Association loi 1901 créée en 2002 ayant pour objet la qualité du cadre de vie. Périmètre : Versailles et Le Chesnay-Rocquencourt. Agit en réseau au sein de SAVE et d'Yvelines Environnement. Conseil d'administration : Alain Bertet, Tanguy Bouchaud, Michel Chatain, Inès de Pirey, Scholastique de Tarlé, Marie-Thérèse Desjardins, Michel Morgenthaler (président), Aude Tézenas du Montcel. Les articles sont rédigés par le président et n'engagent que lui.
13 décembre 2021
28 novembre 2021
Fraude sociale - il suffit de compter sur ses doigts
27 novembre 2021
Les 70 cheminées de l'institut Lavoisier à Versailles - quelques précisions
Cheminées de l'institut Lavoisier © ACTU78 |
Pour
ceux qui ne sont pas encore au courant et qui n'ont pas lu l'article paru dans
la livraison du 24 novembre de l'hebdomadaire TLN, l'histoire est la suivante :
L'institut
Lavoisier, sis au 45, boulevard des Etats-Unis à Versailles, est sous la
tutelle de l'Université de Versailles Saint-Quentin (UVSQ) et du CNRS. Il
s'adonne à des recherches de haut niveau sur la synthèse organique, les
molécules, interactions et matériaux, l'électrochimie et physicochimie aux
interfaces et manipule à cette fin des produits radioactifs dans ses
laboratoires.
Il
y aura bientôt deux ans, des cheminées sont apparues sur le toit du laboratoire,
au nombre de 70 environ. Plus récemment s'est développé un émoi grandissant
basé sur la suspicion que s'échapperaient de ces cheminées des gaz et des
produits radioactifs. Les syndicats de copropriétaires des immeubles d'habitation
du voisinage se sont mobilisés et ont saisi la Mairie, l'Université et la
Préfecture. L'association SAVE s'est emparée du sujet et a agi de concert. Ces
actions se sont heurtées à une absence de réponse des organismes de tutelle,
jugée scandaleuse et accroissant la suspicion.
Les
investigations menées personnellement par Claude Ducarouge, président de SAVE,
ont mis en évidence de notoires irrégularités par rapport aux normes et obligations
de contrôle édictées notamment par l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
A
l'occasion de l'Assemblée Générale de l'association deBange-Houdon tenue ce
matin 27 novembre au musée Lambinet, où sont intervenus le maire du
Chesnay-Rocquencourt et celui de Versailles, un point a été fait sur le sujet
par François de Mazières, maire de Versailles, dont nous avons retenu ce qui
suit.
L'institut
Lavoisier, bien qu'installé sur la commune de Versailles, dépend de l'Etat et
n'est pas soumis au PLU (situation identique à celles des unités réfrigérantes construite
par le Château dans le pavillon des Fontainiers rue Robert de Cotte, qui ont suscité un émoi de même nature). C'est donc à bon droit que l'institut n'a
déposé aucune demande de permis de construire ni aucune déclaration de travaux
à la Mairie. En conséquence, la Mairie ne peut, par exemple, ordonner leur
démolition.
Le
maire de Versailles, conscient, entre autres, de ses responsabilités en matière
de santé publique, s'est dès l'origine employé à demander des explications,
qu'il n'a pas plus obtenues que les syndics et associations. Il a indiqué avoir
personnellement appelé à deux reprises le directeur de l’UFR de Sciences pour
obtenir des garanties et demander que soient reçus Claude Ducarouge et une
délégation de riverains. Le directeur de l’UFR s’est voulu rassurant en
garantissant que le laboratoire ne présentait aucun risque et il s’est engagé à
recevoir les personnes citées. Toutefois, devant l’absence de mise en œuvre de
ce dernier engagement, le maire a écrit au président de l’UFR pour lui
redemander des explications.
On
aurait appris au passage que ces cheminées résulteraient du simple rehaussement
de souches (jusque-là peu visibles) servant aux extractions des laboratoires.
Ainsi, le problème sanitaire, s'il existe, remonterait à loin.
Conclusion
: la guerre contre les cheminées mystérieuses, digne de la geste du héros de
Cervantès, continue. La médiatisation conjuguée aux actions persévérantes de la
Mairie, des associations et des riverains devrait finir par déboucher sur une
mise à plat du sujet et à la mise en œuvre par l'institut Lavoisier, sous le
contrôle de ses autorités de tutelle et de l'ASN, des corrections qui
apparaîtraient nécessaires. Il faudra évidemment rendre public le diagnostic et
le détail des mesures prises ainsi que leur calendrier d’exécution.
