26 janvier 2019

deBange-Houdon - enquête sur un éventuel changement de nom

Lors de l'Assemblée Générale du 17 novembre 2018 la remarque a été formulée que le nom "deBange-Houdon" ne serait pas évocateur de l'ouverture de l'association sur la totalité des communes de Versailles et du Chesnay-Rocquencourt.

Ceci conduirait des habitants intéressés par notre association à renoncer à en devenir membres au motif que "je n'habite pas dans leur quartier, ce n'est donc pas pour moi".

Pour en avoir le cœur net, il a été décidé de faire une enquête, dont voici les questions :



Je suis membre de l’association deBange-Houdon
oui
non
Je trouve que le nom deBange-Houdon fait obstacle à la compréhension que l’association couvre la totalité de Versailles et du Chesnay-Rocquencourt
oui
non
Dans tous les cas je propose le nom suivant, qui me paraît plus approprié :


si le nouveau nom proposé ne rentre pas dans le cadre, c'est qu'il est trop long


Adressez votre réponse à michel.morgenthaler@mmo-consult.com 

avant le 28/02/2019

Rappels pour nourrir votre réflexion :



et aussi le PV de l'AGO du 17/11/2018 à télécharger dans l'article suivant

21 janvier 2019

Mort de Louis XVI, le 21 janvier 1793

La Chapelle expiatoire s’élève à l'emplacement où furent inhumés Louis XVI et Marie-Antoinette en 1793, après avoir été guillotinés sur la place de la Révolution (actuelle place de la Concorde). Sa construction, décidée en 1815 par Louis XVIII, frère de Louis XVI, fut achevée en 1826.
Louis XVI fut guillotiné le 21 janvier et Marie-Antoinette le 16 octobre.

13 janvier 2019

Liberté de manifester - quelques points de droit

La liberté (et non le droit) de manifester est déduite de la liberté d’expression collective des idées et des opinions (décision du 18 janvier 1995 sur la loi d’orientation et de programmation relative à la sécurité), en application de l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. »
Pour autant, cette liberté n’est pas absolue et elle se trouve circonscrite quant aux conditions et aux limites de son exercice.
Elle l’est en premier lieu par la réglementation qui, en même temps qu’elle la garantit (article 431-1 du Code pénal), la limite en obligeant à respecter des formalités (déclaration préalable qui ne soit pas suivie d’une interdiction en raison des risques) pour éviter que sa mise en œuvre ne « trouble […] l’ordre public établi par la Loi ».
Elle l’est en second lieu par son objet même : la liberté d’exprimer ses opinions n’est pas, en l’état actuel du droit, celle de brûler des voitures, de briser des vitrines, ni de lancer des pavés ou des cocktails Molotov sur les forces de l’ordre.
Elle l’est enfin par le respect dû aux droits d’autrui : liberté d’aller et de venir, droit de propriété, liberté de travailler.
Pour assurer le respect de ces règles et de ces équilibres, qui sont « la garantie des droits » (article 12 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen), il est fait appel à « la force publique » (proclame le même article de la Déclaration).
Dans un État de droit la force publique a le monopole de la violence légitime, et lorsqu’elle intervient conformément à la Loi, « tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance » (article 7 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen).
La proportionnalité de l’action des forces de l’ordre doit s’apprécier au regard des exigences de leur mission (article R.431-3 du Code pénal) : « L’emploi de la force par les représentants de la force publique n’est possible que si les circonstances le rendent absolument nécessaire au maintien de l’ordre public […]. La force déployée doit être proportionnée au trouble à faire cesser et doit prendre fin lorsque celui-ci a cessé. »

10 janvier 2019

Le grand retour de l'ochlocratie



Statue de Polybe à Vienne (Autriche) © ALAMY IMAGES

L'historien grec Polybe (vers 200 - 125 avant JC) à qui nous devons notamment une précieuse narration du périple d’Hannibal en 218 avant JC, considère l'ochlocratie comme le pire des régimes qui termine le cycle des six phases constituant la théorie de succession des régimes politiques :
puis démocratie 
qui dégénère en ochlocratie avant l'avènement d'un homme providentiel qui ramènera la monarchie.

Du grec okhlos, foule, multitude, et kratos, pouvoir, autorité, l'ochlocratie est une forme de gouvernement dans lequel la multitude, la foule, la populace, détient tous les pouvoirs et impose tous ses désirs. Le mot ochlocratie a une connotation péjorative pour désigner le règne de la médiocrité, de la vulgarité, accompagné d'une décomposition de la loi et des mœurs engendrant un chaos politique et la lutte entre les individus. Il s'oppose au règne de la politique caractérisée par l'existence de l'Etat et de la loi qui permet aux hommes de cohabiter.

Dans le Contrat social, Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) définit l'ochlocratie comme une dégénérescence de la démocratie par une dénaturation de la "volonté générale" qui tend à incarner les intérêts de certains et non de la population toute entière.

