Le titre de ce livre,
qui vient de paraître chez Albin Michel, est explicite. Il décrit sans ambiguïté le propos de son auteur.
Jean de Kervasdoué est
ingénieur diplômé de l’Agro et des Eaux et Forêts, ancien conseiller de Pierre
Mauroy pour l’agriculture et ancien directeur des hôpitaux au ministère de la
Santé. Ce livre, qui n’est pas le premier qu’il publie sur l’environnement, a
été co-écrit avec son camarade de promotion (sorti major) Henri Voron.
C’est un méthodique et
impitoyable démontage des contrevérités et des fausses prophéties écologistes.
L’ouvrage est très documenté. Le nucléaire, les éoliennes, le photovoltaïque,
les barrages collinaires, la prétendue rareté de l’eau, les OGM, les pesticides, entre autres, font
partie des sujets mis à plat. Une intéressante mise en perspective historique
rappelle que la modification génétique volontaire des plantes et des animaux
est une pratique datant des origines de l’humanité et que bien des phénomènes
dénoncés aujourd’hui par les apôtres de l’écologie se sont plusieurs fois
produits dans le passé. Les taux de pesticides observés chez les abeilles sont
infinitésimaux, les abeilles n’ont pas disparu, une des causes avérées de
mortalité de ces sympathiques productrices de miel est imputable aux mauvais
apiculteurs. Les fameux produits bio font partie de la revue, le carburant
diesel aussi.
L’auteur fustige l’abyssale
ignorance qui nourrit nombre de théories fumeuses et de prises de position
dogmatiques conduisant à des âneries proférées par des « scientifiques »
qui s'appuient sur des « études » souvent sorties d’un chapeau et propagées sans vérification. Il cite l’exemple
du site du parti « En marche ! », où, à la rubrique « climat »,
on apprend avec effroi que 100 hectares de forêt disparaissent à chaque seconde dans le
monde. Sauf que, à raison de 31 536 millions de secondes par an, ce sont
3,15 milliards d’hectares de forêt qui disparaîtraient chaque année alors que la
surface totale mondiale de forêt est de 4,1 milliards d’hectares.
Pages 180 et suivantes, on lira avec intérêt une analyse factuelle de la "convention citoyenne pour le climat" organisée en octobre 2019, qualifiée de "forme très innovante de manipulation". L'écologie est essentiellement politique.
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