15 novembre 2021
Grignon (suite 2) - l'Etat renonce à la vente à un promoteur privé
Château du domaine de Grignon © Le Figaro |
Selon Le Figaro
(15/11/2021) relayant une information de la préfecture des Yvelines et une
déclaration de Julien de Normandie, ministre de l’Agricuture et ancien d’AgroParisTech,
l’Etat met fin à son projet de vente, fortement contesté, du domaine de Grignon
au promoteur Altarea Cogedim. Une nouvelle procédure de cession serait lancée
au second semestre 2022.
C’est une victoire pour les opposants au projet qui ont manifesté en septembre 2021, et notamment de nombreux élus ainsi que les associations Grignon 2026, Yvelines Environnement et deBange-Houdon. |
Communiqué de Grignon 2026
C’est une belle victoire que nous vous devons. Votre mobilisation, avec
celle des élus locaux et nationaux, des étudiants, des scientifiques et de
nombreux professionnels du secteur a payé. Elle est le signe que dans une lutte
de terrain, il ne faut jamais baisser les bras. Bien sûr, nous avons gagné une
bataille, mais notre combat n’est pas fini. La préfecture annonce un report de
la procédure au second semestre 2022 : l’État n’a pas encore été convaincu par
notre proposition. Depuis 2015, nous portons avec nos camarades du CFSG un
projet de centre international d’échanges et d’informations autour de
l’agriculture, l’alimentation et l’environnement à Grignon. Le temps est
peut-être venu pour l’État de prendre en compte notre proposition, et vous
pouvez compter sur nous pour faire notre possible pour peser dans la suite des
négociations. Bravo encore à chacun(e) d’entre vous et merci pour votre
soutien, c’est grâce à vous que nous avançons. Vive Grignon !
Communiqué du préfet des Yvelines
5 novembre 2021
Assemblée Générale de deBange-Houdon le 27 novembre 2021 - invitation/convocation
samedi matin 27 novembre 2021 à 10h00 précises (accueil à 9h45) à l'auditorium du musée Lambinet avec l'aimable participation de
|
1 novembre 2021
Notes de lecture : Le Monde Sans Fin - Jean-Marc Jancovici / Christophe Blain - un implacable bon sens appliqué à l'énergie et au climat, en format BD
18 octobre 2021
Conseil de quartier Notre-Dame - permanences place du Marché
Ces permanences, instaurées il y a de nombreuses années, permettent des contacts sympatiques avec les chalands.
Les conseillers écoutent leurs observations, leur livrent des explications et des informations, enregistrent leurs doléances quand il y en a ainsi que leurs suggestions et même - cela arrive - l'expression de leur satisfaction.
Prochaine permanence dimanche 5 décembre.16 octobre 2021
Nouvel office de tourisme place Lyautey à Versailles
Vues d'artiste du futur office de tourisme place Lyautey à Versailles© DR |
14 octobre 2021
Fée Electricité - PRM/SMR - il ne faut jamais désespérer
Petit Réacteur Modulaire (PRM) ou "Small Modular Reactor (SMR) |
Nous sommes certains que ce sont les nombreux articles de ce blog en faveur du nucléaire comme nécessité économique et facteur environnemental essentiel de la décarbonatation pour une écologie responsable, en passant par la dénonciation de la décision stupide de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim et la dénonciation des excès en matière d'énergies dites renouvelables (vent, soleil) intermittentes, non pilotables et destructrices du paysage, que ces articles, donc, ont amené le président de la République à proner maintenant le nucléaire.
Ainsi, dans le plan "France 2030", présenté le 12 octobre, le chef de l'État a annoncé la construction de "SMR", des réacteurs modulaires nouvelle génération. Ces "mini-centrales" viendraient en appoint des centrales classiques.
"Nous devons faire émerger en France d’ici à 2030 des réacteurs nucléaires de petite taille, innovants et avec une meilleure gestion des déchets", a-t-il déclaré, en annonçant qu'une partie des 30 milliards d'euros d'investissement prévus par le plan France 2030, allait être allouée à la sûreté du nucléaire et à la réduction des déchets.
Quelles que soient les raisons qui ont poussé le chef de l'Etat à changer soudain d'avis, au préjudice de sa ministre Madame Pompili qui ne sait plus très bien quelle cause elle doit défendre, nous nous en félicitons.
