Ligne 18 du Grand Paris Express - la gare Satory est en construction

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© CORINNE VEZZONI & ASSOCIES

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La gare Satory est réalisée dans le cadre des travaux de la Ligne 18 du Grand Paris Express. Cette ligne de métro automatique, d’une longueur de 35 km, reliera l’aéroport d’Orly à la ville de Versailles en desservant treize communes via dix gares. La gare Satory est située sur le tronçon souterrain Ouest, de Saint-Quentin-en-Yvelines à Versailles, qui parcourt le plateau de Saclay. Les travaux d’infrastructures de cette partie de la ligne ont commencé en 2022. L’objectif est d’assurer une mise en service de ce tronçon à l’horizon 2030.

Après trois ans d’études de conception, de 2019 à 2022, les travaux de génie civil de la gare Satory ont démarré début 2023 avec la réalisation des parois moulées et des barrettes de 1 m d’épaisseur, dont la profondeur atteint 60 m.

Les quais sont situés environ 25 m sous le terrain naturel. Six niveaux de planchers (du radier à la dalle de couverture) abritent aussi bien des locaux techniques que des espaces voyageurs. Une émergence de forme triangulaire, avec des façades parallèles aux voiries adjacentes et dont les extrémités sont arrondies, vient chapeauter l’ouvrage enterré

La gare est construite autour d’un grand puits de lumière, en béton blanc, allant de l’émergence jusqu’au niveau mezzanine (niveau situé au-dessus des quais). Les circulations verticales se font via deux batteries de trois grands ascenseurs (de capacité unitaire 2 500 kg), situés de part et d’autre du puits de lumière. Ces ascenseurs, entièrement vitrés, offrent une vue panoramique sur l’ensemble de l’intérieur de l’ouvrage. Un escalier voyageur monumental en Chambord, d’une hauteur de 16 m, ouvert sur le puits de lumière, vient compléter les circulations verticales depuis l’émergence jusqu’au niveau mezzanine. Celui-ci se sépare en deux escaliers voyageurs qui desservent les quais. Des études de flux en phase d’avant-projet ont notamment permis de supprimer tous les escaliers mécaniques de la gare et d’obtenir ainsi un ouvrage optimisé en termes de volume et de surface. 

Nous vivons une époque formidable : fille ou garçon ?

 

SDRIF-E - le Schéma Directeur de la Région IdF a reçu l'avis favorable sans réserves de la commission d'enquête et sera adopté

 

Cette enquête publique sur le SDRIF-E aura probablement été l’une des enquêtes les plus ambitieuses jamais organisée en France. Elle a conduit la Région et la commission d’enquête à programmer 241 permanences dans les 158 lieux d’enquête. L’ensemble des 1268 communes franciliennes a été couvert par l’affichage relatif aux modalités d’organisation de l’enquête et de nombreuses campagnes de communication, notamment numériques, ont permis de toucher un très large public. Au total, cette enquête aura permis de recueillir 8735 contributions, soit près de deux fois plus qu’en 2007 (5 021 contributions) et plus de trois fois plus qu’en 2013 (2 654 contributions).

La commission d’enquête a rendu son rapport le 3 mai dernier. Ce rapport est dès à présent disponible, en version numérique, et avec ses annexes complètes, sur le site suivant : https://www.registre-numerique.fr/sdrif-e/rapport

La commission d’enquête a rendu un avis favorable sans aucune réserve sur le projet de SDRIF-E.

Le SDRIF-E sera définitivement adopté par les élus régionaux lors d’une séance exceptionnelle le 10 juillet prochain, puis transmis au Conseil d’Etat en vue de son approbation définitive qui devrait intervenir à la fin de l’année.

Le SDRIF-E sera ensuite pleinement exécutoire et constituera le cadre de référence de la révision de tous les documents d’urbanisme locaux franciliens qui déclineront alors localement la trajectoire ambitieuse du schéma régional qui conjugue préservation de l’environnement, réponse aux crises, notamment celle du logement, et soutien au développement économique de notre région.

source : Région IdF

voir dans ce blog, sur le même sujet, les articles du 16 mars et du 9 février 2024

Au Chesnay-Rocquencourt, on "stigmatise" les indélicats de manière originale

 

Excellente initiative du service propreté voirie de la Ville du Chesnay-Rocquencourt, cette vitrine installée à l'angle des avenues Debasseux et de la Reine Amélie expose les objets ramassés en deux jours sur les trottoirs, en contravention avec les règles élémentaires.

Ce sont des gens comme nous, plutôt civilisés en apparence, qui commettent ces "incivilités" en feignant d'ignorer le règlement, estimant que la discipline et le savoir vivre ne les concernent pas tant que "pas vu, pas pris".

Certains, soucieux malgré tout de la propreté de la belle ville où ils résident, prennent la peine de se déplacer pour déposer en catimini leurs cochonneries sur un trottoir de la ville d'à côté. Anecdote : l'un d'eux, qui se débarrassait gentiment de ses pots de peinture usagés chez les voisins, ne s'était pas rendu compte qu'un de ses pots gouttait et qu'il avait ainsi jalonné son parcours en pointillés depuis son domicile.

Ces malappris sont tout simplement justiciables du knout, voire de la main coupée ou autre châtiment vraiment dissuasif. Rêvons.

PS : pour d'évidentes raisons d'hygiène, les crottes de chien n'ont pas été déposées dans la vitrine, alors qu'elle y avaient toute leur place.