28 mai 2018

Mamoudou Gassama - le Malien sans papiers a bien mérité de la Patrie





Le jeune Malien sans papiers a sauvé un enfant de 4 ans suspendu dans le vide, le 26 mai, à Paris, en escaladant une façade sur quatre étages.

Benjamin Grivaux, porte-parole du gouvernement, a écrit dimanche sur Twitter: «cet acte d'une immense bravoure, fidèle aux valeurs de solidarité de notre République, doit lui ouvrir les portes de notre communauté nationale».

C'est bien ce qu'il fallait dire.

Le président Macron qui a reçu le jeune à l'Elysée, lui a promis la nationalisation et un poste de pompier. 

C'est bien le moins qu'on pouvait faire.

Mamoudou a, lui aussi, l'étoffe des héros. Et d'impressionnants biscotos !

Prix de l'eau : une disparité effarante


Intervention du président de l’association des Habitants de Glatigny lors des questions à la fin de la conférence SAVE le 26 mai.




Sur un plan  très pragmatique concernant les factures d'eau, j'ai recueilli et comparé des factures récentes dans plusieurs régions de France: Bretagne sud, Vendée (ile  d'YEU où l'eau arrive par une canalisation sous-marine), Landes, Loiret, val de Loire, Meudon, Versailles,  Lyon, soit 9 factures différentes.
Le constat est effarant quant à la diversité du contenu des factures et des tarifs pratiqués. Il me conduit à poser des questions, faire des remarques et des propositions sur 3 points:

1/ Architecture des factures:
Le nombre de lignes sur les factures analysées va de 3 à 11 selon les lieux et les prestataires- exploitants alors que, nous dit-on, il est prescrit par la loi ?
- Question:   qui supervise l'élaboration de notre facture d'eau  ?
- Proposition:   peut-on demander à nos élus, qui délèguent (par DSP) ce sujet à des syndicats et prestataires, d'imposer une homogénéisation de cette architecture des factures ? Nous payons nos élus qui siègent dans ces structures. Ne pouvons- nous pas exiger d'eux qu'ils tentent d'améliorer cette situation anarchique ?
2/ Les tarifs :
L'eau est , comme l'électricité,  un bien public de consommation. Chaque abonné possède un compteur et consomme  de l'eau.  On observe selon les factures et donc les exploitants et les régions,  d'énormes écarts  dans les tarifs pratiqués aussi bien du m3 d'eau,  que de l'abonnement du compteur.
Questions
   a-   Qu'inclut-on dans le tarif du m3 d'eau (produit de consommation simple et bien identifié) indiqué comme tel sur certaines  factures  et qui varie selon les cas de 0,84 € dans le Loiret à 5,22 € dans un quartier de Versailles. Manifestement, tous n'incluent pas l es mêmes postes.
   b-   Qu'inclut-on dans le tarif de location d'un compteur d'eau  (appelé dans les factures abonnement du compteur d'eau)  petit outil très simple,  mais dont le coût facturé varie de 1,08 €/mois dans un quartier de Versailles à 7,47 €/mois à l'ile d'Yeu .
Proposition
:   Ne peut-on affecter au m3 d'eau facturé, et à la location du compteur (dit abonnement) les mêmes composantes chez tous les exploitants- prestataires  et dans toutes les régions de France ? ?
Quant au prix réel de l'eau que paie le consommateur ( montant de la facture divisé par le nombre de  m3 consommés) celui-ci  varie de  1,94 €/m3  dans le Finistère sud (bord de mer) à 6 €/m3 dans  un quartier de Versailles  ou  2,53 €/m3 à Lyon ou 3,81 €/m3 à l'ile d'Yeu où l'eau vient du continent par conduite sous-marine.  On peut se poser des questions sur ce qui se passe dans Versailles !
3/ Mutualisation des  coûts :
Certes , les coûts de certaines composantes de ces tarifs varient d'un lieu à l'autre.
- Question:  ne peut-on mutualiser ces coûts à des niveaux territoriaux pertinents (commune pour Versailles, mais aussi, intercommunalité, département ou région, voir pays pour certains , et non pas au niveau des syndicats, comme ce semble être le cas actuellement ?
Proposition :  la responsabilité en incombe aux politiques responsables de ces territoires.  A eux d'intervenir, grâce aux DSP, sur les structures auxquelles ils délèguent leurs pouvoirs et dans lesquelles ils sont représentés  pour mutualiser autant que faire ce peut, ces coûts.