Le nucléaire revient donc en faveur, sous la forme d'une fausse nouveauté technologique au demeurant bien sympathique : les Petits Réacteurs Modulaires (PRM), qui sont encore plus formidables quant on les désigne en anglais par SMR (Small Modular Reactors). Quand c'est petit, c'est gentil, ça ne fait de mal à personne.
Ces appareils utilisant la fission nucléaire existent depuis longtemps, sauf en France où l'on ne s'y intéresse que depuis 2017. Ils équipent des navire, des sous-marins, des usines de dessalement, etc. Les unités fournissent une puissance comprise entre 10 et 300 Mw (contre 1000 Mw pour une centrale conventionnelle. Elles peuvent être construites à la chaîne en usine puis installées sur site.
Sans être un grand savant atomiste, on peut penser que 10 mini-centrales de 100 MW devraient poser autant de problèmes aux anti-nucléaires dogmatiques qu'une centrale conventionnelle de 1000 Mw, du point de vue des risques de contamination et du stockage des déchets notamment. Ceci pour dire que c'est avec habileté qu'on réintroduit le nucléaire, en fixant l'attention sur quelque chose qui serait innovant et petit. Egalement personne ne parle pour l'instant de ce sujet obscène qu'est le coût de construction, d'entretien et de démantellement à comparer à celui des éoliennes par exemple, comparaison dont le résultat pourrait d'ailleurs être surprenant.
L'essentiel est le retour en grâce du nucléaire. Enfin !
6 octobre 2021
Mission Locale Intercommunale de Versailles (MLIV) – inauguration des nouveaux locaux
voir les noms dans l'introduction ci-dessous © VGP |
La MLIV, qui est en phase de développement accéléré, a inauguré le 29 septembre ses nouveaux locaux dans l'immeuble d'activités tertiaires "Les Docks" au 143, rue Yves Le Coz. Ces locaux étaient précédemment occupés par l'Ordre de Malte. Ils ont été profondément rénovés.
Cette cérémonie s'est déroulée en présence des personnalités suivantes (sur la photo, de gauche à droite) : Samuel Vanhoutte, directeur de la MLIV - Didier Baichère, député des Yvelines - Sylvie Piganeau, maire adjoint de Versailles et conseillère régionale d'Île-de-France - Béatrice Rigaud-Juré, présidente de la MLIV, conseillère municipale de Versailles et conseillère communautaire de VGP - Martin Lévrier, sénateur des Yvelines - François de Mazières, maire de Versailles et président de VGP – Raphaël Sodini, préfet délégué pour l’égalité des chances auprès du préfet des Yvelines - Jean-Noël Barrot, conseiller régional d'Île de France et député des Yvelines.
Qu’est-ce que la MLIV ?
Si la politique de l’emploi est essentiellement nationale, l’emploi relève de la compétence des communes. Les EPCI tels que la communauté d’agglo VGP n’ont pas compétence en termes d’emploi mais toutes compétences en termes de développement économique. Ces compétences sont évidemment complémentaires et interactives.
Les missions locales pour l’emploi des jeunes ont été créées en 1981 par Pierre Mauroy et couvrent l’ensemble du territoire. C’est l’Etat qui les finance en grande partie.
La MLIV est la Mission
Locale Intercommunale de Versailles.
Les régions ont une
mission de formation qu’elles délèguent en partie aux missions locales. La
Région Île de France participe ainsi au financement de la MLIV. Enfin, 18 communes
partenaires dans VGP assurent également leur part de financement, par un
versement unique de VGP.
Les missions locales
ont un statut associatif, avec un conseil d’administration et un président qui
rend compte à l’Etat représenté par le préfet et aux autres financeurs.
La MLIV est présidée - à titre bénévole - par Madame Béatrice Rigaud-Juré, conseillère municipale de Versailles et conseillère communautaire de VGP. Les conseillers sont au nombre de 18 sous la direction de Monsieur Samuel Vanhoutte, directeur. Le budget annuel est d’environ 1 million d’euros. La structure est au service des jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans bagage ou avec peu de bagage et en recherche d’orientation, de formation et d’emploi. En 2020 ce sont 1 800 jeunes qui ont été accompagnés. Les dispositions du Plan de Relance et de la Garantie Jeune sont mises en œuvre.
Béatrice Rigaud-Juré - parcours
Sa carrière professionnelle
s’est déroulée au Ministère de l’Equipement et au Quai d’Orsay où elle a occupé
des postes variés. Elle a été membre de la délégation du Ministère des
Transports à Bruxelles, représentante du ministère de l’Equipement dans les
commissions intergouvernementales franco-italiennes du tunnel du Mont Blanc et
du Lyon-Turin-Ferroviaire. Elle s’est ainsi forgé une compétence
transports/écologie de haut niveau. Parallèlement elle a été présidente de l’organisme
de gestion de Saint-Jean-d’Hulst, responsable des finances et de l’immobilier.
