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13 décembre 2021

28 novembre 2021

Fraude sociale - il suffit de compter sur ses doigts

© SRPCEN

67 millions d'habitants en France

75,2 millions de bénéficiaires de l'assurance maladie

donc

8,2 millions (75,2 - 67) de bénéficiaires indus


soit 50 milliards d'euros par an

27 novembre 2021

Les 70 cheminées de l'institut Lavoisier à Versailles - quelques précisions

Cheminées de l'institut Lavoisier © ACTU78

Pour ceux qui ne sont pas encore au courant et qui n'ont pas lu l'article paru dans la livraison du 24 novembre de l'hebdomadaire TLN, l'histoire est la suivante :

L'institut Lavoisier, sis au 45, boulevard des Etats-Unis à Versailles, est sous la tutelle de l'Université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ) et du CNRS. Il s'adonne à des recherches de haut niveau sur la synthèse organique, les molécules, interactions et matériaux, l'électrochimie et physicochimie aux interfaces et manipule à cette fin des produits radioactifs dans ses laboratoires.

Il y aura bientôt deux ans, des cheminées sont apparues sur le toit du laboratoire, au nombre de 70 environ. Plus récemment s'est développé un émoi grandissant basé sur la suspicion que s'échapperaient de ces cheminées des gaz et des produits radioactifs. Les syndicats de copropriétaires des immeubles d'habitation du voisinage se sont mobilisés et ont saisi la Mairie, l'Université et la Préfecture. L'association SAVE s'est emparée du sujet et a agi de concert. Ces actions se sont heurtées à une absence de réponse des organismes de tutelle, jugée scandaleuse et accroissant la suspicion. 

Les investigations menées personnellement par Claude Ducarouge, président de SAVE, ont mis en évidence de notoires irrégularités par rapport aux normes et obligations de contrôle édictées notamment par l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).

A l'occasion de l'Assemblée Générale de l'association deBange-Houdon tenue ce matin 27 novembre au musée Lambinet, où sont intervenus le maire du Chesnay-Rocquencourt et celui de Versailles, un point a été fait sur le sujet par François de Mazières, maire de Versailles, dont nous avons retenu ce qui suit.

L'institut Lavoisier, bien qu'installé sur la commune de Versailles, dépend de l'Etat et n'est pas soumis au PLU (situation identique à celles des unités réfrigérantes construite par le Château dans le pavillon des Fontainiers rue Robert de Cotte, qui ont suscité un émoi de même nature). C'est donc à bon droit que l'institut n'a déposé aucune demande de permis de construire ni aucune déclaration de travaux à la Mairie. En conséquence, la Mairie ne peut, par exemple, ordonner leur démolition.

Le maire de Versailles, conscient, entre autres, de ses responsabilités en matière de santé publique, s'est dès l'origine employé à demander des explications, qu'il n'a pas plus obtenues que les syndics et associations. Il a indiqué avoir personnellement appelé à deux reprises le directeur de l’UFR de Sciences pour obtenir des garanties et demander que soient reçus Claude Ducarouge et une délégation de riverains. Le directeur de l’UFR s’est voulu rassurant en garantissant que le laboratoire ne présentait aucun risque et il s’est engagé à recevoir les personnes citées. Toutefois, devant l’absence de mise en œuvre de ce dernier engagement, le maire a écrit au président de l’UFR pour lui redemander des explications.

On aurait appris au passage que ces cheminées résulteraient du simple rehaussement de souches (jusque-là peu visibles) servant aux extractions des laboratoires. Ainsi, le problème sanitaire, s'il existe, remonterait à loin.

Conclusion : la guerre contre les cheminées mystérieuses, digne de la geste du héros de Cervantès, continue. La médiatisation conjuguée aux actions persévérantes de la Mairie, des associations et des riverains devrait finir par déboucher sur une mise à plat du sujet et à la mise en œuvre par l'institut Lavoisier, sous le contrôle de ses autorités de tutelle et de l'ASN, des corrections qui apparaîtraient nécessaires. Il faudra évidemment rendre public le diagnostic et le détail des mesures prises ainsi que leur calendrier d’exécution.


15 novembre 2021

Grignon (suite 2) - l'Etat renonce à la vente à un promoteur privé

Château du domaine de Grignon © Le Figaro

Selon Le Figaro (15/11/2021) relayant une information de la préfecture des Yvelines et une déclaration de Julien de Normandie, ministre de l’Agricuture et ancien d’AgroParisTech, l’Etat met fin à son projet de vente, fortement contesté, du domaine de Grignon au promoteur Altarea Cogedim. Une nouvelle procédure de cession serait lancée au second semestre 2022.

C’est une victoire pour les opposants au projet qui ont manifesté en septembre 2021, et notamment de nombreux élus ainsi que les associations Grignon 2026, Yvelines Environnement et deBange-Houdon.

