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18 juin 2016

Sûreté - hommage national aux policiers assassinés - Versailles le 17 juin 2016

Ramadan sanglant.

L'assassin, Larossi Aballa.

Les victimes, Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing


Légion d'honneur à titre posthume.

Policier refusant la main du président.

Une cérémonie en hommage (c'est ainsi que l'on dit maintenant) au couple de fonctionnaires de police assassinés le 13 juin à leur domicile en présence de leur petit garçon de trois ans a été tenue à la préfecture de Versailles le 17 juin. Si les officiels étaient en grand nombre, dont le président de la République et son premier ministre ainsi que les policiers en tenue et en civil, les rangs des badauds étaient fort clairsemés en raison sans doute d'une information tardive et déficiente. En outre, ils étaient repoussés à grande distance de l'évènement et ne pouvaient en suivre le déroulement que sur des écrans géants, au gré des plans choisis par les cameramen.

Le détail, on l'a vu plus tard dans les journaux télévisés.

Observations :

Une cérémonie à l'ordonnancement exemplaire. Un vrai savoir faire français dans ce triste domaine, qui se perfectionne au fil des répétitions.
Une grande émotion parmi les collègues des victimes. Des larmes coulaient.
Des embrassades entre les premiers personnages de l'Etat et la famille en deuil. Comme à la campagne. Comme s'ils étaient de vieilles connaissances.
Un porte-drapeau d'une remarquable prestance.
Un discours présidentiel sincère et émouvant dans le panégyrique des victimes.
Un discours présidentiel  politique devant les cercueils, ce qui est déplacé.
Un policier en civil invalide, appuyé sur ses béquilles, le masque crispé, qui refuse la main du président puis celle du premier ministre. Ce dernier réagit, agacé, et l'interpelle. Les propos n'ont pas été rapportés. Il administre à l'invalide une tape sur l'épaule, trop forte pour être une marque de sympathie.

Comme cela a été dit et redit, on a, avec cette attaque de représentants de l'Etat dans leur intimité, encore franchi une marche dans l'abomination.

Ouvrons les yeux. Les dénominateurs communs de cette engeance de  criminels sont évidents : islam, haine, lâcheté, barbarie. L'une de ces caractéristiques est malheureusement partagée par ceux des responsables politiques qui, cédant au clientélisme, se refusent encore à nommer le mal.

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