9 janvier 2019

Débat national - un cahier à l'Hôtel de Ville de Versailles

Un beau cahier à couverture toilée noire, étiqueté "DEBAT NATIONAL" est à disposition à la banque d'accueil à gauche en entrant. Demandez-le à l'hôtesse. Elle vous remettra le cahier avec un stylo même si vous demandez le cahier de doléances. François de Mazières n'aime pas l'idée de "cahier de doléances". En effet, pourquoi seulement des doléances puisqu'il s'agit d'un débat ? Et pourquoi s'alourdir des connotations ramenant à 1789 ?


En feuilletant la première dizaine de contributions, on découvre des observations assez opposées à celles qui remontent des ronds-points à Gilets Jaunes.

Les maires face à l'individualisme forcené - "opinion" de François de Mazières dans Le Figaro

François de Mazières © F.C. pour LE FIGARO




Dans sa livraison du 7 janvier, Le Figaro publie cette "opinion" de François de Mazières sous le titre un peu sibyllin "Les maires face à l'individualisme forcené". A télécharger par le lien ci-dessus.
Sa réflexion part des Gilets Jaunes et leur comportement désinhibé qui s'est répandu de manière aussi rapide qu'inattendue, chacun se comparant aux autres et réclamant plus, d'abord à l'Etat, maintenant aux maires. Le collectif est remplacé par l'individualisme et le corporatisme. 
"Les maires sont tous les jours à portée d'engueulade" rappelle-t-il. C'est aux maires qu'il appartient maintenant de porter le grand débat national. Dans le même temps, comme il le martèle sans relâche, la dotation de l'Etat aux communes fond comme neige au soleil. Contrairement à l'Etat, les communes n'ont pas droit au déficit. Des milliers de maires ruraux ont déjà rendu leur tablier.

6 janvier 2019

Hulot, au secours ! Le parc du château est pollué par la police



Un trottineur (jogger) du dimanche matin autour du Grand Canal, amoureux du bon air frais, de la relative solitude humaine aux aurores et du dialogue avec les canards, rencontre régulièrement sur son chemin un fourgon de police à l'arrêt dont les occupants en uniforme sont chargés de veiller sur la sécurité des précieux hôtes occasionnels du pavillon de La Lanterne.

En hiver, les valeureux membres des forces de l'ordre astreints à cette fastidieuse garde statique ont froid. 

Pour éviter une congélation qui les rendrait inaptes à assurer leur mission, ils n'ont d'autre moyen que de laisser tourner le moteur de leur véhicule, marchant bien entendu au mazout et qui est le plus souvent d'un millésime ancien, du type dont Madame Hidalgo veut interdire l'accès dans Paris. En outre, les gaz émis au ralenti ne sont-ils pas les plus délétères ?

Ce matin, à proximité du fourgon, sur la trace suivie par les trottineurs (joggers), le sol était jonché de pelures d'orange fraîches. Il faut bien se vitaminer. Mais c'est nouveau.

Le quidam témoin de la scène n'a pas osé - le lâche - prendre une photo du délit. Par les temps qui courent un tir réflexe létal au motif de légitime défense est toujours à craindre, même si le personnel est congelé.

En revanche, il a également croisé, plus loin, une Dacia 4x4 sérigraphée au logo du château, également stationnée moteur (à mazout) allumé. Le conducteur, qui n'avait certainement pas passé la nuit dans son habitacle, voulait sans doute faire comme la police pour marquer l'importance de son statut.

Un autre sujet est celui des utilités sanitaires mises à disposition - on l'espère - des personnels en garde statique. Mystère et boule de gomme.

Demande respectueuse aux autorités compétentes : peut-on faire quelque chose ? 
"Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais" n'est pas bon pour l'image, même sur des sujets petits .

2 janvier 2019

Fusion le Chesnais - Rocquencourt - installation du conseil municipal le 2 janvier 2019




Mercredi 2 janvier, les élus des deux villes ont installé le conseil municipal de la nouvelle entité née de leur fusion. Philippe Brillault, maire (LR) du Chesnay, prend la tête de la commune nouvelle. Jean-François Peumery, ancien maire (LR) de Rocquencourt, est premier adjoint.

Le pôle administratif de la commune nouvelle est situé dans l’hôtel de ville du Chesnay. C’est là que seront installés la plupart des services du Chesnay-Rocquencourt. L’hôtel de ville de la commune déléguée de Rocquencourt accueillera l’état civil des habitants de son territoire, ainsi que les services ou antennes que la commune nouvelle pourra décider d’y installer. L’agence postale communale de Rocquencourt est maintenue.

Pour ce qui est des tarifs des services publics : lorsque le service est proposé sur une seule commune (piscine, salle de spectacle, etc.) le tarif est unique, lorsque le service public existe dans les deux communes (restauration scolaire, centres de loisirs, etc.) les règles et les tarifs de chacune continueront à s’appliquer jusqu’à nouvel ordre, mais une harmonisation est prévue à terme.

Les horaires des écoles sont maintenus dans chaque ancienne commune, jusqu’à nouvel ordre. 

Les mariages des habitants de Rocquencourt seront célébrés à l’Hôtel de ville de Rocquencourt et ceux du Chesnay à l’Hôtel de ville de la commune nouvelle.

Le code postal des deux anciennes communes était déjà identique.

Pas d’informations à ce stade sur le nom des habitants du Chesnay-Rocquencourt, ni sur les obligations de changement d’adresse et leur modalités.