29 juillet 2016

Sûreté - terrorisme et Voisins Vigilants



Contrairement à islamophobie, répété à l'envi, le mot christianophobie est quasiment ignoré du discours officiel et des médias, à l'égal d'ailleurs du mot judéophobie.

26 mars 1996 - assassinat de sept moines à Tibhirine en Algérie


Noël 2000 - tentative déjouée de dynamitage de la cathédrale de Strasbourg

19 mars 2012 - à l'école juive Ozar Hatorah de Toulouse  sont assassinés par balles Jonathan Sandler et ses deux enfants Ariel (5 ans) et Gabriel (4 ans) ainsi que la fille du directeur, Myriam Montesogo (7 ans)

février 2015 - vingt-et-un Coptes sont décapités sur une plage en Libye


26 juillet 2016 - le père Hamel est égorgé devant les fidèles alors qu'il célèbre la messe à Saint-Etienne-du-Rouvray (76)


A ces évènements il faut ajouter tous les crimes commis de manière systématique, essentiellement au préjudice des chrétiens, dans les pays à majorité musulmane, et dont les innombrables victimes resteront le plus souvent anonymes.

Un évènement récent, qui relève également de l'intolérance, est révélateur de deux faits : nous sommes désormais attaqués dans les endroits les plus improbables et les plus reculés de France, d'une part, et le motif est que notre mode de vie ne convient pas, d'autre part. Il est survenu le 19 juillet 2016 dans le camp de vacances VVF de Lagrand, trou perdu entre Gap et Sisteron. Un vacancier  VVF du nom de Mohamed Boufarkouch, 37 ans, habitant Limay dans les Yvelines, dont la femme, enceinte, est entièrement voilée en dépit de la température estivale et des usages vestimentaires adaptés qui ont cours dans ce camp de vacances, estime que ses voisines, une mère de 47 ans et ses trois filles de 8 à 13 ans, prennent leur petit déjeuner dans une tenue trop légère à son goût. En conséquence, il les poignarde toutes les quatre sauvagement. Tout simplement. Evacuées d'urgence par hélicoptère, les victimes, heureusement, survivront.
19 juillet 2016 - le camp de vacances VVF à Lagrand (05) où une mère et ses trois fillettes ont été poignardées

Les épithètes qualifiant l'horreur commencent à manquer, même sous les plumes les mieux inspirées. La répétition du tragique concoure à sa banalisation.

Cela crève les yeux : la grande constante dans ces actes terroristes, dont seuls quelques-uns sont rappelés ci-dessus, est qu'ils sont commis et revendiqués par des musulmans, au cri de "Allah Akbar".  L'islam est en cause et constitue le terreau de ce terrorisme. C'est un fait objectif, qu'on le veuille ou non. A l'évidence, ce n'est pas parmi les Islandais, les Tibétains ou les Eskimos qu'il faut rechercher les agents criminels.

L'invocation systématique de troubles psychiatriques ou le rejet de responsabilité sur la société sont des diversions inacceptables.

La visée suprême de l'islam est l'instauration de la charia - la loi islamique - partout dans le monde, en utilisant des procédés dont le détail est répertorié avec précision et dont les actes terroristes sont l'illustration d'une mise en œuvre zélée. 

Est-il nécessaire de rappeler que tous les musulmans ne sont pas des terroristes et que loin s'en faut ? Beaucoup, en France notamment, sont des citoyens disciplinés, aspirant à vivre en paix, patriotes, respectueux de la loi en vigueur, contribuant au bien commun et à la prospérité économique, parfois de façon exemplaire. Leur interprétation personnelle des préceptes de l'Islam et les accommodements nécessaires afin de permettre la vie en société laïque, c'est leur affaire intime. Louer Dieu cinq fois par jour - à condition que ce ne soit pas au milieu des rues -, faire l'aumône et d'autres comportements de cet ordre sont des vertus qui ne peuvent qu'être admirées, encouragées voire copiées tant qu'elles restent discrètes. Parmi les musulmans qu'on est appelé à fréquenter quand on vit en pays musulman ou qu'on y séjourne en touriste on rencontre, souvent plus qu'ailleurs, des gens attachants, pour autant que l'on observe la réserve qui s'impose. Dans ces pays, les manquements à cette réserve par l'étranger sont passibles d'une expulsion immédiate du pays par les autorités.


