30 août 2015

Propreté - biture et mobilité réduite

L'habitant du 16, rue du Colonel de Bange, qui se trouve être - ironie du sort -  l'animateur de la commission "propreté" du conseil de quartier Notre-Dame, a déposé son container gris "déchets ménagers" hier samedi soir sur le trottoir. Ce matin, dimanche, venant le récupérer, il a constaté que les éboueurs l'avaient bien vidé pendant la nuit mais que, après leur passage, une main anonyme avait déposé un grand sac en plastique rempli essentiellement de bouteilles de verre.

Les bouteilles étaient contenues dans un double sac blanc frappé "Versailles Grand Parc - collecte d'ordures non recyclables" avec tout un mode d'emploi imprimé pour instruire les éventuels ignorants. Le sac extérieur était bien fermé avec le lien en plastique prévu à cet effet. 
15 08 30 - sac contenant les bouteilles qui était déposé délicatement dans le container ordures ménagères d'un tiers.



15 08 30 - contenu


Tout cela était disposé de manière préméditée par des malpropres du voisinage, particulièrement pervers et lâches, de la même espèce que ceux qui, par les nuits sans lune, amènent leur chiens déféquer devant la porte de leurs voisins.

On ne nous fera pas croire que les contrevenants sont des personnes illettrées et à mobilité réduite, qui ne seraient pas bien au courant et incapables de parcourir les 150 m qui les séparent du plus proche PAV (Point d'Apport Volontaire, bouteilles, papier, non recyclable, etc.).

Vu les quantités et les produits, il s'agit des restes d'une petite "biture" collective genre camping Les Flots Bleuxréunissant moins d'une dizaine de personnes, avec des liquides alcoolisés bas de gamme. Si les coupables lisent se message, ils ne manqueront pas de se reconnaître.

Ils n'en sont pas à leur coup d'essai. Avant l'enlèvement des corbeilles de rue  pratiqué vers le mois de février 2015 (on avait cru que c'était une conséquence de Vigipirate, mais il n'en est rien), celle qui était installée devant le 14 de la rue du Colonel de Bange était régulièrement utilisée comme décharge d'ordures joliment emballées mais non triées. 

Notre petit doigt nous dit qu'il s'agit de citoyens du Chesnay faisant jouer la communauté d'agglomération (qu'ils viennent de rejoindre) sur un registre totalement inapproprié.

Les empreintes digitales et les traces d'ADN ont été relevées. Les coupables seront bientôt démasqués et condamnés à manger du verre pilé mélangé à de la crotte de chien.

Le propriétaire du container squatté est allé déposer ces ordures illégales dans le PAV du square Houdon, verre d'un côté, plastique et papier de l'autre. Il n'est pas sûr de qagner son ciel pour autant.


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