Gestion de l'eau : armée mexicaine et prébendes dans les syndicats

Intervention du président de l'association deBange-Houdon lors des questions à la fin de la conférence SAVE le 26 mai :


Les 3 syndicats qui ont été décrits gèrent des budgets fort différents : 

SMAERG :                            0,150 MEUR

SMGSEVESC :                    24 MEUR (soit 160 x smaerg)

HYDRAULIS :                      44 MEUR (soit 293 x smaerg)

Leur bureau compte un président et un certain nombre de vice-présidents :

SMAERG :                            3 vice-présidents

SMGSEVESC :                    9 vice-présidents

HYDRAULIS :                      8 vice-présidents

Présidents et vice-présidents sont des élus. Ils touchent une indemnité mensuelle pour siéger au syndicat :

président :                             1 500 euros

vice-président :                    environ la moitié

autres représentants :        néant

Ce n’est pas rien pour ceux qui la touchent, sachant que cette indemnité s’ajoute à leur indemnité municipale, variable selon la taille de la commune. Pour fixer les idées, le barème, dans une commune de 20 000 à 50 000 habitants, prévoit, en indemnité mensuelle :

maire :                                   3 500 euros

adjoint :                                 1 300 euros.

Les sièges dans les syndicats apportent donc aux titulaires du beurre dans leurs épinards.

Quelques élus se retrouvent même dans plusieurs syndicats et ils en cumulent les indemnités.

Certains présidents et vice-présidents comptent déjà la gestion de l’eau dans leur mandat municipal. On pourrait penser que leur rôle dans le syndicat n’en est que le prolongement naturel, sans indemnité supplémentaire.

Les règles de représentation des communes dans chaque syndicat ne sont pas les mêmes :

SMAERG                              2  par commune soit 34 représentants 

SMGSEVESC                      proportionnelle soit 50 représentants 

HYDRAULIS                        2 par commune soit 40 représentants

Cela ressemble à une armée mexicaine.

Sauf le cas de la proportionnelle, la juste représentation des communes n’est pas réalisée. Avec 2 représentants par commune, les Versaillais payent 1/3 du Carré Réunion (un projet de 200 millions d’euros), mais ne détiennent que 5% des droits de vote.

La compétence des représentants (hydraulique, finances, etc.) serait souhaitable mais n’est pas indispensable.  L’assiduité, quant à elle, est indispensable, ne serait-ce que pour que le quorum nécessaire à l’adoption des délibérations soit atteint.

Si le principe de ces indemnités n’est pas contestable tant qu’elles sont la contrepartie d’un véritable travail, leur cumul l’est. Et surtout elles figent le système car elles n’incitent pas ceux qui en bénéficient à briser le statu quo. L’absentéisme qui sévit dans ces syndicats n’est, quant à lui, pas tolérable venant de personnes qui ont expressément postulé pour obtenir cette charge.

Bien entendu, les dérives ainsi pointées ne concernent que quelques représentants des communes dans les syndicats.

Les sites internet des syndicats sont d’une grande pudeur sur le sujet. En outre, ils ne sont pas à jour quant à la composition du bureau syndical.

Les sommes en jeu sont infinitésimales en proportion des budgets. Reste que c’est une question de principe et surtout, comme déjà dit, un frein à toute ambition de réforme.

QUESTION : Avec une armée mexicaine et les prébendes associées, le citoyen consommateur d’eau et utilisateur d’assainissement trouve-t-il son compte ? Ne faut-il pas simplifier ? Fusionner des syndicats ? Comment s’y prendre ? Aucune réponse en séance n’est attendue.

24 mai 2018

Gestion et prix de l'eau : conférence SAVE samedi 26 mai à 10h, revue Que Choisir de juin

Rappel de la conférence publique organisée par SAVE sur le thème de 
la gestion de l'eau
samedi 26 mai à 10h00
salle Tassencourt
gymnase Richard Mique
1, rue Richard Mique (angle Solférino)
78000 Versailles

Vous ignorez peut-être que, de l'autre côté de votre rue, le prix de l'eau est différent du vôtre. Vous n'avez jamais vraiment tenté de déchiffrer votre facture d'eau. Vous ne savez pas qui fixe le prix de votre eau et comment, etc.

Cette conférence sera riche d'enseignements.


