Claude Ducarouge, président de SAVE, a repéré et diffusé un document émis par l'Observatoire Régional de Santé (ORS) sous l'enseigne conjointe de l'Institut Paris Région. Wikipédia nous apprend que cet institut est une association loi 1901 dédiée à l'urbanisme, avatar de l'IAURP (Institut d'aménagement et de la Région parisienne) créé en 1960 et promu par Paul Delouvrier. Elle est actuellement présidée par Madame Valérie Précresse, présidente de la Région. Tout cela sonne bien aux oreilles de ceux qui n'ont jamais entendu parler de l'ORS.
L’ORS, donc,
publie, pour chaque commune francilienne, un « profil socio-sanitaire »
sous forme de synthèse visuelle et chiffrée à travers 14 fiches thématiques,
sous les titres :
- Contexte morphologique
- Contexte démographique
- Contexte social
- Naissances et Fécondité
- Situation des jeunes
- Situation des personnes âgées
- Situation des personnes handicapées
- Exposition aux nuisances et pollutions environnementales
- Espérance de vie et mortalité
- Pathologies et causes de décès (1)
- Pathologies et causes de décès (2)
- Prévention
- Offre et accès aux soins (1)
- Offre et accès aux soins (2)
Télécharger le profil socio-sanitaire de Versailles
Santé à Versailles - Observatoire Régional d'Ile de France
A titre d'exemple du contenu, voir ci-desous un extrait de la page 3.
Assurément, ce travail est très intéressant et présente de manière agréable et intelligible des données chiffrées dont le choix est pertinent, avec les éléments de comparaison par effet de zoom depuis la commune jusqu'à la région. A la rubrique "Troubles mentaux et de comportement" on apprend que Versailles affiche un taux de 41,7 % nettement plus élevé que celui d'Île de France qui est de 31,8 %. On trouve également des données dans des domaines très divers, voire inattendus tels que les nuisances environnementales ou la sexualité.
Les chiffres sont souvent donnés avec une décimale, extrème précision qui est sûrement un gage de sérieux. Malheureusement aucun renseignement n'est fourni quant à la méthode de leur collecte. Aussi peut-on se demander, par exemple en ce qui concerne la contraception et l'IVG, combien de femmes ont été interrogées par les enquêteurs, qui leur ont sans doute posé la question "Bonjour Madame, combien de fois avez-vous eu recours à l'IVG ?". Restons sérieux, les sources se limitent probablement aux données fournies par les établissements publics, hôpitaux,services sociaux et autres. Sans enquêtes.
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