Communiqué de Grignon 2026

C’est une belle victoire que nous vous devons. Votre mobilisation, avec celle des élus locaux et nationaux, des étudiants, des scientifiques et de nombreux professionnels du secteur a payé. Elle est le signe que dans une lutte de terrain, il ne faut jamais baisser les bras. Bien sûr, nous avons gagné une bataille, mais notre combat n’est pas fini. La préfecture annonce un report de la procédure au second semestre 2022 : l’État n’a pas encore été convaincu par notre proposition. Depuis 2015, nous portons avec nos camarades du CFSG un projet de centre international d’échanges et d’informations autour de l’agriculture, l’alimentation et l’environnement à Grignon. Le temps est peut-être venu pour l’État de prendre en compte notre proposition, et vous pouvez compter sur nous pour faire notre possible pour peser dans la suite des négociations. Bravo encore à chacun(e) d’entre vous et merci pour votre soutien, c’est grâce à vous que nous avançons. Vive Grignon !

Communiqué du préfet des Yvelines


Voir sous le même titre dans ce blog les articles du 15 et du 11 septembre 2021

5 novembre 2021

Assemblée Générale de deBange-Houdon le 27 novembre 2021 - invitation/convocation

 


musée Lambinet ⓒVersailles-Tourisme

samedi matin 27 novembre 2021

à 10h00 précises (accueil à 9h45)

à l'auditorium du musée Lambinet

avec l'aimable participation de

Monsieur Gwilherm Poullennec

délégué territorial Yvelines de l’association L’Outil en Main

Monsieur Richard Delepierre

maire du Chesnay-Rocquencourt

Monsieur François de Mazières

maire de Versailles, président de Versailles Grand Parc


 télécharger :

AG du 27/11/2021 - invitation/convocation

invitations et convocations seront adressées par courriel ou par la poste

AG du 27/11/2021 rapport du conseil d'administration à l'AG

formulaire de cotisation

formulaire de procuration



1 novembre 2021

Notes de lecture : Le Monde Sans Fin - Jean-Marc Jancovici / Christophe Blain - un implacable bon sens appliqué à l'énergie et au climat, en format BD

Cette BD éditée chez Dargaud remplira d'aise les amateurs du concept "...pour les nuls", qui font leur miel d'explications simples commme seuls savent en dispenser les esprits supérieurs. 
A partir de documentations des plus sérieuses, l'ouvrage présente des exercices de comptage sur les doigts et de règles de trois aboutissant à des mises en perspective saisissantes dont feraient bien de s'inspirer les Diafoirus, les Nostradamus et autres prophètes professionnels du bourrage de crâne qui prospèrent sur l'écologie bien-pensante.
Blain est le scénariste dessinateur, célèbre notamment pour être l'auteur de la série Blueberry.
Quant à Jancovici, il est diplômé de l'Ecole Polytechnique et celle des Télécom, ce qui, certes, ne suffit pas à en faire quelqu'un de bien. Il cumule les qualités d'ingénieur, d'enseignant et de conférencier. C'est un esprit pénétrant un brin provocateur. Du temps où il était employé à l'ADEME, il a créé la méthode du "bilan carbone" devenue une référence mondiale. Il est le fondateur du cabinet Carbone 14 et du think tank The Shif Project. Sa bibliographie est abondante. Ses conférences sont disponibles sur Youtube. Il est doué de ce talent particulier de produire des démontrations simples et concises qui laissent souvent ses interlocuteurs sans voix. Une mémorable audition devant le Sénat en mars 2012 en a été l'illustration. 
Ci-après une planche de la BD en question, 
juste pour se rendre compte de la présentation du contenu :



18 octobre 2021

Conseil de quartier Notre-Dame - permanences place du Marché

Ces permanences, instaurées il y a de nombreuses années, permettent des contacts sympatiques avec les chalands. 

Les conseillers écoutent leurs observations, leur livrent des explications et des informations, enregistrent leurs doléances quand il y en a ainsi que leurs suggestions et même - cela arrive - l'expression de leur satisfaction.

17 octobre 2021
17 octobre 2021
                        
Prochaine permanence dimanche 5 décembre.


16 octobre 2021

Nouvel office de tourisme place Lyautey à Versailles

C'est un magnifique projet qui vient d'être dévoilé. Dans deux ans l'office de tourisme de Versailles sera implanté face à la gare Versailles Château.

Vues d'artiste du futur office de tourisme place Lyautey à Versailles© DR





Philippe Chiambaretta, architecte et fondateur de PCA-Stream, est l’auteur du pavillon. Nicolas Gilsoul, architecte paysagiste, est l’auteur du bosquet dans lequel figurera une statue de Molière par Xavier Veilhan. Le coût est de 4 millions d'euros. Livraison prévue fin 2023.


14 octobre 2021

Fée Electricité - PRM/SMR - il ne faut jamais désespérer

 

Petit Réacteur Modulaire (PRM) ou "Small Modular Reactor (SMR) 

© L'Usine Nouvelle

Nous sommes certains que ce sont les nombreux articles de ce blog en faveur du nucléaire comme nécessité économique et facteur environnemental essentiel de la décarbonatation pour une écologie responsable, en passant par la dénonciation de la décision stupide de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim et la dénonciation des excès en matière d'énergies dites renouvelables (vent, soleil) intermittentes, non pilotables et destructrices du paysage, que ces articles, donc, ont amené le président de la République à proner maintenant le nucléaire.