Simultanément, le numéro daté de juin 2018 de la revue Que Choisir vient d'être publié et comporte une enquête de 6 pages dont nous vous recommandons la lecture, sous le titre :
Prix de l'eau, un marché captif propice aux abus


" Que Choisir " a examiné plus de 1 000 factures d’eau et constaté de fortes disparités de prix selon les villes et leur mode de gestion : en régie (service public local) ou en délégation de service public (entreprise privée). De moins de 3 € à plus de 5 € le mètre cube, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. En zone rurale, les prix élevés s’expliquent par un habitat dispersé et une ressource en eau bien souvent dégradée, nécessitant des travaux d’assainissement coûteux. De même que dans les communes touristiques, dont les infrastructures de traitement de l’eau sont dimensionnées en fonction des pics de population estivaux. En revanche, comme Aix-en-Provence, Strasbourg ou Périgueux, certaines villes bénéficient d’une eau à prix plus modéré grâce à une gestion en régie rigoureuse et à une maîtrise des coûts de la part des élus. Les villes gérées en délégation de service public (Veolia, Suez…) voient au contraire leurs tarifs s’envoler. Si la gestion publique s’avère moins chère que la délégation à une entreprise privée, Lyon fait figure d’exception, ayant obtenu après d’âpres négociations avec Veolia un prix du mètre cube à 3,18 €. Outre certains éclaircissements sur la facture d’eau, tous les résultats sont disponibles sur le site http://ufcqc.link/eau570

20 mai 2018

Le Chesnay - rapprochement avec Rocquencourt - fermeture de la déchèterie

Lors de la réunion publique du 17 mai à la Grande Scène, Philippe Brillault, maire du Chesnay, a fait quelques annonces, dont les deux suivantes :
  • projet de fusion du Chesnay avec Rocquencourt
  • fermeture de la déchèterie du Chesnay

16 mai 2018

Ouvrons les yeux

Hier 15 mai s'est tenue l'assemblée générale de SAVE (21 associations réunissant 2 500 adhérents). Pendant la présentation du rapport moral, une explication a été demandée sur un point figurant sur une diapositive présentée à l'écran mais que le président de SAVE avait ignoré dans son exposé. Il y était question, de manière absconse, de "distance" nécessaire vis-à-vis de "certains sujets". Devant l'insistance du demandeur pour obtenir une réponse intelligible, un participant - que l'on a connu plus avisé - s'est lancé dans une diatribe ad hominem visant le président de deBange-Houdon.

En gros, le contestataire s’en est pris au blog de deBange-Houdon qui, selon son appréciation, contient des propos inadmissibles contre les « Arabes » (sic), exprimant le point de vue personnel du rédacteur, propos que ne peut endosser SAVE dont deBange-Houdon est membre. Il a expliqué que cette attitude n’allait pas encourager les « Arabes » (sic) à adhérer aux associations membres de SAVE. Il a demandé à la cantonade combien d’« Arabes » (sic ) comptaient ces associations à ce jour. Il a suggéré une épuration interne, en donnant l’exemple de la CFDT qui se serait purgée de sous-groupes déviants ne suivant pas la ligne du parti.

Ces dires ont provoqué la sidération de l’assistance, sauf les protestations du mis en cause et une réaction de bon sens et d’apaisement du secrétaire de SAVE qui a rappelé, à bon droit, que les seules références valables sont les statuts de SAVE et ceux de ses associations membres. Le vaste sujet inopportunément entr’ouvert a été promptement refermé.

Cet incident mérite pourtant d’être relevé.

Le contestataire, qui reprochait à autrui d’exprimer des opinions personnelles, n’a pas cru bon d’indiquer si les siennes étaient personnelles ou engageaient l’association dont il est membre.

D’abord, l’incident témoigne d’une satisfaisante liberté d’expression au sein de SAVE, même si la véhémence surprenante qui, dans le cas d’espèce, l’a caractérisé n’est pas de mise dans cette organisation. On note au passage la confusion fautive entre Arabes et musulmans. Ensuite, il révèle les maux profonds que sont le déni de réalité, l’angélisme, l’irénisme, la certitude de représenter le camp du bien, l’intolérance vis-à-vis de ceux qui ne sont pas du même avis. Pour autant il faut de tout pour faire un monde. Et aussi il est toujours intéressant de voir émerger un prophète qui montre le chemin à ceux qui ne l’ont pas demandé.

L’association deBange-Houdon, selon ses statuts récemment discutés dont la révision a été adoptée à l’unanimité en assemblée générale extraordinaire le 17 novembre 2017, a pour objet de représenter les habitants de Versailles et du Chesnay et de défendre leurs intérêts collectifs sur tous sujets relatifs à leur cadre de vie au sens large. Il est aussi écrit que l’association est laïque et ne dépend d’aucun parti politique.

Qu’est-ce que le cadre de vie « au sens large » ? On comprendra que l’objet dépasse le ramassage des ordures, le respect des règlements d’urbanisme, les transports, etc. En plus de ces sujets de vie quotidienne très importants, néanmoins politiques au sens exact et donnant lieu à de saines polémiques, sujets auxquels l’association apporte tous ses soins depuis 16 ans, il y en a d’autres que, dans beaucoup d’autres instances, on préfère ignorer. Ces autres sujets touchent à la préservation de la vie des citoyens et à la défense de la culture française.

