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26 octobre 2018

Qui traite la question de la mobilité propre dans sa globalité ?



Morceaux choisis d’un manifeste signé de Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.

  • Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique. 
  • La fabrication des batteries est tellement émettrice de CO2 qu’il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO2 qu’une voiture thermique. Soit 15 à 30 km par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans.
  • De plus, tout le CO2 émis par une voiture électrique est envoyé dans l’atmosphère avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre. 
  • Alors qu’il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules fines, les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diésel. 

23 octobre 2018

Vocabulaire et prononciation des précieux ridicules

Certains précieux ridicules ont recours, pour faire bien, à des mots dont ils ne connaissent pas exactement le sens et encore moins la prononciation. C'est notamment le fait de journalistes de la presse orale, comme on peut le déplorer plusieurs fois par jour.

Quatre exemples.

impétrant : c'est celui qui a obtenu son diplôme ou son titre, pas celui qui espère l'obtenir et qu'il convient d'appeler tout simplement le candidat. Le contresens est constant.

arguer : signifie alléguer, tirer argument. Le problème est la prononciation. On prononce en détachant le son "u", comme dans tuer et non "gué". L'orthographe "argüer" avec un tréma, qui ne souffre aucune ambiguïté, est correcte mais malheureusement peu usitée. Rien à voir avec le cri d'effroi conventionnel des personnages de bande dessinée "Aaarghh !".




gageure : payer le gage promis si on perd un pari, donc proposition hasardeuse ou étrange. On prononce "u" comme dans parjure et non "eu" comme dans beurre.

hubris : très à la mode, ce mot a des significations multiples mais convergentes : arrogance, orgueil, outrage, présomption, démesure, transgression, agression, violence, etc. Sans problème de prononciation il nécessite, pour la plupart, le recours au dictionnaire. Plutôt que de dire "il se la pète", qui n'est pas très convenable bien qu'explicite, parlez de "son hubris", en plus cela sonne profond comme tous les mots qu'on ne comprend pas.




19 octobre 2018

Visite le 18 octobre du commissariat de Versailles et du centre d'appel du 17 - compte rendu



Rééditant ses initiatives de 2014 et 2016, l'association deBange-Houdon, avec le concours indispensable de la Police Nationale en la personne de Madame Elise Sadoulet, commissaire divisionnaire, a proposé une visite du commissariat de Versailles avenue de Paris et du Centre d'Information et de Commandemant (appel du 17) de la direction départementale DSP78 à Viroflay.
Les visiteurs, dont le nombre est limité à 15, ont été conduits par le major Pascal Paniez, chef du Bureau Prévention Communication de la circonscription d'agglomération de Versailles.
On a commencé par une présentation par Mme Sadoulet, suivie d'une démonstration de la police scientifique et d'exposés sur le vol à la fausse qualité et autres menaces principales du moment, ainsi que sur la communication dirigée vers la population. Le Bureau Prévention Communication utilise volontiers le relais de certaines associations dont la nôtre pour lancer des alertes et donner des instructions de prévention. Il s'est enrichi récemment le l'outil Twitter, piloté par un fonctionnaire dédié. Connection Twitter : @PoliceNat78000.
En cas de constat d'un évènement suspect et de commission d'un crime ou d'un délit, l'appel du 17 est la seule voie recommandée. Les chances d'appréhender les malfaiteurs sont inversement proportionnelles au délai qui s'écoule en la commission de l'acte et l'appel du 17. La rapidité est de mise, avant tout. 



conférence au commissariat de la Police Nationale de Versailles
le commissaire divisionnaire Elise Sadoulet  est au milieu