Ainsi, dans le plan "France 2030", présenté le 12 octobre, le chef de l'État a annoncé la construction de "SMR", des réacteurs modulaires nouvelle génération. Ces "mini-centrales" viendraient en appoint des centrales classiques.

"Nous devons faire émerger en France d’ici à 2030 des réacteurs nucléaires de petite taille, innovants et avec une meilleure gestion des déchets", a-t-il déclaré, en annonçant qu'une partie des 30 milliards d'euros d'investissement prévus par le plan France 2030, allait être allouée à la sûreté du nucléaire et à la réduction des déchets.

Quelles que soient les raisons qui ont poussé le chef de l'Etat à changer soudain d'avis, au préjudice de sa ministre Madame Pompili qui ne sait plus très bien quelle cause elle doit défendre, nous nous en félicitons.

Le nucléaire revient donc en faveur, sous la forme d'une fausse nouveauté technologique au demeurant bien sympathique : les Petits Réacteurs Modulaires (PRM), qui sont encore plus formidables quant on les désigne en anglais par SMR (Small Modular Reactors). Quand c'est petit, c'est gentil, ça ne fait de mal à personne.

Ces appareils utilisant la fission nucléaire existent depuis longtemps, sauf en France où l'on ne s'y intéresse que depuis 2017. Ils équipent des navire, des sous-marins, des usines de dessalement, etc. Les unités fournissent une puissance comprise entre 10 et 300 Mw (contre 1000 Mw pour une centrale conventionnelle. Elles peuvent être construites à la chaîne en usine puis installées sur site.

Sans être un grand savant atomiste, on peut penser que 10 mini-centrales de 100 MW devraient poser autant de problèmes aux anti-nucléaires dogmatiques qu'une centrale conventionnelle de 1000 Mw, du point de vue des risques de contamination et du stockage des déchets notamment. Ceci pour dire que c'est avec habileté qu'on réintroduit le nucléaire, en fixant l'attention sur quelque chose qui serait innovant et petit. Egalement personne ne parle pour l'instant de ce sujet obscène qu'est le coût de construction, d'entretien et de démantellement à comparer à celui des éoliennes par exemple, comparaison dont le résultat pourrait d'ailleurs être surprenant.

L'essentiel est le retour en grâce du nucléaire. Enfin !

6 octobre 2021

Mission Locale Intercommunale de Versailles (MLIV) – inauguration des nouveaux locaux


voir les noms dans l'introduction ci-dessous © VGP



La MLIV, qui est en phase de développement accéléré, a inauguré le 29 septembre ses nouveaux locaux dans l'immeuble d'activités tertiaires "Les Docks" au 143, rue Yves Le Coz. Ces locaux étaient précédemment occupés par l'Ordre de Malte. Ils ont été profondément rénovés.

Cette cérémonie s'est déroulée en présence des personnalités suivantes (sur la photo, de gauche à droite) : Samuel Vanhoutte, directeur de la MLIV - Didier Baichère, député des Yvelines - Sylvie Piganeau, maire adjoint de Versailles et conseillère régionale d'Île-de-France - Béatrice Rigaud-Juré, présidente de la MLIV, conseillère municipale de Versailles et conseillère communautaire de VGP - Martin Lévrier, sénateur des Yvelines - François de Mazières, maire de Versailles et président de VGP – Raphaël Sodini, préfet délégué pour l’égalité des chances auprès du préfet des Yvelines - Jean-Noël Barrot, conseiller régional d'Île de France et député des Yvelines.

Qu’est-ce que la MLIV ?

Si la politique de l’emploi est essentiellement nationale, l’emploi relève de la compétence des communes. Les EPCI tels que la communauté d’agglo VGP n’ont pas compétence en termes d’emploi mais toutes compétences en termes de développement économique. Ces compétences sont évidemment complémentaires et interactives.

Les missions locales pour l’emploi des jeunes ont été créées en 1981 par Pierre Mauroy et couvrent l’ensemble du territoire. C’est l’Etat qui les finance en grande partie.

La MLIV est la Mission Locale Intercommunale de Versailles.

Les régions ont une mission de formation qu’elles délèguent en partie aux missions locales. La Région Île de France participe ainsi au financement de la MLIV. Enfin, 18 communes partenaires dans VGP assurent également leur part de financement, par un versement unique de VGP.

Les missions locales ont un statut associatif, avec un conseil d’administration et un président qui rend compte à l’Etat représenté par le préfet et aux autres financeurs.