Elle est une technicienne reconnue, également juriste et diplomate. C’est au début
de la mandature actuelle qu’elle s’est vu confier le poste de président de la
MLIV précédemment tenu par François-Xavier Bellamy élu entre-temps député
européen. Détail généalogique, son aïeul
Emile Boutmy est le fondateur en 1872 de l’Ecole libre des Sciences Politiques devenue Sciences Po.
29 septembre 2021
Paris-Saclay - réunion associations du 28 septembre 2021
La réunion tenue hier en visio-conférence s'est appuyée sur une présentation agréablement illustrée téléchageable par le lien suivant :
Présentationréunionassos28092021 (calameo.com)
Dans les questions/réponses nous avons relevé :
- deux protestations, dont la nôtre, contre l'anglomanie navrante et ridicule qui règne dans les appellations : Playground, Hacker House, Co-living, Learning Center, etc. La défense de la langue française devrait s'imposer, au moins dans la toponymie, sur ce campus d'excellence. Le motif qu'on attirera ainsi plus d'étudiants étrangers paraît bien naïf ;
- les stationnements sécurisés pour vélos sont mal conçus ou insuffisants et c'est maintenant, en phase de construction ou de finition, qu'il est impératif d'y remédier ; même si les permis de construire ont été délivrés il y plusieurs années dans le respect des normes de l'époque, il faut se mettre au niveau des normes actuelles, voire les dépasser quand le bon sens le commande ;
- le programme d'actions dans la Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestiaire (ZPNAF) est surveillé de près. Une question a porté sur les compensations en matière de faune. Une autre, la nôtre, a porté sur le rôle de la Société du Grand Paris (SGP) au sujet de l'impact en matière de préservation des zones agricoles des options aérien/au sol/souterrain pour la ligne 18 ; il en est ressorti que ces questions sont traitées par le biais des enquêtes publiques (voir article du 28 juillet dans ce blog) ;
- les récentes déclarations du député de l'Essone Cédric Villani opposé à la partie Ouest de la Ligne 18 n'engagent que lui personnellement et non une commission à laquelle il participerait.
28 septembre 2021
Le Chesnay-Rocquencourt - Plan de Déplacement Urbain - réunion publique du 20 septembre
Une réunion publique de haute tenue a eu lieu le 20 septembre à la Grande Scène pour présenter le Plan de Déplacement Urbain établi par le bureau d'études Egis.
Les visuels utilisés sont à télécharger par le lien ci-dessous
20/09/21 Plan de Déplacement Urbain
Les conclusions affichées sont :
- Schéma directeur Vision cible 2026
- Des études détaillées complémentaires nécessaires
- Enjeux sécurité et mieux vivre ensemble
- Un investissement important pour notre commune autour de 9 millions d’euros
- Développement équilibré, ni «tout voiture » ni « tout vélo »
- Un programme pluriannuel pour assurer lacohérence de l’ensemble
- Une démarche collaborative
- Des subventions importantes, à concrétiser
27 septembre 2021
L 'Association Les amis des forêts de Versailles et Fausse-Repose invite aux "rendez-vous de la forêt"
Pierre Desnos, président des Amis des forêts de Versailles et Fausses-Repose, communique :
Egalement, en liaison avec VEI, la traditionnelle randonnée-découverte de la forêt de Fausses-Reposes ayant pour thème "Climat,eau et santé des arbres" aura lieu dimanche 24 octobre ( 8 km, 3 heures, rendez-vous à 14 h au parking de la Porte Verte en face de la station Total). C'est gratuit.
23 septembre 2021
15 septembre 2021
Grignon (suite 1)
plan cadastral de Thiverval extrait du PLU |
21 09 15 - article Le Canard Enchaîné
voir article du 11 septembre 2021 ci-dessous
11 septembre 2021
Grignon - massacre annoncé d'un site patrimonial et scientifique remarquable, propriété de l'Etat
Le château du domaine de Grignon - AgroParisTech ©CFSG
Ce centre doit déménager pour la rentrée prochaine sur le
campus AgroParisTech du plateau de Saclay, dans le cadre d’un regroupement
prévu de longue date.