Le commissaire divisionnaire Elise Sadoulet est compétent sur 10 communes des Yvelines, passées à 9 à cause de la fusion Le Chesnay - Rocquencourt. Il s'agit de : Versailles, Le Chesnay - Rocquencourt, Buc, Loges-en-Josas, Vélizy, Viroflay, Jouy-en-Josas, La-Celle-Saint-Cloud et Bougival. Ce territoire compte environ 200 000 habitants. Les 9 commissaires divisionnaires du département relèvent du directeur départemental de la sécurité publique Monsieur Ludovic Kauffman, contrôleur général.
L'effectif du commissariat d'agglomération de Versailles est d'environ 300 personnes.
Le nombre des cambriolages est d'environ 1 000 par an. La police scientifique intervient systématiquement. La victime doit être présente (il n'est donc pas possible de faire une demande par téléphone lorsqu'on est en vacances, ni de déléguer à un voisin). Dans tous les cas, pour la qualité des investigations scientifiques, grâce auxquelles la presque totalité des affaires se résolvent aujourd'hui. Il ne faut absolument toucher à rien jusqu'au passage des techniciens, sous peine de faire disparaître des preuves. Contrairement à l'idée reçue, le fait que les malfaiteurs portent des gants n'est pas un obstacle.


démonstration de relevé d'empreintes par la police scientifique

Après transport à la DDSP 78 à Viroflay, commandée par le contrôleur général Ludovic Kauffman assisté du chef d'état-major le commissaire divisionnaire Yannick Gomez, une deuxième conférence a été donnée par le commandant Batteaud et le major Aurelle qui ont présenté le CIC (Centre d'Information et de Commandement) et accompagné la visite du plateau qui fonctionne 24/24 et 7/7. Ce service qui répond aux appels du 17 traite entre 800 et 1000 appels par jour (280 000 au total en 2017). Les fonctionnaires sont répartis en 4 brigades qui font des postes de 12 heures selon un régime très élaboré d'alternances et de récupérations. Les visiteurs ont eu le loisir de s'entretenir avec eux, qui manifestent tous un grand intérêt pour leur travail. On a même pu assister à une tentative de vol réelle sur un écran. Ce sont eux qui appellent les patrouilles et les coordonnent. Il arrive qu'ils restent en communication téléphonique avec une victime en détresse jusqu'à l'arrivée de la patrouille.


salle du 17 au CIC départemental à Viroflay
Le 17 est en place dans chaque département français en métropole et outre-mer. Mais le service continu comme au CIC des Yvelines n'est pas généralisé. Dans les cas de service discontinu, l'appel peut être basculé sur un poste de police.

le groupe de visiteurs accompagnés par le major Paniez


Les responsables de la sécurité de Versailles au conseil de quartier Notre-Dame le 16 octobre

Eric Felten et Thierry Voitellier 

Eric Felten, ancien colonel de Gendarmerie, est le nouveau directeur de la Sécurité de Versailles. Son supérieur est Thierry Voitellier, maire adjoint de Versailles, délégué aux affaires générales et à la sécurité. Ils ont présenté au conseil de quartier Notre-Dame, le 16 octobre, la politique sécurité de la Ville ainsi que l’organisation de la Police Municipale.
L’effectif de la Police Municipale est de 26 agents (budgétés, en fait 17 en effectif actuel) et 40 ASVP.
Les agents sont armés (pistolet Manhurin) depuis 1 an et demi. Les ASVP ne le sont pas. Aucun incident dû à l’armement n’a été constaté.
Les ASVP, dont la mission est le contrôle du stationnement et la sortie des écoles, sont habilités à procéder à des interpellations si un évènement qu’ils constatent sur la voie publique le justifie.
La vidéosurveillance comporte 100 caméras, dont 3 caméras "nomades", c'est à dire déplaçables récemment installées dans la Zac desChantiers. Elles sont toutes reliées au CSU (centre de surveillance urbaine) du commissariat municipal rue Pilâtre de Rozier, près de la gare Rive Droite. Les écrans sont surveillés entre 07h30 et 03h00. Toutes les caméras sont enregistrées et les enregistrements sont conservés 10 jours. Lorsque le CSU municipal le décide, les caméras peuvent être visionnées par le CIC de la Police Nationale à Viroflay. L'avenir est aux caméras intelligentes avec logiciels de reconnaissance physique et de détection de comportements anormaux.
En plus de leurs nombreuses questions sur ce sujet important de la sécurité, on a relevé trois informations émises par des conseillers :
La première concerne la présence, sur le forum des associations le 8 septembre 2018, d’un stand tenu par trois dames vêtues d’un foulard islamique et d'une robe islamique. Sur le comptoir du stand ne figuraient que des livres en langue arabe.
La deuxième concerne la présence le 3 octobre 2018, sur la Place d’Armes du château, face à la Grande Ecurie (en direction de l'orient) d’un homme faisant sa prière islamique. Une photo que nous ne publions pas a été communiquée par le déclarant.
La troisième est le témoignage d’un conseiller père de famille dont la petite fille, qui jouait sur le square Jean Houdon (date récente non précisée), s’est entendu dire par une autre petite fille « Moi je suis musulmane et mes parents m’ont dit qu’on allait tuer tous les chrétiens ».

