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restaurant juif Goldenberg rue des Rosiers 9 août 1982 ©LE MONDE |
Association loi 1901 créée en 2002 ayant pour objet la qualité du cadre de vie. Périmètre : Versailles et Le Chesnay-Rocquencourt. Agit en réseau au sein de SAVE et d'Yvelines Environnement. Conseil d'administration : Alain Bertet, Tanguy Bouchaud, Michel Chatain, Inès de Pirey, Scholastique de Tarlé, Marie-Thérèse Desjardins, Michel Morgenthaler (président), Aude Tézenas du Montcel. Les articles sont rédigés par le président et n'engagent que lui.
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restaurant juif Goldenberg rue des Rosiers 9 août 1982 ©LE MONDE |
Le drapeau breton qui jusqu'alors égayait
immanquablement les manifestations et défilés de toutes sortes en France est aujourd'hui supplanté
par le drapeau palestinien. La présence du drapeau algérien, surtout aux matchs
de foot, est également concurrencée.
Ce drapeau palestinien est brandi en nombre dans les rues et sur les places de France par des protestataires qui ne sont que très rarement des Palestiniens. On y trouve surtout des gauchistes – extrêmes mais pas forcément –, des islamo-gauchistes, des défenseurs des minorités (LGBT+, racisés divers et plein d’autres), des opposants à la retraite à 64 ans, des opposants aux pesticides, des opposants à toutes sortes de choses, des gens pas contents, des anti-tout, des amateurs de désordre, des antifas sans aucun doute, beaucoup d'antisémites. Parmi eux, souvent des jeunes. Parmi eux aussi – cela a été rapporté mais ne peut sans doute pas être généralisé – des défenseurs d’un état palestinien « du fleuve à la mer » mais qui sont incapables de nommer le fleuve (Jourdain) et de pointer Gaza sur une carte. De même, les antifas revendiqués ne sont pas tous capables de définir le fascisme et le nazisme.
Bref, le drapeau palestinien sert de panache, d’oriflamme, de marque à une engeance d’agitateurs et de révolutionnaires au petit pied, semeurs de bazar en quête de caution. On a déjà vu ce comportement infantile il y a quelques décennies sous la marque Che Guevara. Et en plus du drapeau, il y a les slogans et les teeshirts, signes d'appartenance, le frisson sans les risques.
Plus grave, le chef d'un parti de gauche et non des moindres, qu’on a connu plus avisé, prône le pavoisement des mairies avec le drapeau palestinien le 22 septembre 2025, date qui est à la fois celle de la fête juive de Roch Achana et celle où le président de la République française proclamera devant l’Assemblée générale de l’ONU à New-York la reconnaissance de l’Etat palestinien par la France. Pour mémoire - parce tout a été dit déjà et répété - le pogrom abominable du 7 octobre 2023 qui a causé 1 205 morts et la prise de 252 otages israéliens par les Palestiniens est en voie d’effacement du récit historique, tout comme l’absence remarquée du président français à la grande marche contre l'antisémitisme, de l'Assemblée au Sénat, le 12 novembre 2023.
Une question se pose : tandis que la défense de la « cause palestinienne » prospère, notamment en France, avec des revendications dirigées contre les pays dits occidentaux de culture judéo-chrétienne, les pays arabes, eux, ne sont absolument pas visés par nos porteurs de drapeaux et ces pays se confinent dans un silence assourdissant. A part la Jordanie, le Liban et la Syrie, les pays arabes refusent d’accueillir des réfugiés palestiniens et se gardent prudemment de prendre position sur la question. Les raisons de cette attitude sont expliquées dans quelques médias. Elles sont politiques ( accords d’Abraham, risque de contamination par des révoltés incontrôlables) et économiques ( commerce avec Israël sur le gaz, l’armement, les technologies avancées, etc.). La solidarité entre membres de la Oumma présente quelques subtiles nuances permettant aux intérêts de chacun de prévaloir. Comme les antifas et antisémites de nos contrées, il n'ont en fait pas grand chose à faire du sort des Palestiniens.