L’Etat, propriétaire, a mis le domaine en vente. Une association "Grignon 2000 a été créée en 2000 suite à la tempête de 1999. En 2015 a vu le jour un projet de cession au club de football qatari PSG. Le
projet du PSG, irrespectueux de la valeur du site, a soulevé des protestations
auxquelles s’est associée, dès l’origine, l’association Yvelines Environnement
dont l’un des objets majeurs est la protection des sites, présidée par
Françoise Jeanneret.Yvelines Environnement a un administrateur dans "Grignon 2000" en la personne de Patrick Menon. L’affaire n’a finalement pas été conclue avec le PSG.
Le dernier avatar est un appel d’offres dont les conditions
sont singulières et fortement contestées, que le promoteur Altarea-Cogedim a
remporté courant août 2021. Les contours du projet Altarea-Cogedim sont des plus flous,
dans un schéma qui est forcément celui d’un promoteur immobilier dont l’objectif, conforme
à ce métier, est la rentabilité. Le
contrat de cession doit être conclu fin septembre. Un autre projet était en
compétition, nommé Grignon 2026, porté par l’association Grignon 2000, qui regroupe des anciens élèves de Grignon et la communauté de commune Cœur
d’Yvelines, afin de réaliser un centre international dédié à l’agriculture,
l’alimentation et l’environnement.
Le jugement des offres est totalement opaque. Le projet
Grignon 2026 a été écarté sans explications. L’affaire a été traitée en catimini
pendant le mois d’août, période propice.
Une grande manifestation de protestation s’est tenue aujourd’hui
11 septembre sur le site, devant la grille, qui a réuni 400 personnes dont une
trentaine d’élus et de personnalités de tous bords. De nombreux personnels de
gendarmerie avaient été mobilisés, ce qui est un indice témoignant de la
vigilance de l’Etat sur un sujet qu’il sait brûlant.
Parmi de nombreuses interventions, toutes brèves et
pertinentes pour dénoncer la situation consternante, l'opacité, le mercantilisme favorisé par l'Etat et la prise à rebours de ses préoccupations écologiques, environnementales et patrimoniales tant vantées, on notera celles Nadine
Gohard (maire de Thiverval-Grignon), Mathieu Baron (Grignon 2000), Bertrand
Houet (président de Cœur d’Yvelines), Joséphine Kollmansberger
(maire de Plaisir et vice-présidente du conseil départemental 78, déléguée à l’environnement), et de la sénatrice Sophie Primas qui s’est déclarée mandatée par Gérard Larcher. Les
chefs de file écologistes Yannick Jadot et Delphine Batho, ancienne ministre de
l’écologie, se sont également exprimés. Des témoignages d'associations et d’étudiants agro, spontanés
et touchants, ont été entendus.
On dit que Pierre Bédier, président du conseil départemental
78, serait disposé à acquérir la forêt du domaine.
On a entendu, au micro, deux informations tellement
stupéfiantes qu’elles nécessitent d’être sérieusement valdées. La première est qu’un
fonctionnaire parachuté à AgroParisTech revendique la légitimité d’être le
porte-voix de l’école dans cette affaire, alors qu’il n’aurait jamais consulté
quiconque, du moins parmi les élèves. La seconde est que le règlement de l’appel
d’offres interdirait aux concurrents ayant déposé une offre d’exercer un quelconque
recours, ce qui serait, pour le moins, une énormité.
Dans la foulée de la manifestation, les médias électroniques en ont rapporté la teneur. On lira avec intérêt les articles à télécharger par les liens suivants :
https://actu.fr/ile-de-france/thiverval-grignon_78615/yvelines-mobilisation-suivie-devant-le-domaine-agronomique-de-thiverval-grignon_44819757.html
https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/yvelines/dans-les-yvelines-un-rassemblement-contre-la-cession-du-domaine-de-grignon-2246719.html
https://www.leparisien.fr/yvelines-78/une-aberration-ecologique-400-manifestants-reunis-contre-la-vente-du-domaine-de-grignon-a-un-promoteur-11-09-2021-TDAZPJHMTBGURFCT6KLBR7FQMU.php
https://reporterre.net/Grignon-l-Etat-brade-un-magnifique-domaine-de-recherche-publique-a-un-promoteur
Voir aussi le cri au scandale de Didier Rykner dans la Tribune de l'Art du 11 août 2021.
Le domaine national de Grignon livré à un promoteur - La Tribune de l'Art (latribunedelart.com)
6 septembre 2021
Sûreté - faux policier - démarchage abusif
Séverine Kergozien, gardien de la paix, DCSP DSP78 circonscription de Versailles, communique sur deux évènements récents :
Faux policier.
