L'assassin, Larossi Aballa. |
Les victimes, Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing |
Légion d'honneur à titre posthume. |
Policier refusant la main du président. |
Le détail, on l'a vu plus tard dans les journaux télévisés.
Observations :
Une cérémonie à l'ordonnancement exemplaire. Un vrai savoir faire français dans ce triste domaine, qui se perfectionne au fil des répétitions.
Une grande émotion parmi les collègues des victimes. Des larmes coulaient.
Des embrassades entre les premiers personnages de l'Etat et la famille en deuil. Comme à la campagne. Comme s'ils étaient de vieilles connaissances.
Un porte-drapeau d'une remarquable prestance.
Un discours présidentiel sincère et émouvant dans le panégyrique des victimes.
Un discours présidentiel politique devant les cercueils, ce qui est déplacé.
Un policier en civil invalide, appuyé sur ses béquilles, le masque crispé, qui refuse la main du président puis celle du premier ministre. Ce dernier réagit, agacé, et l'interpelle. Les propos n'ont pas été rapportés. Il administre à l'invalide une tape sur l'épaule, trop forte pour être une marque de sympathie.
Comme cela a été dit et redit, on a, avec cette attaque de représentants de l'Etat dans leur intimité, encore franchi une marche dans l'abomination.
Ouvrons les yeux. Les dénominateurs communs de cette engeance de criminels sont évidents : islam, haine, lâcheté, barbarie. L'une de ces caractéristiques est malheureusement partagée par ceux des responsables politiques qui, cédant au clientélisme, se refusent encore à nommer le mal.
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