La MLIV est présidée - à titre bénévole - par Madame Béatrice Rigaud-Juré, conseillère municipale de Versailles et conseillère communautaire de VGP. Les conseillers sont au nombre de 18 sous la direction de Monsieur Samuel Vanhoutte, directeur. Le budget annuel est d’environ 1 million d’euros. La structure est au service des jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans bagage ou avec peu de bagage et en recherche d’orientation, de formation et d’emploi. En 2020 ce sont 1 800 jeunes qui ont été accompagnés. Les dispositions du Plan de Relance et de la Garantie Jeune sont mises en œuvre.

Béatrice Rigaud-Juré - parcours

Sa carrière professionnelle s’est déroulée au Ministère de l’Equipement et au Quai d’Orsay où elle a occupé des postes variés. Elle a été membre de la délégation du Ministère des Transports à Bruxelles, représentante du ministère de l’Equipement dans les commissions intergouvernementales franco-italiennes du tunnel du Mont Blanc et du Lyon-Turin-Ferroviaire. Elle s’est ainsi forgé une compétence transports/écologie de haut niveau. Parallèlement elle a été présidente de l’organisme de gestion de Saint-Jean-d’Hulst, responsable des finances et de l’immobilier. Elle est une technicienne reconnue, également juriste et diplomate. C’est au début de la mandature actuelle qu’elle s’est vu confier le poste de président de la MLIV précédemment tenu par François-Xavier Bellamy élu entre-temps député européen.  Détail généalogique, son aïeul Emile Boutmy est le fondateur en 1872 de l’Ecole libre des Sciences Politiques devenue Sciences Po.



29 septembre 2021

Paris-Saclay - réunion associations du 28 septembre 2021



La réunion tenue hier en visio-conférence s'est appuyée sur une présentation agréablement illustrée téléchageable par le lien suivant :

Présentationréunionassos28092021 (calameo.com)

Dans les questions/réponses nous avons relevé :

  • deux protestations, dont la nôtre, contre l'anglomanie navrante et ridicule qui règne dans les appellations : Playground, Hacker House, Co-living, Learning Center, etc. La défense de la langue française devrait s'imposer, au moins dans la toponymie, sur ce campus d'excellence. Le motif qu'on attirera ainsi plus d'étudiants étrangers paraît bien naïf ;
  • les stationnements sécurisés pour vélos sont mal conçus ou insuffisants et c'est maintenant, en phase de construction ou de finition, qu'il est impératif d'y remédier ; même si les permis de construire ont été délivrés il y plusieurs années dans le respect des normes de l'époque, il faut se mettre au niveau des normes actuelles, voire les dépasser quand le bon sens le commande ;
  • le programme d'actions dans la Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestiaire (ZPNAF) est surveillé de près. Une question a porté sur les compensations en matière de faune. Une autre, la nôtre, a porté sur le rôle de la Société du Grand Paris (SGP) au sujet de l'impact en matière de préservation des zones agricoles des options aérien/au sol/souterrain pour la ligne 18 ; il en est ressorti que ces questions sont traitées par le biais des enquêtes publiques (voir article du 28 juillet dans ce blog) ;
  • les récentes déclarations du député de l'Essone Cédric Villani opposé à la partie Ouest de la Ligne 18 n'engagent que lui personnellement et non une commission à laquelle il participerait.
Le compte rendu établi par l'EPAPS sera publié dans ce blog lorsqu'il aura été communiqué.

28 septembre 2021

Le Chesnay-Rocquencourt - Plan de Déplacement Urbain - réunion publique du 20 septembre




Une réunion publique de haute tenue a eu lieu le 20 septembre à la Grande Scène pour présenter le Plan de Déplacement Urbain établi par le bureau d'études Egis.

Les visuels utilisés sont à télécharger par le lien ci-dessous

20/09/21 Plan de Déplacement Urbain

Les conclusions affichées sont :

  • Schéma directeur Vision cible 2026
  • Des études détaillées complémentaires nécessaires
  • Enjeux sécurité et mieux vivre ensemble
  • Un investissement important pour notre commune autour de 9 millions d’euros
  • Développement équilibré, ni «tout voiture » ni « tout vélo »
  • Un programme pluriannuel pour assurer lacohérence de l’ensemble
  • Une démarche collaborative 
  • Des subventions importantes, à concrétiser
On notera sur les diapos 18 et 19 les coûts unitaires de différents aménagements de voirie. Nous saluons particulièrement cette bonne initiative qui satisfait notre demande constante - mais rarement satisfaite - de toujours indiquer son coût, élément essentiel à prendre en compte quand on présente et discute un projet ou le détail d'un projet

Une précision semble avoir échappé à Egis : les voiries qui marquent la frontière entre le Chesnay-Rocquencourt et Versailles appartiennent à Versailles, trottoirs compris, à partir des façades côté Chesnay. Les aménagements cyclables de ces voiries relèvent donc de la commune Versailles. Les cyclistes chesnaycourtois sont néamoins les bienvenus et il est pertinent d'en tenir compte dans le plan.

Comme précisé dans les conclusions ci-dessus, la Ville se défend de viser un "tout vélo".