C'est une erreur persistante que de placer l’islam, religion protéiforme, sans hiérarchie ni clergé, sur un même plan que les religions structurées comme le catholicisme. Une mosquée ne saurait être comparée à une église, un temple ou une synagogue. Une mosquée est avant tout un lieu de rassemblement et de discussion, qui n'est pas dédié exclusivement à la prière. Un imam n'est pas l'équivalent d'un curé. Qu'il soit "auto-proclamé" comme le dénoncent les ignorants est conforme à la tradition, du moins pour le "petit-imam" qui, spontanément et sans mandat, dirige la prière. Certains imams - "grands imams", fonctionnaires - sont nommés par le pouvoir dans leur pays musulman.   Ailleurs, par exemple en Europe, ils sont parfois nommés par le pouvoir de leur pays musulman d'origine. Il en est ainsi, par exemple, pour les mosquées turques en Europe, dont les imams rapportent à Erdogan. Il est impossible d’identifier un interlocuteur musulman habilité à parler valablement au nom de l’Islam et qui détienne l'autorité pour conclure quelque accord que ce soit et prétendre y faire adhérer l'ensemble des Musulmans.

Ce blog n'a pas vocation à développer des thèses politiques ou théologiques. Tout ce que la France compte comme penseurs, responsables politiques, hommes d'Eglise, savants musulmans, islamologues, sociologues, philosophes, journalistes, experts, analystes, éditorialistes, artistes, prédicateurs et surtout les inévitables "prophètes du passé" s'y emploie abondamment sur le sujet actuel du terrorisme. A grand renfort de mots en -isme et de citations érudites. Ne manque que l'action qui devrait en découler.

Notre affaire, dans le microcosme de Versailles et du Chesnay, plus emblématique que le hameau perdu de Lagrand dans les Hautes-Alpes ou la modeste bourgade de Saint-Etienne-du-Rouvray en Seine-Maritime, riche en sites très fréquentés tels que son château, ses églises, son centre commercial et son marché, ses établissements scolaires donc potentiellement plus exposé, est de sauver notre peau et, fondamentalement, notre cadre de vie, ce dernier impliquant évidemment notre culture et nos racines.



En conclusion, deux souhaits et une mesure pratique immédiate :


Le premier souhait est de faire cause commune contre le terrorisme avec le plus grand nombre possible de musulmans. De faire en sorte qu'on pousse dans le même sens. Ce n'est pas en les accablant ni en abondant dans la victimisation où certains se complaisent qu'on y arrivera. Mais, d'un autre côté, il serait bon que les musulmans adeptes de comportements auto-discriminants ostensibles, notamment vestimentaires et alimentaires ou portant sur le statut de la femme, s'en abstiennent. Un vêtement islamique est un drapeau conquérant. La "stigmatisation" se manifeste surtout quand elle est recherchée par ses prétendues victimes. Il serait bon qu'ils n' œuvrent pas, souvent de manière rampante, pour essayer d'imposer leurs normes. Il serait bon que ceux à qui nos mœurs et nos lois ne conviennent pas aillent s'installer dans des pays où la charia est appliquée selon leurs vœux. Ces pays sont nombreux et il y a de la place.

Le deuxième souhait part de la notion de terreau islamique évoquée plus haut, dans lequel nait et prospère le terrorisme islamique qui nous frappe actuellement. Toutes les enquêtes de police montrent à quel point les attentats sont préparés de longue date et combien sont nombreuses les personnes impliquées, à des degrés divers. La mère du terroriste , le père, la sœur, le frère, les cousins, les amis, la petite-amie, les voisins, l'imam sont les premiers au courant ou les premiers à pouvoir détecter les fameux "signaux faibles". Surtout la mère. Il serait dont très utile - notre vie en dépend - d'inciter fortement cet entourage à informer la police, à briser l'omerta. Des moyens de pression à la hauteur des enjeux sont très certainement nécessaires. La menace d'une coupure des allocations serait sans doute mieux compatible avec nos principes que la méthode israélienne qui consiste à raser la maison familiale au bulldozer.

La mesure pratique à notre portée est très simple et ne coûte rien : ouvrir l'œil et l'oreille et téléphoner immédiatement au 17 pour signaler tout évènement suspect. Les millions d'yeux et d'oreilles ainsi mobilisés sont une aide à la prévention du terrorisme autant que des cambriolages. C'est une mesure d'application immédiate, qui se passe de loi et de décret.





20 juillet 2016

Sécurité - "L'Axe Rouge" - accident du 30 juin (suite 1)

TLN - 20 juillet - page 20

Utiliser le zoom de l'ordinateur pour agrandir l'image et lire le texte.

Voir article sous le même titre du 01/07/16 dans ce blog.

16 juillet 2016

Fibre optique (suite 11) - on se paie notre tête

Lors de la houleuse réunion publique sur la fibre du 24 juin 2015 à l'UIA de Versailles, en présence d'Orange et de SFR, Monsieur Jérome Yomtov, secrétaire général du groupe Numéricable-SFR, s'était fait huer et avait réagi avec morgue confirmant son retrait au profit d'Orange.