On ne va pas nier que ces sujets qui relèvent ainsi du « sens large » sont plus sensibles que la chasse aux crottes de chien. Ce n’est pas une raison pour les ignorer avant qu’il ne soit trop tard. Nous nous appliquons, pour essayer de ne heurter personne, à nous cantonner dans l’évocation d’éléments factuels. Nous employons rarement les mots « Arabe » ou « arabe » et surtout pas dans un sens péjoratif comme semble l’inférer notre contradicteur pour justifier sa diatribe. Mais, en reflet de la triste actualité et par nécessité, nous parlons sans complexe de « musulmans », d’«islam » et de « charia » en signalant les influences qui en découlent et leur impact qui peut atteindre Versailles et Le Chesnay, et donc le cadre de vie des habitants de ces communes au bien-être desquels nous travaillons, en conformité avec nos statuts. 

Les faits clairement exposés parlent souvent d’eux-mêmes et peuvent se passer de pesantes dissertations. Le lecteur intelligent en tire ses propres conclusions. C’est la ligne éditoriale que le blog s’efforce de respecter.

Nous profitons de l’occasion, et surtout à titre d’exemple de notre manière, pour évoquer l’attentat de samedi dernier rue Monsigny à Paris, par le Tchétchène Azimov qui a tué et blessé des passants, au cri de « Allah akbar ». Cet assassin est français par naturalisation de ses parents, réfugiés tchétchènes. Il était repéré et faisait l’objet d’une « fiche S ». Les enquêteurs ont arrêté un de ses « amis » à Strasbourg, Tchétchène d’origine lui aussi, soupçonné de menées terroristes et qui – lisez avec attention ce qui suit et restez bien assis sur votre chaise – était salarié de l’Offi, l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Est-il nécessaire de faire un dessin ?

Serait-il condamnable d’être préoccupé par de tels faits et de s’interroger sur ce qu’ils révèlent des failles de notre protection et de leurs conséquences sur notre « cadre de vie », en l’occurrence sur notre vie tout court et celle de nos enfants ? Le contradicteur cité plus haut pense probablement que oui. Et que pense-t-il, notre contradicteur, du débarquement annuel de 300 imams du Maghreb et de Turquie, dont beaucoup ne parlent pas français, pour assurer ce que des journalistes appellent les « célébrations » (ah bon) du Ramadan en France ? Que pense-t-il des congratulations officielles « bon Ramadan » répétées à l’envi, quand depuis longtemps on a remplacé « joyeux Noël » par l’insipide mais si laïquement correct « joyeuses fêtes » ?

Le président de deBange-Houdon est pupille de la Nation. Son père est « mort pour la France » en 1944, tombé au feu en combattant pour libérer son pays du joug totalitaire nazi et sûrement pas pour préparer le terrain à l’accueil de gens qui expriment leur haine de la France et veulent y instaurer la charia. Le président de deBange-Houdon a passé quinze ans de sa vie professionnelle, en famille, dans un royaume musulman. A ce titre, il a probablement acquis une perception assez intime des musulmans et de l’islam, où l’amitié, l'estime, voire l’admiration ont trouvé leur place.  Mais il reconnaît humblement ne pas bénéficier du recul des experts, professeurs et autres prophètes parisiens qui n’ont pas pollué leur jugement par une telle immersion et voient les choses de l’islam avec la hauteur et la distance indispensables pour garantir un jugement éclairé.

Ouvrons les yeux.
Osons nommer les choses.
Poussons dans le même sens.

Rappel : le lecteur peut s’exprimer en activant la fonction « commentaire » en bas de cet article.

11 mai 2018

Nuisances sonores des travaux sur la Ligne L - réunion publique mercredi 16 mai à Versailles


la SNCF ayant décidé unilatéralement de la date de travaux bruyants et nocturnes en mai et en juin sur la ligne L, le Maire de Versailles organise une réunion publique en présence de représentants de la SNCF et souhaite que nous soyons nombreux à y venir. 
En effet, compte-tenu de la période d'examens et de concours en mai et juin, le Maire souhaite que la SNCF décale ses travaux, en juillet et en août par exemple.
Comme indiqué sur l'affiche cette réunion publique se tiendra le
mercredi 16 mai à 19h
à l'Université Inter-âges (UIA), 6 impasse des Gendarmes - 78000 Versailles 




2 mai 2018

Mois Molière - square Jean Houdon - 30 juin

On nous prie d'annoncer qu'une représentation en plein-air de "L'illusion comique" de Corneille sera donné sur le square Jean Houdon samedi 30 juin à 16 heures.