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Blanche de la Force
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Argument résumé :
L'action débute en . Blanche de la Force, une jeune aristocrate parisienne mais particulièrement craintive, annonce à son père son intention d'entrer au Carmel de Compiègne. La mère supérieure du couvent la reçoit et lui demande d'exposer les raisons qui la poussent à rejoindre cet ordre religieux. Devenue novice, Blanche va vivre les derniers jours de la congrégation que la Révolution française veut éradiquer. La troupe envahit le couvent, mais Blanche réussit à s'échapper. Les ordres religieux sont dissous et les religieuses condamnées à mort. Elles montent à l'échafaud en chantant le Salve Regina. Lorsque le cantique, inachevé, cesse à l'exécution de la dernière sœur, Blanche, du milieu de la foule en entonne la conclusion et, réconciliée avec elle-même et confiante, monte à son tour à l'échafaud.
Béatifiées en mai 1906 par le pape Pie X, les seize carmélites martyres ont ensuite été canonisées par le pape François par décret en date du 18 décembre 2024, même si aucun miracle n’a été reconnu à ce jour.
Une cérémonie d'action de grâce se tiendra demain samedi 13 septembre à 12h à Notre-Dame de Paris.
Cette inscription sur un enrobé tout neuf peut être vue rue Carnot au croisement avec la rue Maréchal Foch. Ames sensibles s'abstenir.
Le fond , du latin fundus, est la partie la plus basse de quelque chose, un fond ne se transporte donc pas. Un fond de vérité. "Il a touché le fond et creuse encore" dit-on d'un cancre.
En revanche, un fonds désigne un bien, un capital, une ressource, de l'argent. Les agents de la Brinks sont des transporteurs de fonds. Un fonds de commerce. "C'est le fonds qui manque le moins", dit la fable.
On relève une fâcheuse ambiguïté entre fonds en tant que pluriel de fond et fonds qui est singulier et pluriel en même temps
Au passage, rappelons le mot homophone fonts, du latin fons/fontes, qui n'est guère utilisé que dans le syntagme fonts baptismaux et dont est dérivé le mot fontaine.
Personne ne peut être bon en tout, par exemple en peinture et en orthographe à la fois. Mais il serait bon qu'à Versailles, plus qu'ailleurs, on évite des fautes d'orthographe aussi criantes. On a un rang à tenir, sacrebleu !
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Richelieu au siège de La Rochelle - Henri-Paul Motte |
« La politique, c’est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire » - cardinal de Richelieu (1585-1642) ministre de Louis XIII
cité souvent par Laurent Wauquiez, notamment lors de son intervention au congrès du parti LR au Port-Marly les 6 et 7 septembre
Das Narrenschiff - la nef des fous - Albrecht Dürer 1498 |
Trump nourrit actuellement
deux obsessions sous sa seyante casquette rouge : la première c’est d'éreinter les européens et de leur soustraire un maximum d’argent, la deuxième c’est de
recevoir le prix Nobel de la Paix. Il sacrifie l'Ukraine sans le moindre scrupule. Sa marque de fabrique est de changer souvent
d’avis, sauf pour le prix Nobel. Dans son délire il en est arrivé à pratiquer
une sorte d’autodérision sur son comportement erratique « je ne sais pas ce que je
déciderai, peut être ceci, ou alors cela, on verra bien ». Il est arrogant,
mal élevé, odieux. Un plouc, brutal, puissant. Le maître du monde incontestablement.
La semaine
dernière, le 17 août, l'auto-proclamée « coalition des volontaires » constituée
de dirigeants européens a débarqué à Washington sans y être invitée, pour faire
la leçon à Trump avant son entrevue avec le président ukrainien. Cette petite
troupe aux allures de Bourgeois de Calais ou de délégués de classe demandant
audience au proviseur, n’a pas été refoulée mais – peu de médias l’on rapporté
– a été accueillie par un troisième couteau, a dû faire antichambre avant de
rencontrer Trump qui, en hors d’œuvre d’un semblant de palabre, s’est d'abord payé
la tête de chacun des solliciteurs, avec un cynisme aiguisé. Comme d’habitude,
les plus fins analystes se demandent encore ce qu’il est sorti de cette
gesticulation.
