11 septembre 2011

L'Ecureuil héberge un rat


Une Versaillaise au-dessus de tout soupçon s'est récemment trouvée nez à nez avec un rat qui sortait nonchalamment de la grille entourant un établissement bancaire bien connu.

Quoi de plus naturel, pourrait-on dire, pour une banque dont la mascotte est un rongeur.

Il n'empèche que la présence de ce représentant de la faune urbaine est l'indicateur d'une grande saleté.

Nous ne sommes pas parvenu à photographier l'animal dont l'espèce est réputée très intelligente. Il a résisté à la tentation de nos petits morceaux de fromage offerts en appât.

Pour se rendre compte de la situation, il suffit de passer devant cette banque et de constater l'état lamentable des jardinets censés orner ses façades : les tickets abandonnés près du distributeur ne comptent que sur le vent pour être dispersés, les buissons ne sont pas élagués, des passants qui pensent à bon droit qu'il s'agit d'une décharge y balancent paquets de cigarettes et autres emballages de restauration rapide. On y trouve même un caddy en tissus écossais.

La saleté attire la saleté, etc. Voir la "théorie du carreau cassé" de Giuliani, maire de New-York, (Broken Windows Theory) déjà invoquée dans ce blog.

Comment peut-on confier ses économies à des banquiers aussi négligents ? Tout compte fait, c'est leur affaire. Mais cette négligence qui agresse le chaland est scandaleuse, indigne de la Cité Royale.

Les services municipaux compétents vont certainement faire le nécessaire pour qu'il y soit remédié.





































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