27 septembre 2021

L 'Association Les amis des forêts de Versailles et Fausse-Repose invite aux "rendez-vous de la forêt"

 Pierre Desnos, président des Amis des forêts de Versailles et Fausses-Repose, communique :


Egalement, en liaison avec VEI, la traditionnelle randonnée-découverte de la forêt de Fausses-Reposes ayant pour thème "Climat,eau et santé des arbres" aura lieu dimanche 24 octobre ( 8 km, 3 heures, rendez-vous à 14 h au parking de la Porte Verte en face de la station Total). C'est gratuit.




11 septembre 2021

Grignon - massacre annoncé d'un site patrimonial et scientifique remarquable, propriété de l'Etat

Le château du domaine de Grignon - AgroParisTech ©CFSG


Manifestation des opposants le 11/09/2021 - les élus ©Manon Varaldo

Haut lieu de la recherche agronomique depuis qu’y a été fondée la première école d’agronomie en 1827, le domaine de Grignon, situé sur la commune de Thiverval-Grignon dans la plaine de Versailles, traversé par le ru de Gally, est l’un des centre d’AgroParisTech. Il comprend un château d’époque Louis XIII, un arborétum bicentenaire, une forêt, des cultures et une ferme expérimentales, une halle technologique, etc. Le tout sur 300 hectares en zone agricole. Les élèves d’AgroParisTech y effectuent leur première année de cursus de formation d’ingénieur. Il est fréquenté par environ 400 étudiants, chercheurs, enseignants et personnels. On y trouve une quinzaine d’UMR (Unité Mixte de Recherche) et d’UFR (Unité de Formation et de Recherche). Il abrite aussi un musée du vivant et l’inestimable collection de fossiles du Lutétien de la Falunière.

Ce centre doit déménager pour la rentrée prochaine sur le campus AgroParisTech du plateau de Saclay, dans le cadre d’un regroupement prévu de longue date.

L’Etat, propriétaire, a mis le domaine en vente. Une association "Grignon 2000 a été créée en 2000 suite à la tempête de 1999. En 2015 a vu le jour un projet de cession au club de football qatari PSG. Le projet du PSG, irrespectueux de la valeur du site, a soulevé des protestations auxquelles s’est associée, dès l’origine, l’association Yvelines Environnement dont l’un des objets majeurs est la protection des sites, présidée par Françoise Jeanneret.Yvelines Environnement a un administrateur dans "Grignon 2000" en la personne de Patrick Menon. L’affaire n’a finalement pas été conclue avec le PSG.

Le dernier avatar est un appel d’offres dont les conditions sont singulières et fortement contestées, que le promoteur Altarea-Cogedim a remporté courant août 2021. Les contours du projet Altarea-Cogedim sont des plus flous, dans un schéma qui est forcément celui d’un promoteur immobilier dont l’objectif, conforme à ce métier, est la rentabilité.  Le contrat de cession doit être conclu fin septembre. Un autre projet était en compétition, nommé Grignon 2026, porté par l’association Grignon 2000, qui regroupe des anciens élèves de Grignon et la communauté de commune Cœur d’Yvelines, afin de réaliser un centre international dédié à l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Le jugement des offres est totalement opaque. Le projet Grignon 2026 a été écarté sans explications. L’affaire a été traitée en catimini pendant le mois d’août, période propice.

Une grande manifestation de protestation s’est tenue aujourd’hui 11 septembre sur le site, devant la grille, qui a réuni 400 personnes dont une trentaine d’élus et de personnalités de tous bords. De nombreux personnels de gendarmerie avaient été mobilisés, ce qui est un indice témoignant de la vigilance de l’Etat sur un sujet qu’il sait brûlant.

Parmi de nombreuses interventions, toutes brèves et pertinentes pour dénoncer la situation consternante, l'opacité, le mercantilisme favorisé par l'Etat et la prise à rebours de ses préoccupations écologiques, environnementales et patrimoniales tant vantées, on notera celles Nadine Gohard (maire de Thiverval-Grignon), Mathieu Baron (Grignon 2000), Bertrand Houet (président de Cœur d’Yvelines), Joséphine Kollmansberger (maire de Plaisir et vice-présidente du conseil départemental 78, déléguée à l’environnement), et de la sénatrice Sophie Primas qui s’est déclarée mandatée par Gérard Larcher. Les chefs de file écologistes Yannick Jadot et Delphine Batho, ancienne ministre de l’écologie, se sont également exprimés. Des témoignages d'associations et d’étudiants agro, spontanés et touchants, ont été entendus.

On dit que Pierre Bédier, président du conseil départemental 78, serait disposé à acquérir la forêt du domaine.

On a entendu, au micro, deux informations tellement stupéfiantes qu’elles nécessitent d’être sérieusement valdées. La première est qu’un fonctionnaire parachuté à AgroParisTech revendique la légitimité d’être le porte-voix de l’école dans cette affaire, alors qu’il n’aurait jamais consulté quiconque, du moins parmi les élèves. La seconde est que le règlement de l’appel d’offres interdirait aux concurrents ayant déposé une offre d’exercer un quelconque recours, ce qui serait, pour le moins, une énormité.