L’auteur (homme européen âgé d’environ 47 ans)
a sonné au domicile d’un habitant en se présentant comme un policier en
mission de lutte contre les vols dans les pavillons. Non muni du brassard
police et dans l’incapacité de présenter une carte professionnelle face à la
demande de la victime, l’individu a pris la fuite à bord d’un véhicule Peugeot
206.
Démarchage à domicile.
Les auteurs ( un homme et une femme âgés
d’environ 54 ans) circulent à bord d’une camionnette Mercedes.
Les deux comparses n’hésitent pas à se
présenter au domicile des personnes et à proposer à la vente des matelas de
mauvaises qualité à des prix exorbitants.
Si vous êtes victime de ce type d’agissement, signalez immédiatement les faits au "17" en essayant de communiquer le plus de renseignements possible sur l'auteur (description physique et vestimentaire et direction de fuite, éventuel véhicule remarqué (marque, couleur, plaque)
Retrouvez les
conseils de prévention et l'actualité sécurité de votre commissariat sur
Twitter, @PoliceNat78000.
22 août 2021
Lexicographie : les "talibans" - plus un petit rappel historique sur cette engeance
Un "talib" désigne, en arabe, un étudiant. Le pluriel en arabe est "taliban", comportant le suffixe "-an" qui marque le pluriel pour les êtres animés.
L’ignorance et l’idiotie transmissives, notamment des
journalistes francophones, a fait entrer dans le langage commun le substantif « taliban »
au singulier (« un taliban ») et « talibans » au
pluriel, également fautif puisque le « -s » final est redondant avec le
« -an » marquant déjà le pluriel. Dans la même veine, les savants qui
ne maîtrisent pas l’allemand écrivent « un Länder » ou « des
Länders » pour désigner les états composant la République Fédérale d’Allemagne,
alors qu’il faudrait écrire « un Land » et « des Länder »,
à la rigueur « des Lands ».
Pour revenir aux talibans (soyons lâchement respectueux de
l’usage fautif de ce substantif), le pire est la création de la forme
adjectivale « taliban/talibane » employée dans des expressions telle
que « l’Etat taliban » ou « la rébellion talibane ».
Horresco referens.
Les talibans au sens primitif sont des étudiants ou des
chercheurs, le plus souvent en théologie mais pas exclusivement. Ces chercheurs ne
se sont jamais beaucoup distingués dans des disciplines telles que la physique quantique
ou la biologie moléculaire. En revanche, ils excellent dans des spécialités
telles que lapidation, mutilation, pendaison et décapitation.
Lapidation d’une femme © Ladepeche |
Les talibans afghans, musulmans sunnites, majoritairement
Pachtounes l’une des quatre ethnies de l’Afghanistan, d’inspiration fondamentaliste wahabite, issus de camps de la zone tribale au Pakistan, sont apparus fin 1994
à Kandahar revendiquant la résistance à l’occupant russe et financés par le
Pakistan. Ils ont conquis Kaboul en 1996 et formé l’Emirat Islamique d’Afghanistan, écarté lors du début de l'intervention américaine en 2001, organisation classée terroriste par de nombreux pays (parmi lesquels ne compte
pas la Chine), dirigée successivement par le fameux mollah Omar, mort probablement
en 2015, et par l'actuel Haibatullah Akhundzada proclamé commandeur des croyants en 2016.
Oussama ben Laden, chef d’Al Qaida, était proche du mollah Omar. Le célèbre
commandant Massoud, moudjahidin anti-soviétique, surnommé le Lion du Panchir, était
opposé au mollah Omar et aux talibans. Son fils poursuit aujourd'hui son action contre le régime taliban.
La réalité historique est évidemment plus complexe. La situation consécutive au retrait des Américains en août 2021 entraînant immédiatement la reprise du pouvoir par les talibans ne sera pas évoquée ici.
Afghanes de Kaboul avant les talibans © Valeurs Actuelles |
5 août 2021
JO 2024 - épreuves équestres au château de Versailles
Vue d’artiste du site des épreuves ©sportbusinessmag.com
Il s'agit de la "Demande d’examen au cas par cas préalable à la réalisation éventuelle d’une évaluation environnementale Article R. 122-3 du code de l’environnement". On passera sur les austères formulaires Cerfa pour consulter directement l'annexe intitulée "Aménagement du site d'épreuves olympique et paralympique dans le parc du château de Versailles".
