30 août 2020

Forum des associations à Versailles le 5 septembre

Le forum se tiendra avenue de Paris samedi 5 septembre de 10h à 18h.

L'association deBange-Houdon sera présente sur le stand commun des associations membres de SAVE, numéro H07.

Les thèmes du moment traités par SAVE font l'objet d'affiches sur le stand qui sont consultables sur :

https://www.save1.fr/dossiers-d-actualit%C3%A9/forum-assoc-vers/


28 août 2020

Enseignement de l'arabe : des professeurs tunisiens en France

Par décret paru au JORF n°0107 du 2 mai 2020 signé Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Jean-Yves Le Drian, la France, soucieuse de développer l'enseignement de la langue et de la culture arabes, consolide au plus haut niveau un accord de coopération de 2017 signé par Madame Najat Vallaud-Belcacem alors ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. 

A télécharger par le lien ci-dessous.

02/05/20 - coopération franco-tunisienne pour l'enseignement de l'arabe

En bref, des professeurs tunisiens, pris en charge par la France, vont enseigner l'arabe en France. Cet enseignement s'appuierait (non vérifié) sur le saint Coran.

La décision n'a bénéficié d'aucun retentissement. Tout le monde ne lit pas assidûment le Journal Officiel.

Incidemment, savez-vous qui est Pépin le Bref ? Pépin est le fils de Charles Martel et le père de Charlemagne. Né en 714, mort en 768, sacré roi des Francs par le pape en 754, il est le fondateur de la dynastie des Carolingiens. Il est dit Le Bref non parce qu'il s'exprimait avec sobriété mais parce que sa taille n'était pas celle d'un géant. Les petits Français qui bénéficieront de l'enseignement de l'arabe seront, n'en doutons pas, également instruits de ce point de l'histoire de France.


25 août 2020

Sûreté - que faire en cas de cambriolage ?



Le Gardien de la Paix Frédéric Barbier de la DDSP 78 Mission Prévention et Information communique :

 

 

24 août 2020

Réduire les émissions de gaz à effet de serre : quelques idées

Extraits des conclusions d’un forum sur le thème « Réduire nos émissions de gaz à effet de serre sans pénaliser les Français ». On peut ne pas être d'accord sur tous les points.

1. Constats

·         Le réchauffement climatique de la planète est irréfutable et lié à l’activité humaine

·         La neutralité carbone n’est pas atteignable si on ne développe pas le CCUS (Carbon Capture, Utilization and Storage ou séquestration géologique du dioxyde de carbone)

·         L’énergie de la France est une des moins carbonées au monde

·         La France a des progrès à faire pour réduire son intensité énergétique

·         La crise du Covid-19 nous démontre que la transition énergétique ne peut se faire au détriment de la croissance et qu’il est primordial de changer la politique énergétique du gouvernement

·        L’actuelle Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) ne permet pas une transition énergétique efficace et ses objectifs sont à revoir

·        Il faut veiller à l’acceptabilité sociétale de la transition énergétique

·        Seuls 20 % de la fiscalité écologique sont affectés à la transition énergétique

2. Axes de réflexion

·       Baisser la consommation d’énergie et les émissions de GES dans l’habitat (43 % de fossile)

·        Réduire les émissions GES dans les transports (91 % fossiles)

·        Investir davantage dans l’hydrogène et propulser la France comme leader de cette énergie

·       Revenir sur les objectifs de développement à outrance des énergies renouvelables intermittentes (éolien et solaire) et privilégier la délocalisation des ENR

·       Maintenir en exploitation le parc nucléaire existant et investir dans un programme industriel de construction d’EPR de nouvelle génération

·       Développer la recherche dans les nouvelles technologies et soutenir les projets innovants qui ont été abandonnés (Astrid, ITER, centrales à sel de thorium, etc.)

·       Mobiliser les collectivités territoriales, notamment par le développement des Contrats de Transition Énergétique

·        Trouver des consensus au sein de l’Union européenne

13 août 2020

Sûreté - bijoux volés retrouvés dans une cache

Le gardien de la paix Sébastien Adam, DDSP 78 – CSP Versailles – Mission Prévention et Sécurité communique :

 13/08/20 bijoux volés

Les bijoux sur les planches téléchargeables par le lien ci-dessus ont été découverts la première semaine d'août sur la commune de Versailles, dissimulés dans une bouche d’égout.
Notre groupe d'enquête spécialisé est parvenu à relier certains de ces bijoux à un cambriolage commis sur Vélizy courant juillet.
Afin de pouvoir identifier un maximum de victimes et pouvoir restituer les bijoux à leurs propriétaires légitimes, nous sollicitons votre participation afin de diffuser à votre réseau de voisins les photographies des bijoux volés (probablement courant juillet).

