27 octobre 2010

Sondage 2010 : "Partage de la voie publique urbaine, sort des piétons"

Comme elle l'a fait plusieurs fois par le passé, l'association de Bange - Houdon lance un sondage préalable à sa prochaine assemblée générale, au cours de laquelle il sera restitué.
Le thème en est, cette année : "Partage de la voie publique urbaine, sort des piétons."
Sa traduction dans un langage moins châtié, mais beaucoup plus parlant, pourrait être : "Ras-le-bol des vélos et des motos sur les trottoirs."
Le sujet n'est pas nouveau. Nous avons de longue date dénoncé l'anomalie et le laxisme qui permet à cette anomalie de durer et de prospérer. Déjà ce thème constituait une partie d'un sondage précédent. Mais il n'est toujours pas traité. Le code de la route continue donc d'être bafoué de manière ordinaire.
Il n'y a pas que des individus ayant l'apparence de voyous qui prennent des libertés avec la loi. Certains concitoyens d'allure parfaitement respectable ne sont pas en reste. Ils ne se distinguent des voyoux ordinaires que par leur attitude un peu gênée lorsqu'on leur manifeste de la réprobation par le regard, le geste ou la parole. Ils n'ont pas la conscience tranquille. Les voyous aussi s'habillent parfois en Prada.
L'exaspération des usagers légaux du trottoir prend de l'ampleur.
Le Conseil de Quartier Notre-Dame s'est emparé du sujet. Une commission a été créée pour l'analyser et produire des recommandations. La prochaine réunion de cette commission est programmée le 18 novembre.
Notre sondage pourrait utilement contribuer aux travaux de cette commission, c'est pourquoi nous demandons les réponses pour le 15 novembre 2010.
C'est à dessein que n'ont pas été posées, dans ce sondage, des questions telles que "faut-il plus de pistes cyclables ?" qui sont réputées ne pas porter à débat.
Le formulaire du songage peut-être aisément téléchargé à partir du lien ci-dessous, et ensuite imprimé pour être rempli à la main.

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Dérogations au double-sens cyclable en zone 30

Le décrêt prévoit la création d'une piste cyclable à contre-sens dans toutes les zones 30 à sens unique. Mais les communes peuvent y déroger par arrêté municipal, sur certaines voies, en cas d'impossibilité motivée.
Ainsi en va-t-il de la rue du Colonel de Bange.
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22 octobre 2010

Vidéosurveillance

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Le sujet de la vidéosurveillance a été abordé par l'association de Bange - Houdon depuis bien longtemps déjà. Sans parti-pris mais avec un préjugé favorable.
Plus récemment, lors de la conférence-débat qui a suivi son assemblée générale de 2009 , la question a été posée formellement aux autorités de la police et de la municipalité (voir PV dans le message du 15 janvier 2010 archivé dans le blog).
La vidéosurveillance peut être utilisée aussi bien pour la dissuasion que pour la répression, face aux manifestations de masse violentes qui deviennent monnaie courante. Elle aurait pu se montrer utile dans le cas de la "micro-manif de pieds-nickelés" observée à Versailles le 15 octobre dernier et relatée dans notre message du 19 octobre publié plus bas.

19 octobre 2010

"Les aristocrates à la lanterne" - petite manif du 15 octobre

On ne peut même pas appeler cela une "manif".

La scène se passe vendredi 15 octobre peu après midi.

Le témoignage est recueilli de deux bourgeoises interloquées, l'une qui revenait du marché avec son panier en osier à roulettes, l'autre qui regardait par la fenêtre de la salle d'attente de son dentiste. Ces respectables Versaillaises, dont on ne doute pas qu'elles sont capables de décrire avec une grande précision une robe de mariée à peine entrevue, se sont en revanche révélées moins douées pour relater l'évènement qui suit.

Peu après midi, donc, une bande d'individus a déferlé rue du Maréchal Foch, en direction du centre ville. Les deux observatrices étaient positionnées grosso-modo entre la Maison Despagne et le boulevard de la Reine.

La bande était composée d'une cinquantaine - ou peut être plus - de jeunes qu'on se gardera bien de décrire pour ne pas risquer d'être traîné devant les tribunaux par le MRAP. Les dames ont dit qu'ils n'avaient pas tous l'allure du gendre idéal, ce qui est probablement un euphémisme et laisse aussi penser qu'elles n'ont vu que des garçons.

Il n'y avait ni pancartes ni banderolles. La bande avançait de manière tout à fait informelle en tapant sur le toit des voitures en stationnement et en vociférant, mais les dames n'ont perçu aucun message de revendication. Il s'agissait sans doute de communier avec la France en colère.

Le malheureux épicier de la Supérette Foch a vu son étal de fruits et légumes bousculé par quelques éléments non végétariens de la horde. De superbes gros oignons ont roulé devant les pieds de la dame du marché (voila le genre de choses qu'elle a bien mémorisées). Elle a voulu les remettre sur l'étal, mais, comme ils étaient endommagés, elle y a renoncé, laissant ce soin au gérant qui n'était pas visible.