Dans un précédent article daté 01/05/2016 nous reproduisions la lettre du 16 avril de Stéphane Richard, président d'Orange, au député-maire François de Mazières. Nous avions eu la naïveté d'y voir un signe encourageant que les choses étaient enfin sur les rails. Cette lettre annonçait une réunion qui n'a pas eu lieu. La convention entre la Mairie et Orange, établissant notamment les règles de communication au public, qui devait initialement être signée en décembre 2015 est donc toujours dans les limbes.



Ensuite on baisse d'un cran. C'et le directeur régional d'Orange qui écrit à la Mairie le 16 juin. On apprend que SFR est de nouveau dans la boucle alors qu'on avait compris qu'ils avaient été évincés au profit d'Orange. On relève aussi une fin de non-recevoir à la suggestion du maire de décorer les boîtiers. Pour motif financier ! Ils peuvent donner une prévision (qu'entendent-ils par là ?) à 18 mois, mais leurs intérêts commerciaux seraient menacés au delà. Qu'attendent-ils donc pour donner cette prévision à 18 mois ?


16/06/24 lettre d'Orange à Mairie de Versailles

SFR est bien à nouveau dans la boucle. Il semble que son directeur régional soit envoyé pour gratter devant la porte de la Mairie afin de négocier le sort de quelques infrastructures qu'ils avaient réalisées.


Enfin, est communiqué un document surréaliste et déconcertant, destiné à interpréter ce que seraient les " intentions" des opérateurs. C'est la Mairie qui s'y colle, maladroitement, pour pallier l'incurie de ceux à qui il incombe de présenter aux administrés le plan de déploiement avec l'engagement qui s'y attache. Il faut néanmoins rappeler que la Mairie n'a pas la main sur cette affaire.


16/07/01 "plan des intentions SFR et Orange"

La seule et unique question dont chacun est en droit d'obtenir la réponse reste :
"quand serai-je raccordé à la fibre optique ?"

12 juillet 2016

Occupation du domaine public - boîtiers de téléphonie en deshérence

Les opérateurs décidément se moquent, encore une fois, de nous. Il suffirait d'appliquer les arrêtés municipaux, ce à quoi les autorités semblent peu enclines sur le problème des boîtiers endommagés qui jalonnent pitoyablement nos trottoirs. 

Deux poids, deux mesures. Malheur à l'administré qui pose un velux, coupe un arbre ou peint sa porte dans une couleur non agréée. Alors pourquoi un tel laxisme vis à vis des opérateurs qui défigurent aussi scandaleusement et impunément le paysage urbain ?

Quel est l'avis de Monsieur l'Architecte des Bâtiments de France, d'ordinaire si pointilleux sur tout ce qui pourrait altérer la conservation de l'aspect de Versailles du Grand Siècle.

Quelques exemples dans le secteur Mangin / de Bange à Versailles. Mais on en compte par centaines sur nos trottoirs.





Une convention entre la commune de Versailles et la société Numéricâble a été adoptée en conseil municipal le 6 juillet 2016, pendant que se déroulait le match France - Allemagne. Nos élus étaient, paraît-il, très attentifs aux termes de cette convention.




On retrouvera dans ce blog plusieurs articles depuis 2010, dénonçant l'anomalie. Aucun progrès n'a été fait.

Ne pas confondre ces boîtiers de téléphonie avec les grandes armoires électriques en bon état technique dont la décoration a été confiée à l'Atelier d'Art Mural.


1 juillet 2016

Sécurité - "L'Axe Rouge" - accident du 30 juin

la glissade de la moto couchée a commencé sur le plateau au premier plan et s'est terminée au niveau du cycliste en chemise blanche, à droite du bus, au delà du deuxième plateau




Un riverain de la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, membre de l’association, nous signale un accident grave survenu dans cette rue le 30 juin 2016 à 19h45, dont il a été le témoin oculaire.
Un motard démarre en trombe du square Houdon, dans un vacarme assourdissant. Il slalome comme pour démontrer son adresse ou alors parce qu'il ne maîtrise pas sa machine. Au niveau du carrefour de la rue Mansart, alors que la vitesse est limitée à 30 km/h par panneau sur le franchissement du plateau, la moto se couche, entamant une longue glissade sur la bande cyclable. Les traces sur le bitume sont encore visibles. Le motard est  éjecté et arrêté par les potelets métalliques au niveau de la rue Alexandre Lange où il gît inanimé, tandis que sa machine continue sa glissade jusqu’au premier bateau au-delà du carrefour, 50 m plus loin. Cette course folle (voir photo ci-dessus) en dit long sur la vitesse de l’engin.