Cette annexe, établie par Urban Eco Scop, bureau d'ingénierie spécialisé en environnement, expose l'état des lieux, notamment quant à la faune et à la flore, et indique les précautions à prendre sur la surface du château dévolue aux épreuves équestres. Le degré de précision de l'étude réalisée est étonnant et remplira d'aise les amateurs et les spécialistes. Cette approche rassurera sur les bonnes intentions - au stade actuel - pour que ne subsiste aucune trace significative une fois que sera passé l'évènement. A suivre avec attention.
télécharger
http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/f01121p0157-min.pdf
4 août 2021
Coronavirus - le message abscons de la Licra sur les affiches Decaux
"En m'associant à la peur d'un virus, on donne un visage au racisme"
C'est signé "Anne" sous son supposé portrait, celui d'une femme blanche, sans doute hétérosexuelle mais ce n'est pas indiqué, portant un prénom chrétien et s'exprimant en français. Elle se serait exprimée en latin, ce n'aurait pas été moins impénétrable.
Qu'a donc voulu dire Anne ?
Le commanditaire de cette campagne est la Ligue Internationale Contre le Racisme et l’Antisémitisme plus connue sous son acronyme Licra.
En fouillant (et c'est sans doute l'objectif de la présentation énigmatique) on comprend que, par un chemin tordu et une métaphore improbable récupérant le sujet en vogue du virus, il s'agit de combattre le racisme victimisant les non-blancs. Le racisme inverse contre les blancs est ignoré et tout autant l'antisémitisme.
portion centrale de l'affiche Decaux sur abribus |
La Licra est une officine subventionnée par l'Etat à hauteur de 500 000 euros par an. Du bon usage de l'argent public !
3 août 2021
28 juillet 2021
Enquête publique - Ligne 18 - modifications partie Ouest - observations déposées par deBange-Houdon
télécharger par le lien ci-dessous
28/07/21 - Ligne 18 - EP - observations deBange-Houdon
Nos observations, ainsi que toutes celles qui ont été déposées, peuvent être consultées pendant un temps limité sur le site de l'enquête publique dont le lien a été communiqué dans l'article du 30 juin 2021 de ce blog.
Nos observations sont enregistrées sous le n° 286.
Voir les articles du 27/07/2021 et du 30/06/2021 sur le même sujet.
27 juillet 2021
Ligne 18 - comparaison du coût des différentes solutions de génie civil : aériennes et souterraines
Nous communiquons ci-après deux précieux documents à télécharger qui permettent d'évaluer l'impact financier des différentes solutions de génie civil qui font débat, à savoir : "viaduc", "au sol", "tranchée ouverte", "tranchée couverte", "tunnel".
Pour exprimer un avis pertinent sur un projet, il n'est pas inutile de "savoir combien ça coûte" et de mettre les choses en perspective sur le plan financier. Ce principe de bon sens est presque toujours négligé dans l'examen des projets financés par l'argent public, y compris dans le quotidien des petits projets municipaux.
Le premier document figure dans le pléthorique dossier de l'enquête publique du 28 juin au 3 juillet 2021 sur la modification de la partie Ouest de la Ligne 18. On y trouve deux chiffres en estimation valeur 2020 : coût total : 4 427 millions d'euros, dont infrastructure : 1 662 millions d'euros.
28/06/21 - L18 - appréciation sommaire des dépenses
Le second document, que nous avons obtenu directement de la Société du Grand Paris, est tout récent et vient d'être versé au dossier. Il présente une estimation du coût au kilomètre des différentes solutions de génie civil. Ainsi, en tablant sur une longueur de 5 km pour le tronçon controversé pour lequel la modification sur laquelle porte l'enquête publique consiste à passer de la solution "viaduc" à la solution "au sol", une solution "tunnel" qui satisferait les agriculteurs autant que les défenseurs de la nature et du paysage entraînerait une plus-value de 5 x (52,7 - 20,4) = 162 millions d'euros par rapport à la solution "au sol" proposée. Cette plus-value représente 3,7 % du coût total du projet et 9,7 % du coût du génie civil.
22/07/21 - L18 - comparaison des coûts des différentes solutions de génie civil
Si ce calcul de coin de table conduit à une appréciation correcte des ordres de grandeur, n'est-il pas raisonnable de choisir la solution "tunnel" qui préserve la nature ? C'est le moment ou jamais. Dans quelques décennies il sera trop tard pour regretter d'avoir fait le mauvais choix.
voir dans ce blog l'article du 30 juin 2021 "Enquête publique - Ligne 18 - modifications partie Ouest" qui donne le lien pour accéder à la totalité du dossier de l'EP en cours
26 juillet 2021
Enquête publique - Ligne 18 - enquête parcellaire concernant l'entrée dans Versailles - rapport d'enquête
Il s'agit du rapport établi par le commissaire enquêteur de l'enquête publique parcellaire ouverte du lundi 3 mai 2021 au vendredi 28 mai 2021 inclus, objet de l'article du 23 mai dans ce blog.