Dans la foulée de la manifestation, les médias électroniques en ont rapporté la teneur. On lira avec intérêt les articles à télécharger par les liens suivants :

https://actu.fr/ile-de-france/thiverval-grignon_78615/yvelines-mobilisation-suivie-devant-le-domaine-agronomique-de-thiverval-grignon_44819757.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/yvelines/dans-les-yvelines-un-rassemblement-contre-la-cession-du-domaine-de-grignon-2246719.html

https://www.leparisien.fr/yvelines-78/une-aberration-ecologique-400-manifestants-reunis-contre-la-vente-du-domaine-de-grignon-a-un-promoteur-11-09-2021-TDAZPJHMTBGURFCT6KLBR7FQMU.php

https://reporterre.net/Grignon-l-Etat-brade-un-magnifique-domaine-de-recherche-publique-a-un-promoteur


Voir aussi le cri au scandale de Didier Rykner dans la Tribune de l'Art du 11 août 2021.

Le domaine national de Grignon livré à un promoteur - La Tribune de l'Art (latribunedelart.com)


6 septembre 2021

Sûreté - faux policier - démarchage abusif

Séverine Kergozien, gardien de la paix, DCSP DSP78 circonscription de Versailles, communique sur deux évènements récents :

Faux policier.

L’auteur (homme européen âgé d’environ 47 ans) a sonné au domicile d’un habitant en se présentant comme un policier en mission de lutte contre les vols dans les pavillons. Non muni du brassard police et dans l’incapacité de présenter une carte professionnelle face à la demande de la victime, l’individu a pris la fuite à bord d’un véhicule Peugeot 206.

 

Démarchage à domicile.

Les auteurs ( un homme et une femme âgés d’environ 54 ans) circulent à bord d’une camionnette Mercedes.

Les deux comparses n’hésitent pas à se présenter au domicile des personnes et à proposer à la vente des matelas de mauvaises qualité à des prix exorbitants.

 

Si vous êtes victime de ce type d’agissement, signalez immédiatement les faits au "17" en essayant de communiquer le plus de renseignements possible sur l'auteur (description physique et vestimentaire et direction de fuite, éventuel véhicule remarqué (marque, couleur, plaque)

Retrouvez les conseils de prévention et l'actualité sécurité de votre commissariat sur Twitter, @PoliceNat78000.

22 août 2021

Lexicographie : les "talibans" - plus un petit rappel historique sur cette engeance


Un "talib" désigne, en arabe, un étudiant. Le pluriel en arabe est "taliban", comportant le suffixe "-an" qui marque le pluriel pour les êtres animés. 

L’ignorance et l’idiotie transmissives, notamment des journalistes francophones, a fait entrer dans le langage commun le substantif « taliban » au singulier (« un taliban ») et « talibans » au pluriel, également fautif puisque le « -s » final est redondant avec le « -an » marquant déjà le pluriel. Dans la même veine, les savants qui ne maîtrisent pas l’allemand écrivent « un Länder » ou « des Länders » pour désigner les états composant la République Fédérale d’Allemagne, alors qu’il faudrait écrire « un Land » et « des Länder », à la rigueur « des Lands ». 

Pour revenir aux talibans (soyons lâchement respectueux de l’usage fautif de ce substantif), le pire est la création de la forme adjectivale « taliban/talibane » employée dans des expressions telle que « l’Etat taliban » ou « la rébellion talibane ». Horresco referens.

Les talibans au sens primitif sont des étudiants ou des chercheurs, le plus souvent en théologie mais pas exclusivement. Ces chercheurs ne se sont jamais beaucoup distingués dans des disciplines telles que la physique quantique ou la biologie moléculaire. En revanche, ils excellent dans des spécialités telles que lapidation, mutilation, pendaison et décapitation.

                  Etudiant-chercheur (en théologie ?) © L’Opinion


Lapidation d’une femme © Ladepeche

Les talibans afghans, musulmans sunnites, majoritairement Pachtounes l’une des quatre ethnies de l’Afghanistan, d’inspiration fondamentaliste wahabite, issus de camps de la zone tribale au Pakistan, sont apparus fin 1994 à Kandahar revendiquant la résistance à l’occupant russe et financés par le Pakistan. Ils ont conquis Kaboul en 1996 et formé l’Emirat Islamique d’Afghanistan, écarté lors du début de l'intervention américaine en 2001, organisation classée terroriste par de nombreux pays (parmi lesquels ne compte pas la Chine), dirigée successivement par le fameux mollah Omar, mort probablement en 2015, et par l'actuel Haibatullah Akhundzada proclamé commandeur des croyants en 2016. Oussama ben Laden, chef d’Al Qaida, était proche du mollah Omar. Le célèbre commandant Massoud, moudjahidin anti-soviétique, surnommé le Lion du Panchir, était opposé au mollah Omar et aux talibans. Son fils poursuit aujourd'hui son action contre le régime taliban.

