Une Versaillaise que nous savons attentive à son prochain et capable de compassion nous fait part de son indignation.
Le 2 février, partant faire ses courses, elle passe à côté de la mendiante roumaine en faction devant la boulangerie Bigot. Au pied de la dame mendiante gît son paquetage habituel augmenté exceptionnellement d'un grand sac de vêtements d'où émergent un pantalon blanc et une veste bleue, dont on peut aisément imaginer qu'il s'agit d'un don de l'un de nos bons samaritains ému par tant de misère.
En revenant de ses courses, notre Versaillaise - que nous savons attentive à son prochain et capable de compassion - croise la dame mendiante au niveau de l'abribus de la gare Rive Droite, en train de fourrer le sac de vêtements dans la corbeille à papier. Elle lui fait une remontrance et reçoit en réponse des invectives peu amènes.
Cette aventure la conduit à confirmer son plein accord avec les trois propositions suivantes :
a) la mafia roumaine use de la mendicité uniquement pour soutirer de l'argent,
b) une façon de se débarasser de ce fléau est de ne rien donner du tout, asséchant ainsi le marché,
c) vivement un arrêté municipal anti-mendicité (étant précisé que l'assistance aux authentiques nécessiteux est particulièrement efficace à Versailles et que chacun peut y contribuer par ses dons ou son bénévolat).
Les commentaires sont les bienvenus, surtout ceux des détracteurs de ce billet, indignés par cette indignation, en espérant qu'ils nous honorerons du vocabulaire de circonstance : abjection, xénophobie, racisme, stigmatisation. Nous avouons une prédilection pour stigmatisation.
1 commentaire:
Je déteste ces mendigots de pays de l’Est tous pareils dans le misérabilisme de façade, image dégradante d’une humanité tricheuse, sale et cynique (il est évident que ces gens ne respectent pas leurs bienfaiteurs puisqu’ils les arnaquent).
Cette femme maigre, éternelle traine-misère, vicieuse, n’inspire que le rejet, l’échec, le mépris ainsi que de pédagogiques crachats entre les deux yeux.
La photo est très belle, “inesthétiquement” parlant.
L’image d’un archétype des professionnels de la mendicité sans subtilité, sans noblesse, sans idéal. Plus ce genre de voleuse de rue affiche une mine désolante devant les magasins, plus les crachats que je lui destine sont précis. Un crachat vers sa main tendue à l’entrée, un crachat au visage à la sortie.
J’aime beaucoup montrer mes richesses à ces minables voleurs maffieux au sortir des épiceries fines en leur faisant bien comprendre, de ma mine hautaine lorsque je n’ai plus de salive à leur adresser, qu’ils ne profiteront d’aucune miette de mes trésors alimentaires, ce qui est le plus sûr moyen de les faire repartir dans leur pays de perdants.
Raphaël Zacharie de IZARRA
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