8 avril 2009

Infractions à vélo - les vélos sur les trottoirs - tarif des amendes


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Nous militons depuis des années pour que l'interdiction de circulation des vélos sur les trottoirs soit respectée. Les sondages réalisés par l'association de Bange - Houdon ont constamment confirmé la prise de conscience du problème par une grande majorité.
L'impunité due au laxisme des autorités a créé une sorte d'avantage acquis revendiqué par les contrevenants dont tous ne sont pas de bonne foi.
A force d'insistance, le sujet est néanmoins devenu un thème de la campagne électorale pour les municipales de 2008 à Versailles, avec son corollaire qui est le développement des pistes cyclables.
Le danger pour les cyclistes de circuler sur la chaussée, couramment invoqué, est souvent réel mais ne saurait en aucun cas justifier la circulation sur les trottoirs dangereuse et inconfortable pour les piétons. Cela a toujours été interdit, un point c'est tout. La seule attitude responsable pour le cycliste ressentant un danger est de mettre pied à terre et de pousser son vélo sur le trottoir.
A la réunion du 31 mars du conseil de quartier du Quartier Notre-Dame, étaient invités le directeur de la police municipale et le directeur-adjoint de la police nationale de Versailles. Ils ont exposé quels sont leurs moyens et leurs actions, informant les membres du conseil qu'une action vigoureuse était en cours pour verbaliser les cyclistes contrevenants, après une phase d'information s'appuyant sur une fiche d'information.
Nous avons, en séance, demandé à l'ensemble du conseil de quartier, soit une trentaine de conseillers, si l'un d'eux avait jamais a) assisté à une interpellation de cycliste par les forces de l'ordre, b) vu la fiche d'information en question (dont on parlait déjà il y a un an) c) entendu un témoignage sur un tel évènement. Réponse : NEANT.
Grâce aux diligences de Marie Seners, la dynamique présidente du conseil de quartier, nous avons pu nous nous procurer cette fiche. Si le tarif de l'amende de 90 euros pour non respect d'un stop ou d'un feu rouge, ou pour circulation à contre sens, semble raisonnablement dissuasif, celui de 22 euros pour circulation sur les trottoirs est ridiculement bas, sans parler des 11 euros pour défaut d'éclairage, montant qui ne reflète absolument pas les risques élevés découlant de telles situations.
Mais qu'importent les tarifs s'ils ne sont pas connus et pis encore si les contrevenants ne sont pas verbalisés systématiquement comme c'est le cas pour le stationnement. La prévention, en matière de sécurité notamment, passe souvent par des mesures impopulaires.

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