La circulation s'est trouvée bloquée. Un monsieur, bien de sa personne paraît-il et conduisant une grosse voiture immobilisée, semble s'être fait subtiliser puis restituer sa veste. Il aurait eu une attidude ostensiblement courageuse - et peut-être téméraire - contrairement à tous les autres passants qui pressaient le pas, beaucoup entrant précipitemment chez Super U ou à la Poste, pris d'un soudain besoin de faire des courses ou d'acheter un timbre.

L'ordre républicain, ou tout au moins municipal, était défendu par deux pauvres ASVPettes. Elles étaient suspendues à leurs talky-walkies, ce qui, dans ce genre de circonstances, donne au moins une contenance et peut laisser penser qu'on est en relation avec le ministère de l'Intérieur qui va immédiatement dépêcher des hélicoptères de combat.

A défaut d'hélicoptères, on aurait apprécié que la brigade équestre de Versailles arrivât au grand galop pour disperser les galopins.

Que peuvent deux jeunes femmes même très courageuses et championnes d'arts martiaux contre une bande nombreuse d'énergumènes excités ?

Il sera intéressant d'en savoir plus dans la presse locale si la prochaine édition n'est pas annulée pour cause de grève. Qui étaient-ils ? D'où venaient-t-ils ? Ont-ils été pris et condamnés au knout ou aux galères ?

En tous cas, c'est arrivé. C'est arrivé à Versailles. L'expérience semble avoir été concluante pour les fauteurs de troubles. La prochaine fois, ils seront sans doute tentés de monter d'un cran. C'est une démonstration de plus des effets irrésistibles d'un rapport de forces complètement déséquilibré.

Que peut-on faire ?

La salle à manger de Bange - Houdon




17 octobre 2010

Gross Paris (suite 1) - Matelots ou Chantiers - article du 6 octobre dans Les Nouvelles

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Ce message fait suite à celui du 17 octobre (voir plus bas) sur le même sujet.

On notera, en consultant le site de débat public dont nous avons donné l'adresse internet, que , sur les plans présentés, le tracé menant à la gare des Matelots figure en trait gras alors que celui menant à la gare des Chantiers figure sous forme de variante en trait estompé.

Deuxième remarque : l'article fait ressortir le spectre du TCSP.

Révision du PLU de Versailles (suite 6) - intervention de Michel Saporta au Conseil de Quartier Notre-Dame le 15 juin 2010

cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger le PV de cette séance

Gross Paris - réunion de débat public du 5 octobre 2010

Une réunion organisée dans le cadre du débat public sur le PROJET GRAND PARIS s'est tenue le 5 octobre à 20 heures au Palais des congrès de Versailles.

Cette réunion d'information et d'écoute répondant aux règles fixées par la loi de 2002 sur le débat public, réunion qui était censée couvrir tout le département des Yvelines, a rassemblé à peine 200 participants. C'est tout simplement navrant

Attention, ne pas confondre débat public avec enquête publique.

Le PROJET GRAND PARIS est le plus grand projet jamais ouvert au débat public en France. Il est porteur d'enjeux majeurs non seulement pour la capitale mais encore pour l'ensemble du territoire.

Le présent débat public, qui dure trois mois et se termine le 31 janvier, porte sur les transports, le déjà fameux métro connu sous le nom de "grand huit" en raison de la forme que dessine son plan. Ce métro a un coût évalué à 23 milliards d'euros et son ouverture est prévue en 2023.

Les impacts sont nombreux sur les milieux traversés, sous de nombreux points de vue. La gare prévue à Versailles, son implantation et ses raccordements, est un aspect qui concerne tout particulièrement les habitants de Versailles Grand Parc (VGP).

Les développements attendus ne peuvent laisser indifférent : doublement de la population de Versailles en 2035, densification de l'habitat (augmentation du COS), etc.

Cet énorme projet fait l'objet d'une présentation complète sur internet, comprenant la restranscrition du débat de la séance du 5 octobre 2010 à Versailles. Le site est accessible à l'adresse suivante :
http//www.debatpublic-reseau-grandparis.org/informer/versailles-05_10_10.html

Sur ce site, sont expliquées les différentes manières offertes pour poser des questions et s'exprimer, à titre individuel ou à titre collectif, notamment par le truchement des "cahiers d'acteurs".

Les première réunions du débat public tenues à Paris le 30 septembre et à Versailles le 5 octobre seront suivies par d'autres , toutes ouvertes à tout public, selon le calendrier suivant :

16 novembre à Saint-Quentin
30 novembre à Jouy-en-Josas (sur les clusters)
22 décembre à Paris (sur le financement)
11 janvier à Saint-Cloud (sur le lien avec Arc Express)
31 janvier à Paris (clôture)