pour désigner les états composant la République Fédérale d’Allemagne, alors qu’il faudrait écrire « un Land » et « des Länder », à la rigueur « des Lands ». 

Pour revenir aux talibans (soyons lâchement respectueux de l’usage fautif de ce substantif), le pire est la création de la forme adjectivale « taliban/talibane » employée dans des expressions telle que « l’Etat taliban » ou « la rébellion talibane ». Horresco referens.

Les talibans au sens primitif sont des étudiants ou des chercheurs, le plus souvent en théologie mais pas exclusivement. Ces chercheurs ne se sont jamais beaucoup distingués dans des disciplines telles que la physique quantique ou la biologie moléculaire. En revanche, ils excellent dans des spécialités telles que lapidation, mutilation, pendaison et décapitation.

                  Etudiant-chercheur (en théologie ?) © L’Opinion


Lapidation d’une femme © Ladepeche

Les talibans afghans, musulmans sunnites, majoritairement Pachtounes l’une des quatre ethnies de l’Afghanistan, d’inspiration fondamentaliste wahabite, issus de camps de la zone tribale au Pakistan, sont apparus fin 1994 à Kandahar revendiquant la résistance à l’occupant russe et financés par le Pakistan. Ils ont conquis Kaboul en 1996 et formé l’Emirat Islamique d’Afghanistan, écarté lors du début de l'intervention américaine en 2001, organisation classée terroriste par de nombreux pays (parmi lesquels ne compte pas la Chine), dirigée successivement par le fameux mollah Omar, mort probablement en 2015, et par l'actuel Haibatullah Akhundzada proclamé commandeur des croyants en 2016. Oussama ben Laden, chef d’Al Qaida, était proche du mollah Omar. Le célèbre commandant Massoud, moudjahidin anti-soviétique, surnommé le Lion du Panchir, était opposé au mollah Omar et aux talibans. Son fils poursuit aujourd'hui son action contre le régime taliban.

La réalité historique est évidemment plus complexe. La situation consécutive au retrait des Américains en août 2021 entraînant immédiatement la reprise du pouvoir par les talibans ne sera pas évoquée ici.


Afghanes de Kaboul avant les talibans © Valeurs Actuelles


5 août 2021

JO 2024 - épreuves équestres au château de Versailles


Vue d’artiste du site des épreuves ©sportbusinessmag.com

Yvelines Environnement nous a fait parvenir un très intéressant document communiqué par un de ses membres.

Il s'agit de la "Demande d’examen au cas par cas préalable à la réalisation éventuelle d’une évaluation environnementale Article R. 122-3 du code de l’environnement". On passera sur les austères formulaires Cerfa pour consulter directement l'annexe intitulée "Aménagement du site d'épreuves olympique et paralympique dans le parc du château de Versailles".

Cette annexe, établie par Urban Eco Scop, bureau d'ingénierie spécialisé en environnement, expose l'état des lieux, notamment quant à la faune et à la flore, et indique les précautions à prendre sur la surface du château dévolue aux épreuves équestres. Le degré de précision de l'étude réalisée est étonnant et remplira d'aise les amateurs et les spécialistes. Cette approche rassurera sur les bonnes intentions - au stade actuel - pour que ne subsiste aucune trace significative une fois que sera passé l'évènement. A suivre avec attention.

télécharger

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/f01121p0157-min.pdf


4 août 2021

Coronavirus - le message abscons de la Licra sur les affiches Decaux

 "En m'associant à la peur d'un virus, on donne un visage au racisme"

C'est signé "Anne" sous son supposé portrait, celui d'une femme blanche, sans doute hétérosexuelle mais ce n'est pas indiqué, portant un prénom chrétien et s'exprimant en français. Elle se serait exprimée en latin, ce n'aurait pas été moins impénétrable.

Qu'a donc voulu dire Anne ? 

Le commanditaire de cette campagne est la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme plus connue sous son acronyme Licra.

En fouillant (et c'est sans doute l'objectif de la présentation énigmatique) on comprend que, par un chemin tordu et une métaphore improbable récupérant le sujet en vogue du virus, il s'agit de combattre le racisme victimisant les non-blancs. Le racisme inverse contre les blancs est ignoré et tout autant l'antisémitisme.

portion centrale de l'affiche Decaux sur abribus

La Licra est une officine subventionnée par l'Etat à hauteur de 500 000 euros par an. Du bon usage de l'argent public !

Il est moins que certain que cet investissement financé par le contribuable va favoriser la vaccination Covid qui est à la peine.