24/06/21 - Ligne 18 - EP parcellaire du 28 mai - rapport du commissaire enquêteur
NB : il ne s'agit pas de l'EP en cours portant sur les mofications de la partie Ouest de la Ligne 18, qui sera fermée le 30 juillet, annoncée dans l'article du 30 juin de ce blog.
22 juillet 2021
18 juillet 2021
Géopolitique - émeutes en Afrique du Sud - analyse de Bernard Lugan
© France 24
L’historien Bernard Lugan, fondateur et directeur de la
publication L'Afrique réelle, distribuée par courrier électronique sur
abonnement, analyse les émeutes-pillages qui secouent la République d’Afrique
du Sud depuis le 8 juillet 2021. Elles ont été déclenchées par la fraction
pro-Zuma d’ethnie Zulu qui a pour objectif de déstabiliser la présidence de
Cyril Ramaphosa auquel elle reproche d’avoir évincé l’ancien président, son
leader Jacob Zuma, en 2018.
En voici un extrait qui décrit le déclin vertigineux et probablement
inexorable de la République d’Afrique du Sud qui était, juqu'à la transition De Klerk / Mandela en 1994, le pays le plus
prospère de l’Afrique australe. Ce même sort funeste avait
frappé, selon un scénario similaire, la Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe) deux décennies plus tôt.
Début de citation
En
réalité, depuis 1994, l’Afrique du Sud vit sur l’immense héritage légué par le
régime blanc. Ses nouveaux maîtres de l’ANC n’ayant pas réalisé les nécessaires
et colossaux investissements qu’il était pourtant urgent de faire afin de
simplement maintenir les capacités de production. En plus de cela, le climat
social a découragé les éventuels investisseurs qui ont préféré faire « glisser
» leurs activités vers des pays plus fiables.
L’agriculture
avait, elle aussi, perdu plusieurs centaines de milliers d’emplois avant le
coup mortel porté aux fermiers le mardi 27 février 2018, quand le parlement
sud-africain vota le commencement d’un processus de
nationalisation-expropriation sans compensation des 35.000 fermiers blancs.
Résultat,
au lieu de se combler, comme l’ANC le promettait en 1994, les inégalités
se sont au contraire davantage creusées. Aujourd'hui 75% des familles noires
vivent en dessous du seuil de pauvreté. Quant au chômage, il est
officiellement de 30% de la population active alors que les agences
indépendantes parlent de plus de 50% avec des pointes à 80% dans certaines
régions.
Enfin,
chiffre terrible pour tous ceux qui croyaient dans l’avenir de la société «
post-raciale » sud-africaine, aujourd’hui, le revenu de la tranche la plus
démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était
sous le régime blanc d’avant 1994 !!! Ce qui a fait dire à un célèbre
chroniqueur noir qu’au rythme auquel se décompose le pays, il va bientôt
falloir se décider à en « rendre la direction aux Boers » !!!
Une
remarque d’une grande profondeur car le soit disant héritage « négatif »
de «l 'apartheid » a, des années durant, servi d’excuse aux dirigeants
sud-africains. Or, aujourd’hui, personne ne peut plus nier qu’en 1994, quand le
président De Klerk hissa au pouvoir un Nelson Mandela incapable de le prendre
de force[3], il légua à l’ANC la première économie du continent, un pays doté
d’infrastructures de communication et de transport à l’égal des pays
développés, un secteur financier moderne et prospère, une large indépendance
énergétique, une industrie diversifiée, des capacités techniques de haut niveau
et la première armée africaine. Force est également de constater que, libérée
de l’ « oppression raciste », la « nouvelle Afrique du Sud » fut immédiatement
la proie du parti prédateur ANC dont les cadres, aussi incapables que
corrompus, eurent comme objectif principal leur propre enrichissement.
Aujourd'hui,
l’ANC n’est plus qu’une coquille vide ayant perdu toute forme idéologique
et politique. Fragmenté par une infinité de facteurs, il ne survit plus que
comme machine électorale destinée à distribuer des sièges de députés à ses
membres. Quant aux masses noires totalement paupérisées, elles constituent un
bloc explosif potentiel dont la colère se tournera un jour ou l’autre contre
les Blancs qui n’auront plus que le choix entre l’émigration ou le repli vers
l’ancienne province du Cap.
Fin de citation