La réalité historique est évidemment plus complexe. La situation consécutive au retrait des Américains en août 2021 entraînant immédiatement la reprise du pouvoir par les talibans ne sera pas évoquée ici.


Afghanes de Kaboul avant les talibans © Valeurs Actuelles


5 août 2021

JO 2024 - épreuves équestres au château de Versailles


Vue d’artiste du site des épreuves ©sportbusinessmag.com

Yvelines Environnement nous a fait parvenir un très intéressant document communiqué par un de ses membres.

Il s'agit de la "Demande d’examen au cas par cas préalable à la réalisation éventuelle d’une évaluation environnementale Article R. 122-3 du code de l’environnement". On passera sur les austères formulaires Cerfa pour consulter directement l'annexe intitulée "Aménagement du site d'épreuves olympique et paralympique dans le parc du château de Versailles".

Cette annexe, établie par Urban Eco Scop, bureau d'ingénierie spécialisé en environnement, expose l'état des lieux, notamment quant à la faune et à la flore, et indique les précautions à prendre sur la surface du château dévolue aux épreuves équestres. Le degré de précision de l'étude réalisée est étonnant et remplira d'aise les amateurs et les spécialistes. Cette approche rassurera sur les bonnes intentions - au stade actuel - pour que ne subsiste aucune trace significative une fois que sera passé l'évènement. A suivre avec attention.

télécharger

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/f01121p0157-min.pdf


4 août 2021

Coronavirus - le message abscons de la Licra sur les affiches Decaux

 "En m'associant à la peur d'un virus, on donne un visage au racisme"

C'est signé "Anne" sous son supposé portrait, celui d'une femme blanche, sans doute hétérosexuelle mais ce n'est pas indiqué, portant un prénom chrétien et s'exprimant en français. Elle se serait exprimée en latin, ce n'aurait pas été moins impénétrable.

Qu'a donc voulu dire Anne ? 

Le commanditaire de cette campagne est la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme plus connue sous son acronyme Licra.

En fouillant (et c'est sans doute l'objectif de la présentation énigmatique) on comprend que, par un chemin tordu et une métaphore improbable récupérant le sujet en vogue du virus, il s'agit de combattre le racisme victimisant les non-blancs. Le racisme inverse contre les blancs est ignoré et tout autant l'antisémitisme.

portion centrale de l'affiche Decaux sur abribus

La Licra est une officine subventionnée par l'Etat à hauteur de 500 000 euros par an. Du bon usage de l'argent public !

Il est moins que certain que cet investissement financé par le contribuable va favoriser la vaccination Covid qui est à la peine.

28 juillet 2021

Enquête publique - Ligne 18 - modifications partie Ouest - observations déposées par deBange-Houdon

télécharger par le lien ci-dessous

28/07/21 - Ligne 18 - EP - observations deBange-Houdon

Nos observations, ainsi que toutes celles qui ont été déposées, peuvent être consultées pendant un temps limité sur le site de l'enquête publique dont le lien a été communiqué dans l'article du 30 juin 2021 de ce blog. 

Nos observations sont enregistrées sous le n° 286.

Voir les articles du 27/07/2021 et du 30/06/2021 sur le même sujet.

27 juillet 2021

Ligne 18 - comparaison du coût des différentes solutions de génie civil : aériennes et souterraines

Nous communiquons ci-après deux précieux documents à télécharger qui permettent d'évaluer l'impact financier des différentes solutions de génie civil qui font débat, à savoir : "viaduc", "au sol", "tranchée ouverte", "tranchée couverte", "tunnel".

Pour exprimer un avis pertinent sur un projet, il n'est pas inutile de "savoir combien ça coûte" et de mettre les choses en perspective sur le plan financier. Ce principe de bon sens est presque toujours négligé dans l'examen des projets financés par l'argent public, y compris dans le quotidien des petits projets municipaux.

Le premier document figure dans le pléthorique dossier de l'enquête publique du 28 juin au 3 juillet 2021 sur la modification de la partie Ouest de la Ligne 18. On y trouve deux chiffres en estimation valeur 2020 : coût total : 4 427 millions d'euros, dont infrastructure : 1 662 millions d'euros.

28/06/21 - L18 - appréciation sommaire des dépenses

Le second document, que nous avons obtenu directement de la Société du Grand Paris, est tout récent et vient d'être versé au dossier. Il présente une estimation du coût au kilomètre des différentes solutions de génie civil. Ainsi, en tablant sur une longueur de 5 km pour le tronçon controversé pour lequel la modification sur laquelle porte l'enquête publique consiste à passer de la solution "viaduc" à la solution "au sol", une solution "tunnel" qui satisferait les agriculteurs autant que les défenseurs de la nature et du paysage entraînerait une plus-value de 5 x (52,7 - 20,4) = 162 millions d'euros par rapport à la solution "au sol" proposée. Cette plus-value représente 3,7 % du coût total du projet et 9,7 % du coût du génie civil.