Si une victime de cambriolage reconnaît des bijoux lui appartenant, elle est priée de prendre contact avec le Groupe d'Enquête Anti-Cambriolage du commissariat de Versailles au 01 39 24 70 00

10 août 2020

Lexicographie et exclusion numérique : le fléau de l’«illectronisme»

 

 

Rappel :

analphabétisme / illetrisme.  Ce ne sont pas des synonymes. L’analphabétisme peut être défini comme le degré zéro de la lecture et de l’écriture : Je ne sais pas, je n’ai jamais appris. L’illettrisme est une nouvelle réalité distincte de l’analphabétisme : J’ai appris, j’ai perdu, j’ai oublié

 

La novlangue vient de s’enrichir du terme illectronisme. Ce néologisme est visiblement calqué sur illetrisme. L’idée étant de créer un parallèle entre les handicapés du numérique au moyen d’un ordinateur et les handicapés de la lecture et de l’écriture avec du papier et de l’encre.

Le rappel en tête de ce texte pointe que, si l’intention est bonne, l’application est fautive car c’est sur analphabétisme qu’il eût fallu bâtir le néologisme, en référence à ceux qui n’ont jamais appris. Mais on voit bien que c’était plus difficile, voire impossible, d’obtenir un mot compréhensible.

Venons-en au fait (source Le Canard Enchaîné du 5 août 2020).

Pour acheter un billet de train, consulter son compte en banque, déclarer ses impôts, s’informer sur ses droits sociaux, réserver un service ou un spectacle, communiquer avec son assureur ou son fournisseur d’électricité, il faut se servir d’un ordinateur ou d’un smartphone. Pour un bon tiers, les Français sont handicapés par le manque de matériel, de réseau, de savoir-faire. Pensons aussi à ces personnes dont le conjoint s’occupait de tout et qu’un soudain veuvage rend brutalement inexistantes pour les administrations et services. Naufrage inévitable.

Que Choisir, dans une récente étude, évaluait à 12,8 millions le nombre des Français qui ne disposent pas d’un internet de qualité suffisante (incluant donc ceux qui n’en disposent pas du tout). Les opérateurs n’ont toujours pas rempli les obligations sur lesquelles ils se sont contractuellement engagés. Le président de la République fais des promesses, le président de l’ARCEP (autorité de régulation des téléphones) s’insurge. Sans grand résultat.

La navigation sur mobile reste poussive, surtout en zone rurale. Seulement 85% des abonnés de Bouygues, 82% d’Orange, 81% de SFR et 65% de Free parviennent à ouvrir leur page.

La fibre optique se déploie en priorité dans les zones urbaines denses où elle est rentable. Seul un quart des foyers en bénéficie.

Corollairement, il faut signaler le scandale des aides téléphonique payantes dispensées par la plupart des administrations, facturées 6 centimes la minute y compris les interminables minutes d’attente. C’est du racket. Quelques députés courageux oseront-ils un jour le dénoncer ?


7 août 2020

François de Mazières : la transmission de la culture est menacée

Dans le fil de son essai "Le grand gâchis culturel" (Albin Michel, 2017) qu'il avait commis en collaboration avec Olivier Le Naire, François de Mazières, maire de Versailles et président de la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc, publie une tribune dans Le Figaro du 7 août.

Il s'inquiète du financement du patrimoine dont le problème a refait surface lors des incendies des cathédrales Notre-Dame de Paris et Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes. Le patrimoine, ce n'est pas seulement l'immobilier, c'est aussi le patrimoine immatériel des enseignements culturels. Dans les deux cas manque le minimum vital de financement. L'auteur agite à bon droit ses vieux démons du désengagement de l'Etat et du pillage des finances de communes comme Versailles au titre de la peréquation. Il propose une solution à la nouvelle ministre de la Culture. 

07/08/20 François de Mazières - Le Figaro page 17