Madame von der
Leyen, présidente de la commission européenne s’était déjà illustrée, le 27
juillet, en consentant à l’avanie de se faire recevoir par Trump dans son golf à Turnburry
en Ecosse, pour négocier l'avenir économique de l'Europe. Son habileté n’ayant d’égal que son courage, elle a promis à l'ogre, sur les trois
prochaines années, d’investir 550 milliards d’euros aux USA et de leur acheter
pour 700 milliards d’euros de produits énergétiques, sans compter l'achat d'armes en nombre. Elle a accepté les droits
de douane au taux imposé de 15% quand le Canada, sans tambours ni trompettes, par la seule vertu de la fermeté, a obtenu de Trump de les passer de 15% à 4%. Il est inconcevable que Madame von der Leyen ait pris ces engagements
sans l’aval des chefs d’état éclairés qui ont constitué peu après la prometteuse « coalition des volontaires ».
Poutine, sans
doute le moins fou des fous, est un prédateur méthodique, parangon de calme, de patience et de suite
dans les idées, avec des idées claires et en nombre limité, toutes éclairées par la
lumineuse pensée qu’avait énoncée son prédécesseur, Nikita Krouchtchev, lors de
l’assemblée générale de l’ONU le 13 octobre 1960 : « Ce qui est à
nous est à nous, ce qui est à vous est négociable ». Il se dit prêt à signer
un traité de paix avec l’Ukraine – bien que, pour lui, elle n’existe même pas -
à condition que toutes ses revendications inacceptables soient acceptées.
Trump et Poutine ont en commun de pratiquer de manière impudente le mensonge. Cela marche assez bien et d'autant plus que le mensonge est grossier, tant auprès de leurs courtisans qui applaudissent bruyamment pour préserver leurs privilèges qu'auprès de leurs peuples avides de grandeur donc réceptifs aux discours démagogiques qui l'exaltent .
Depuis la nuit
des temps, c’est la loi du plus fort qui s’impose. On l’avait oublié. Il est un peu tard pour ouvrir les yeux. Les inconséquents somnambules qui nous dirigent et qui,
contrairement à Trump et Poutine, sont souvent lettrés, seraient bien avisés de
s'inspirer de la fable de La Fontaine « Le loup et l’agneau ». Nous sommes devenus d'impuissants vassaux.
Bonne nouvelle.
Un concept innovant pour se débarrasser d'acteurs nuisibles sans laisser de trace et avec impunité garantie, est en train de prendre corps
en France : les faire mourir de rire. Ça ne laisse pas de trace et n’est
interdit par aucune loi. Nous disposons de quelques spécimens d'adorables chatons, à
petites griffes molles, aptes à l’exercice, qui sont lâchés, ou qui se lâchent tout
seuls, pour effrayer les méchants tels que Tebboune, Netanyahou, Trump, etc. Ils
ne mordent même pas les mollets de leurs cibles mais s’excusent, dispensent des paroles creuses, font
repentance, se soumettent, puis rentrent à la niche. Ces trompe-la-mort ne sont bons qu’à
disserter devant leurs semblables et à lancer de solennelles adresses au peuple
pour dire où sont le bien, le mal et le danger.
Voir dans ce blog, sous le même titre, les articles du 20/05/25, du 08/03/25 et du 02/03/25
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© RESISTANCE REPUBLICAINE |
Mes amis,
Si cette lettre vous
parvient, c’est que malgré les murs, les verrous et la peur, il existe encore
des brèches par lesquelles la vérité peut se faufiler. Je vous écris depuis une
cellule où l’air se fait rare, où la lumière n’entre que pour rappeler aux
prisonniers qu’ils sont toujours en vie, mais jamais libres. Je ne suis ni le
premier ni le dernier à subir l’arbitraire du régime algérien. Ici, la prison
n’est pas un lieu exceptionnel réservé aux criminels, mais un outil banal de
gouvernance. La dictature enferme comme on respire : sans effort, sans honte.
On enferme les journalistes, les militants, les écrivains… et parfois même ceux
qui n’ont rien dit, juste pour servir d’exemple. Ma faute ? Avoir persisté à
croire que les mots pouvaient sauver ce pays de ses propres démons. Avoir écrit
que l’Algérie ne se résume pas à un drapeau et un hymne, mais qu’elle est
d’abord un peuple qui mérite dignité et justice. Avoir refusé que l’histoire se
répète, que la corruption et la violence continuent de tenir le haut du pavé.
