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Quel gracieux spectacle que celui d'une jeune et jolie maman transportant sa nichée en vélo-cargo. Le coup de pédale est aisé, facilité par un moteur électrique, conférant à l'équipage une énergie cinétique considérable. Les têtes blondes peuplant la caisse en contreplaqué mince n'ont évidemment pas besoin de casques. Aucun fabricant n'a réalisé de crash test. Les chauffeurs des autos, camions et bus accordent forcément une attention toujours bienveillante à ces transports collectifs tellement charmants. L'écologie chic donne un passeport virtuel qui garantit la priorité et la sécurité dans le trafic.
Ces engins, sont-ce des vélos, des cargos, des tricycles motorisés ?
On peine à trouver, dans le Code de la Route, des règles spécifiques pour les vélos-cargos, dont l'encombrement est important. Le dépassement par un vélo sur une piste cyclable est rarement aisé. Le dépassement par une voiture dans une rue étroite est impossible. Le stationnement sur les trottoirs, devant les écoles maternelles et ailleurs, souvent anarchique, entrave la circulation des piétons.
Les services de la voirie se creusent la tête pour imaginer, au détriment des automobiles, des aires de stationnement adaptées, qui ne seront pas forcément utilisées parce qu'il faudra faire quelques dizaines de mètres à pied pour atteindre la destination.
Notons que l'usage d'un modeste Vélosolex nécessite aujourd'hui le port du casque, une assurance et une plaque d'immatriculation, ce qui ôte d'ailleurs beaucoup de son charme à la légendaire "bicyclette qui roule toute seule" qui était tant prisée des bonnes sœurs.
A l expression " bonnes soeurs", préférez celle de " religieuses". Pour moi, le solex n évoque nullement les religieuses mais mes amies, alors âgées de 15 ans que j enviais de pouvoir se déplacer si rapidement et d une façon si sexy.
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