17 octobre 2018

Adhérez à deBange-Houdon, payez votre cotisation



PV de l'AGO et de l'AG du 18 novembre 2017

bulletin d'adhésion / renouvellement

5 euros par personne et par an
l'année 2018 en cours est gratuite pour les nouveaux adhérents
payez si possible 20 euros d'un coup pour 2 et pour 2 ans

Prochaine AG samedi 17 novembre 2018 à 10h à l'auditorium du musée Lambinet.

13 octobre 2018

Le Chesnay - Rocquencourt - vote de la fusion le 8 octobre


Les conseils municipaux des deux villes ont voté le 8 octobre pour leur fusion à effet le 1er janvier 2019.
21 votes "pour" sur 22 à Rocquencourt, 33 votes "pour" sur 35 au Chesnay.

Reste à obtenir le visa préfectoral.


Rappel (voir article du 23 juin ci-dessous)  :


Population (2016)
Surface
Maire
Le Chesnay
3 174
4,24 km2
Philippe Brillault
Rocquencourt
28 512
2,78 km2
J.F. Peumery









6 octobre 2018

Sortir du nucléaire ne fait rien pour le climat

Quelques extraits d'un entretien avec Jean-Marc Jancovici, consultant, fondateur du cabinet Carbone 4, publié dans Le Figaro du 6 octobre 2018, page 24, sous le titre "Sortir du nucléaire ne fait rien pour le climat". 
Il montre que le solaire et l'éolien ne pourront pas se substituer au nucléaire en France.


Seule de la vapeur d'eau sort des tours de condensation.


  • publication attendue fin octobre de la PPE (Programmation Pluriannuelle de l'Energie) décrivant la trajectoire par laquelle la France ramènera de 72% (actuellement) à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité ;
  • l'énergie, nourriture des machines, est le premier facteur de production, avant les hommes ;
  • confusion entre énergie et électricité ;
  • à l'échelle mondiale, l'électricité est premier responsable des émissions de CO2, pire que les transports ;
  • en France, 90 % de l'électricité est sans CO2 ( 72% nucléaire + 13% hydraulique + 5% éolien) ;
  • l'objectif de réduire la part du nucléaire à 50% est né un beau matin en 2012 pendant la campagne de Hollande pour les présidentielles, sans analyse préalable sérieuse, au motif inexact que le nucléaire est le plus dangereux des modes de production ;
  • les modes de production qui ont le plus tué en France sont le charbon (accidents miniers)  et l'hydraulique (rupture du barrage de Fréjus) ;
  • le nucléaire, pilotable, fournit l'électricité à la demande alors que le renouvelable solaire ou éolien est intermittent et nécessite un stockage ;
  • un pays a besoin d'électricité pilotable, y compris quand il n'y a ni vent ni soleil ;
  • pour produire 1 MWh de nucléaire on importe 1 euro d'uranium alors que pour produire 1 MWh d'éolien ou de solaire on importe 20 à 30 euros de composants ;
  • le stockage de l'électricité consiste à la transformer - avec pertes - en une autre énergie : chimique dans une batterie, gravitaire dans un barrage réversible ;
  • la capacité cumulée de toutes les batteries existant dans le monde, principalement dans les voitures, représente à peine un térawattheure, soit une journée de consommation en France ;
  • passer du nucléaire à un système éolien+solaire+stockage mobiliserait 10 à 100 fois plus de surface et consommerait 10 à 100 fois plus de métal, ce qui n'est pas un objectif écologique.