Je souffre, oui. Mon corps me trahit, la maladie grignote mes forces, et le
régime espère que je partirai en silence. Mais qu’ils se trompent ! Ma voix,
même enchaînée, ne leur appartient pas. Si elle peut encore atteindre
l’extérieur, c’est pour dire ceci : ne croyez pas à leur façade de
respectabilité. Ce pouvoir n’est pas un État, c’est une machine à broyer. À la
France, je m’adresse sans détour. Vous avez été ma deuxième patrie, mon refuge
intellectuel. Vous qui vous proclamez patrie des droits de l’homme,
souvenez-vous que ces droits ne s’arrêtent pas aux rives de la Méditerranée.
Les gouvernements passent, les diplomaties calculent, mais les principes, eux,
doivent tenir bon. Ne baissez pas les bras, ne sacrifiez pas vos valeurs sur
l’autel des intérêts économiques ou des alliances de circonstance. Je ne
demande pas ma liberté par charité, mais au nom de ce qui fonde toute société
humaine : la justice. Si vous cédez aujourd’hui devant un régime qui se croit
intouchable, demain, d’autres prisons se rempliront, d’autres voix s’éteindront.
Aux Algériens, mes frères et sœurs, je dis : tenez bon. La peur est une prison
plus vaste que celle où je me trouve, et elle est plus difficile à briser. Mais
je sais qu’un jour, le mur tombera. Les dictateurs finissent toujours par
tomber. Quant à moi, je continuerai à écrire, même si mes pages restent cachées
sous ce matelas de prison. Car l’écriture, c’est la seule liberté qu’ils ne
peuvent pas confisquer, et c’est par elle que nous survivrons.
Boualem Sansal
Prison
d’El-Harrach, Alger
Source :
lettre publiée sur X par le journaliste indépendant, Oualid Kebir
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Localisation de l'échangeur D91/N12 |
Il s'agit d'un des principaux accès au quartier de Satory depuis Versailles et notamment de sa partie Ouest en développement où est implantée la gare Satory de la Ligne 18 du Grand Paris Express, en construction. Et réciproquement de Satory vers Versailles.
Les flux de circulation d'automobiles, de deux roues et de piétons seront notablement augmentés, nécessitant une reconfiguration profonde de l'échangeur qui tiendra compte de leur évolution sur le long terme.
La DIRIF (Direction des Routes d'Île-de-France), en charge du pilotage du dossier d'étude des accès routiers à Satory, procède à des consultations auxquelles est associée l'association deBange-Houdon pour le cas l'échangeur N12/D91. Ce cas d'espèce est particulièrement ardu en raison de la configuration topographique très contrainte et de la confrontation d'enjeux contradictoires de circulations multimodales, de préservation des forêts et d'emprises en terrain accidenté. Différentes solutions sont explorées et chiffrées. Le coût s'ajoute ainsi aux différents critères de choix.
Le compte rendu de la réunion du 11 juin 2025, établi par la DIRIF est à télécharger par le lien ci-dessous.
11/06/25 - compte rendu DIRIF réunion échangeur N12/D91
La discussion portant sur les différentes solutions à conduit au tableau de synthèse ci-dessous, qui n'a aucun caractère conclusif à ce stade.
A Versailles et au Chesnay-Rocquencourt, comme dans tout le bassin parisien et ailleurs, de nombreuses maisons, notamment les maisons bourgeoises du XIXe et du début du XXe siècle, sont en maçonnerie de pierre de meulière. Les façades sont toujours bien entretenues. En revanche, les murs de clôture donnant sur la voie publique sont souvent dans un état lamentable ainsi qu'on peut le constater en déambulant au hasard des rues.
Les cas relevés résultent de travaux d'extension, de surélévation, de perçage d'ouvertures, de creusement de cavités pour installer compteurs et boîtes aux lettres ou d'une tentative maladroite de réparation de joints dégradés, exécutés par des maçons peu qualifiés, aux ordres de commanditaires peu exigeants et apparemment hors du contrôle des services de l'urbanisme et des architectes municipaux ou des bâtiments de France. Les murs en question sont, dans les cas les plus graves, grossièrement tartinés de mortier noyant les moellons de meulière alors qu'il fallait soigneusement les rejointoyer, en léger retrait de la face vue, et nettoyer à la brosse humide les débords de mortier sur la pierre avant prise du mortier.