L’accident, par miracle, n’a pas fait d’autres victimes que le motard. Le témoin, qui s’apprêtait à traverser avec une personne âgée, estime n’avoir échappé à un sort tragique qu’à quelques secondes près.

Rappelons que l’association deBange-Houdon a mainte fois signalé, depuis 2004, la dangerosité de la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, surnommée « l’Axe Rouge », en raison de son tracé rectiligne sur environ 500 m, du faible nombre d’intersections et du faible trafic en dehors des heures de pointe, conditions invitant à la vitesse. Un réaménagement a été effectué le 23 août 2006 avec la malencontreuse suppression du stationnement côté impair, renforçant encore l’incitation à la vitesse.


Diverses propositions élaborées par les riverains n’ont pas été retenues mais les plateaux surélevés ont été installés en décembre 2008 aux carrefours Mansart et Lange, avec panneaux 30. Ces plateaux sont de hauteur modérée, en faveur des bus.
Les conducteurs inconscients et irrespectueux du code de la route, comme le prouve l’accident relaté, ne sont pas pour autant découragés. A l’exception des deux plateaux où la vitesse est limitée à 30 km/h, la vitesse autorisée sur cette voie départementale est de 50 km/h. Un bus ou un camion circulant réglementairement à 50 km/h est objectivement dangereux, surtout dans le sens de la descente.  

Nous saisissons l’occasion malheureusement offerte par cet accident pour demander à nouveau, à défaut de meilleures idées :


1.       La mise en limitation 30 km/h de la totalité de la rue de Lattre (c'est déjà le cas entre la Maye et Laboulaye).


2.       L’installation d’un radar dans chaque sens (pas des radars pédagogiques mais de vrais radars punitifs).


3.       L’instauration de contrôles de police aléatoires, visant notamment les deux-roues pétaradants.


4.       L'étude de l’extension de ces mesures à la rue Foch, où des comportements dangereux analogues sont régulièrement observés.
La requête est adressée par courriel au Maire de Versailles et à ses adjoints concernés par la sécurité et la voirie, au Conseil Départemental par le biais des conseillers élus du canton de Versailles 1, aux présidentes des Conseils de Quartier Notre-Dame et Clagny-Glatigny, au commissaire divisionnaire chef du commissariat de Versailles de la Police Nationale.

Rappelons ces chiffres :
  • Sur une distance de 500 m, rouler à une vitesse constante de 30 km/h plutôt que de 50 allonge le temps de parcours de 24 secondes.
  • Un piéton percuté par un véhicule a une probabilité d’être tué de 15% si le véhicule roule à 30 km/h, de 60% à 50 km/h, de 100% au-delà de 60 km/h.


Rappelons l’accident du 26 septembre 2011 avenue de Saint-Cloud, également causé par un motard en excès de vitesse, qui s’était soldé par deux morts : une petite fille percutée de plein fouet et le motard qui s'est ensuite encastré sous une voiture.

Voir de nombreux articles sur « l’Axe Rouge » dans ce blog, dont le premier article à l’ouverture du blog en 2006 :

Article du 04/05/2010 : installation d’une limitation 30 km/h entre la rue de La Maye et la place Laboulaye
Article du 30/03/2010 : un camion perd son chargement le 30 mars 2010
Article du 08/09/2009 : lettre du maire adjoint T. Voitellier notifiant que la boucle en sens unique ne sera pas réalisée
Article du 28/12/2008 : article dans Les Nouvelles de Versailles du 3 décembre 2009
Article du 19/12/2008 :  installation des plateaux surélevés aux carrefours Mansart et Lange
Article du 07/09/2008 : dépose des coussins berlinois provisoires
Article du 28/01/2008 : relevé de conclusions de la dernière réunion de deBange-Houdon avec la Mairie, et récapitulation des 8 réunions tenues sur le sujet avec la Mairie et avec les conseils de quartier Notre-Dame et Clagny-Glatigny depuis le 27 se^tembre 2006
Article du 09/05/2007 : projet de boucle en sens unique
Article du 08/02/2007 : projet de boucle en sens unique
Article du 08/02/2007 : installation des coussins berlinois provisoires aux carrefours Mansart et Lange le 2 février 2007
Article du 13/01/2007 : l’Axe Rouge comporte-t-il 2 ou 3 voies de circulation ?
Article du 28/11/2006 : les mesures de vitesse effectuées en août 2006 montrent que 1056 véhicules /jour dépassent la vitesse de 50 km/h autorisée, et une vitesse de 120 km/h enregistrée
Article du 16/09/2006 : suppression le 23 août 2006 du stationnement côté impair entre les carrefours de Bange et Debasseux