Il est nécessaire de revenir aux fondamentaux. Ceux-ci sont clairement exposés en 10 points sur http://www.legiondhonneur.fr/fr qui est le site de la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur. Portons notre attention sur le point 3 :
3. Qui peut l’obtenir ?
Tout citoyen français sans casier
judiciaire ayant fait preuve de mérites éminents au service de la nation, à
titre militaire ou à titre civil. Il faut avoir au minimum 20 années d’activité
pour être distingué dans la Légion d’honneur.
Sur un sujet voisin, celui de la mention "Mort pour la France", on assiste avec une égale perplexité à une autre dérive illustrée par le titre d'un livre signé par sa mère sur la première victime du terroriste Merah en mars 2012 à Montauban . Ce malheureux jeune homme a été assassiné alors que, en vêtement civils, sur un parking, il cherchait à vendre sa moto . L'inhumation a eu lieu au Maroc et le cercueil était recouvert du drapeau marocain. Sur son site http://www.onac-vg.fr/fr/missions/mentions/ l'Office National des Anciens Combattants précise :
La
mention « Mort pour la France »
Cette mention a été instituée par la loi du 2
juillet 1915 et modifiée par la loi du 22 février 1922 au lendemain de la
Première Guerre mondiale.
Les textes qui ont étendu ultérieurement le droit sont codifiés dans l'article L.488 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre qui stipule que « doit, sur avis favorable de l'autorité ministérielle, porter la mention « mort pour la France », tout acte de décès d'un militaire ou civil tué à l'ennemi ou mort dans des circonstances se rapportant à la guerre ».
Les textes qui ont étendu ultérieurement le droit sont codifiés dans l'article L.488 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre qui stipule que « doit, sur avis favorable de l'autorité ministérielle, porter la mention « mort pour la France », tout acte de décès d'un militaire ou civil tué à l'ennemi ou mort dans des circonstances se rapportant à la guerre ».
Une notion primordiale à retenir : la preuve doit être rapportée que la cause du
décès est la conséquence directe d'un fait de guerre.
Dans le cas évoqué, il est à noter que la victime a été nommée à titre posthume chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur, et que ce fut au tour de sa mère lors de la promotion du 14 juillet 2015. Qu'attend-t-on pour en faire autant, a titre posthume, pour les millions de combattants qui, eux, sont réellement "Morts pour la France" depuis le Premier Empire.
Cherchez l'erreur.
Les honorables gardiens des grandes institutions concernées seraient-ils manipulés ?
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