22/07/21 - L18 - comparaison des coûts des différentes solutions de génie civil

Si ce calcul de coin de table conduit à une appréciation correcte des ordres de grandeur, n'est-il pas raisonnable de choisir la solution "tunnel" qui préserve la nature ? C'est le moment ou jamais. Dans quelques décennies il sera trop tard pour regretter d'avoir fait le mauvais choix.

voir dans ce blog l'article du 30 juin 2021 "Enquête publique - Ligne 18 - modifications partie Ouest" qui donne le lien pour accéder à la totalité du dossier de l'EP en cours



26 juillet 2021

Enquête publique - Ligne 18 - enquête parcellaire concernant l'entrée dans Versailles - rapport d'enquête

Il s'agit du rapport établi par le commissaire enquêteur de l'enquête publique parcellaire ouverte du lundi 3 mai 2021 au vendredi 28 mai 2021 inclus, objet de l'article du 23 mai dans ce blog.

24/06/21 - Ligne 18 - EP parcellaire du 28 mai - rapport du commissaire enquêteur

NB : il ne s'agit pas de l'EP en cours portant sur les mofications de la partie Ouest de la Ligne 18, qui sera fermée le 30 juillet, annoncée dans l'article du 30 juin de ce blog.

18 juillet 2021

Géopolitique - émeutes en Afrique du Sud - analyse de Bernard Lugan

                                                                            © France 24 

L’historien Bernard Lugan, fondateur et directeur de la publication L'Afrique réelle, distribuée par courrier électronique sur abonnement, analyse les émeutes-pillages qui secouent la République d’Afrique du Sud depuis le 8 juillet 2021. Elles ont été déclenchées par la fraction pro-Zuma d’ethnie Zulu qui a pour objectif de déstabiliser la présidence de Cyril Ramaphosa auquel elle reproche d’avoir évincé l’ancien président, son leader Jacob Zuma, en 2018.

 

En voici un extrait qui décrit le déclin vertigineux et probablement inexorable de la République d’Afrique du Sud qui était, juqu'à la transition De Klerk / Mandela en 1994, le pays le plus prospère de l’Afrique australe. Ce même sort funeste avait frappé, selon un scénario similaire, la Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe) deux décennies plus tôt.

 

Début de citation

 

En réalité, depuis 1994, l’Afrique du Sud vit sur l’immense héritage légué par le régime blanc. Ses nouveaux maîtres de l’ANC n’ayant pas réalisé les nécessaires et colossaux investissements qu’il était pourtant urgent de faire afin de simplement maintenir les capacités de production. En plus de cela, le climat social a découragé les éventuels investisseurs qui ont préféré faire « glisser » leurs activités vers des pays plus fiables.

 

L’agriculture avait, elle aussi, perdu plusieurs centaines de milliers d’emplois avant le coup mortel porté aux fermiers le mardi 27 février 2018, quand le parlement sud-africain vota le commencement d’un processus de nationalisation-expropriation sans compensation des 35.000 fermiers blancs.

Résultat, au lieu de se combler, comme l’ANC le promettait  en 1994, les inégalités se sont au contraire davantage creusées. Aujourd'hui 75% des familles noires vivent  en dessous du seuil de pauvreté. Quant au chômage, il est officiellement de 30% de la population active alors que les agences indépendantes parlent de plus de 50% avec des pointes à 80% dans certaines régions. 

 

Enfin, chiffre terrible pour tous ceux qui croyaient dans l’avenir de la société « post-raciale » sud-africaine, aujourd’hui, le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994 !!! Ce qui a fait dire à un célèbre chroniqueur noir qu’au rythme auquel se décompose le pays, il va bientôt falloir  se décider à en « rendre la direction aux Boers » !!! 

 

Une remarque d’une grande profondeur car le soit disant héritage « négatif » de «l 'apartheid » a, des années durant, servi d’excuse aux dirigeants sud-africains. Or, aujourd’hui, personne ne peut plus nier qu’en 1994, quand le président De Klerk hissa au pouvoir un Nelson Mandela incapable de le prendre de force[3], il légua à l’ANC la première économie du continent, un pays doté d’infrastructures de communication et de transport à l’égal des pays développés, un secteur financier moderne et prospère, une large indépendance énergétique, une industrie diversifiée, des capacités techniques de haut niveau et la première armée africaine. Force est également de constater que, libérée de l’ « oppression raciste », la « nouvelle Afrique du Sud » fut immédiatement la proie du parti prédateur ANC dont les cadres, aussi incapables que corrompus, eurent comme objectif principal leur propre enrichissement. 

 

Aujourd'hui, l’ANC n’est plus qu’une coquille vide ayant perdu toute forme idéologique et politique. Fragmenté par une infinité de facteurs, il ne survit plus que comme machine électorale destinée à distribuer des sièges de députés à ses membres. Quant aux masses noires totalement paupérisées, elles constituent un bloc explosif potentiel dont la colère se tournera un jour ou l’autre contre les Blancs qui n’auront plus que le choix entre l’émigration ou le repli vers l’ancienne province du Cap.

 

Fin de citation