Le laxisme des autorités chargées de l'urbanisme vis à vis de ces atteintes au bon goût et au respect du patrimoine, est fort surprenant, alors qu'elles sont si pointilleuses sur bien des sujets ressortissant à leurs compétences,
mur en meulière parfait
au 12 avenue Douglas Haig à VersaillesUn cas exemplaire de belle maçonnerie est visible au 12, avenue Douglas Haig à Versailles. C'est un mur de soutènement au pied d'un terrain en pente et il sert de mur de clôture à la propriété. L'appareillage et les joints sont parfaits. Il s'agit d'un ouvrage ancien, auquel la qualité de son exécution confère une bonne pérennité en plus d'un aspect esthétique irréprochable.
Les photos suivantes illustrent la variété des murs en meulière, où le bon est plus rare que le mauvais. Par égard pour les propriétaires, les adresses ne sont pas indiquées. Les exemples sont rangés de haut en bas par qualité décroissante.
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Versailles, correct |
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Le Chesnay, horrible tartinage |
Exploités
jusqu’à la fin du XIXe siècle environ, 206 sites d’extraction ont été recensés
en France. Les blocs les plus denses, de couleur grise ou parfois blanche,
jaune ou gris-bleu, étaient destinés aux meules, tandis que, plus en surface,
les fragments rougeâtres ou ocre étaient retenus pour la construction.
La
géologie spécifique de l’Île-de-France a donné à cette roche rugueuse et
caverneuse une identité propre à notre habitat.
Les
gisements du Bassin Parisien s’étendent de la Normandie jusqu’aux abords
de Reims et d’Épernay, et se concentrent entre le Vexin, la Beauce,
le Hurepoix et la Brie. Une véritable industrie s’était développée à
La Ferté-sous-Jouarre en Seine-et- Marne, la capitale mondiale de
la pierre meulière. Les meules extraites dans ses carrières avaient
une dureté exceptionnelle et équipaient des moulins jusqu’en
Nouvelle- Zélande ! La carrière des Molières a produit,
estime-t-on, de 100 000 à 200 000 meules en sept siècles
d’exploitation. Les meules de la région étaient acheminées jusqu’au
port de Rouen pour être exportées par vaisseaux.
Cette roche dure et inaltérable est née d’une réaction physicochimique de cimentation au début de l’ère tertiaire : sur la couche des sables de Fontainebleau, le quartz s’est mélangé au calcaire déposé au fond du Bassin Parisien par l’alternance de la mer et des formations lacustres d’eau douce. Les pluies ont dissous le calcaire ne laissant que la silice, minéral courant le plus dur qui soit.
Du fait qu'elle est non gélive et résistante à l’érosion, on l’adopta très vite pour réaliser
fondations et enrochements de ponts. La Belle Époque a signé
l’avènement de ce matériau constitutif de villas bourgeoises. La
roche était alors encore relativement abondante. en effet,
les carrières de la région sont exploitées pour les pavés de grès
mais elles doivent d'abord extraire les couches à meulière avant
d'atteindre le grés. Dans
notre région, les traces de son usage remontent à quelques
millénaires. Associée au calcaire et au grès, on retrouve la meulière
dans les vestiges de tumuli de l’âge du Bronze. À la période antique,
elle apparaît dans des aménagements de drainage observés à
Saint-Pierre-du-Perray (91). On la trouve appareillée et maçonnée
dans des monuments du second Moyen Âge, notamment les ruines de
l’abbaye des Vaux de Cernay, des églises du XII siècle… Ses qualités
esthétiques associées à d’autres matériaux sont mises en valeur à partir de la
Renaissance pour souligner certains traits architecturaux. Source :
emprunt de passages de l’article de
Patrick Blanc dans l'Echo du Parc [de Chevreuse] n°66 (juin 2015)
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48 ans
institut Amerigo Vespucci, baccalauréat
présidente du conseil de la république italienne
elle a dit : " Je suis une mère, je suis catholique, je suis italienne et tout cela vous ne me l'enlèverez pas "
53 ans
université de Lille, docteur en sciences économiques
députée française Europe Ecologie Les Verts / Nouveau Front Populaire
elle a dit : " La rentabilité [ des agriculteurs ], j'en ai rien à péter "