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Philippine de Carlan, 19 ans, étudiante à Paris-Dauphine, dont la famille est domiciliée à Montigny-le-Bretonneux, a été violée puis assassinée à Paris le 21 septembre par un Marocain de 22 ans, récidiviste.
La messe de funérailles a été célébrée à la cathédrale Saint Louis de Versailles le 27 septembre par le père Grosjean, curé de la communauté de paroisses de Montigny-Voisins, en présence d'une foule de trois mille personnes dans laquelle on a noté la présence de la présidente de Région Valérie Pécresse, du maire de Versailles François de Mazières, de nombreuses personnalités et représentants du clergé, ainsi qu'une délégation des scouts et guides de France dont faisait partie la victime.
Cette cérémonie a été empreinte d'une grande dignité et d'une grande émotion provoquée notamment par l'homélie inspirée prononcée par le père Grosjean ainsi que par le témoignage poignant du fiancé qui aurait tant préféré se trouver dans cette cathédrale avec Philippine habillée de blanc pour leur mariage.
Pas de haine exprimée. De la colère contenue. Mais quelle tristesse !
Le criminel était entré en France il y a cinq ans avec un visa de tourisme. C'est un récidiviste qui venait de sortir de prison, libéré par anticipation après avoir purgé une peine de prison pour avoir déjà commis un viol dès son arrivée en France, à l'âge de 17 ans. Il faisait l'objet d'une OQTF qui aurait pu être exécutée à temps à quelques jours près mais ne l'a pas été par négligence administrative. Philippine aurait alors eu la vie sauve.
Les réactions médiatiques et politiques sont nombreuses. Outre les sempiternelles exhortations à renforcer le contrôle de l'immigration, dont on attend toujours les effets en France alors que cela fonctionne dans des pays voisins, émerge le souhait que la responsabilité personnelle des magistrats et autres personnels clés de la chaîne judiciaire puisse être mise en cause. Leurs défaillances cumulées conduisent trop souvent à une issue fatale.
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