Agnès Verdier-Molinié, née en 1978, est une journaliste d’enquête
devenue en 2009 directrice de l’iFRAP ( Fondation pour la recherche sur les
administrations et les politiques publiques ), institution de tendance
libérale. Son aura médiatique est grandissante, elle est familière des plateaux
de télévision. Elle ne compte pas que des amis, ce qu’on peut interpréter positivement.
La qualité de ses analyses lui a valu d’être auditionnée par l’Assemblée
Nationale et par le Sénat. Elle a commis plusieurs livres dont voici le
dernier.
On serait tenté de piquer quelques révélations ahurissantes
pour aguicher le lecteur. Le problème est qu’il y en a trop et que le choix
serait bien difficile. Par une succession d’exemples ubuesques documentés et
chiffrés, l’auteur dresse le tableau de l’ancien monde qui refuse de
disparaître. La multiplication des contraintes administratives, l’opacité des
organismes publics et leur résistance à communiquer leurs bilans comme les y
oblige la loi, les taux d’absentéisme qui défient l’entendement, le blocage sur l'âge de la retraite, l’organisation
kafkaïenne des territoires, la simplification sans cesse annoncée… La comparaison avec les pays comparables n'est pas à l'avantage. Tout y passe
et personne n’est épargné, ni les responsables d'aujourd'hui ni ceux d'hier.
L'auteur propose des solutions de bons sens permettant de réduire la dépense publique par dizaines de milliards et en démontre la faisabilité. Tout "cadeau" fiscal ou social doit être gagé par une économie de même montant, sinon il est financé par la dette.
Le style enlevé pourrait faire oublier qu’il ne s’agit pas, hélas, d’une fiction.
L'auteur propose des solutions de bons sens permettant de réduire la dépense publique par dizaines de milliards et en démontre la faisabilité. Tout "cadeau" fiscal ou social doit être gagé par une économie de même montant, sinon il est financé par la dette.
Le style enlevé pourrait faire oublier qu’il ne s’agit pas, hélas, d’une fiction.
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