12 mai 2019

Voyage de noces meurtrier au Bénin


Deux valeureux soldats d'élite tués en délivrant deux otages au Burkina Faso.

Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, commandos de Marine, Bataillon Hubert, tués en délivrant les otages

Ci-dessous un avis publié en ligne le 11 mai 2019 sur LSDJ (La Sélection Du Jour). 

Il faut ajouter aux victimes le guide dont les deux inconscients avaient loué les services, 
ce qui porte à trois le nombre des morts qu'ils ont sur la conscience.






Peine, fierté, colère : voilà résumés en trois mots les sentiments exprimés par beaucoup de Français au lendemain de la délivrance au Burkina Faso, dans la nuit de jeudi 9 au vendredi 10 mai, de touristes otages de djihadistes (ces sentiments s’expriment notamment sur la page Facebook de la Marine Nationale en lien ci-dessous).  
Peine d’abord, car l’assaut, particulièrement difficile, aura coûté la vie à deux soldats des forces spéciales françaises, deux militaires d’élite qui ont choisi d’exposer leurs vies en allant au contact sans tirer les premiers pour épargner les otages. Ceux-ci n’étaient d’ailleurs pas seulement deux Français, comme leurs libérateurs le croyaient, mais comprenaient aussi une Américaine et une Sud-coréenne enlevées depuis quatre semaines. Elles aussi sont sorties saines et sauves de l’assaut grâce aux risques considérables pris par les soldats français.
Fierté ensuite, car le commando Hubert, l’unité d’assaut de Saint-Mandrier composée de nageurs de combat qui a réussi cet exploit, est un fleuron d’une armée qui n’a pas son équivalent en Europe, par la compétence et le sang versé, et dont le monde entier reconnaît le savoir-faire et l’abnégation. La perte de deux d’entre eux est une rude épreuve pour la France, sans parler du coût que représentent les moyens humains et matériels mobilisés pour cette opération décrite comme « particulièrement complexe » par le chef d’état-major des armées.  
Colère enfin, car la zone frontalière du Bénin et du Burkina Faso où les deux touristes français avaient été capturés était « formellement déconseillée compte tenu de la présence de groupes armés terroristes et du risque d’enlèvement » par le Quai d’Orsay, comme l’a rappelé le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, ce 11 mai. « On prend des risques majeurs si on y va » a souligné le ministre, avant d’ajouter : « Il faudra que les deux ex-otages nous expliquent pourquoi ils sont partis là ». Ces « risques majeurs », qui du Mali, ont gagné le Burkina Faso, le nord du Bénin et menacent désormais les pays côtiers du Golfe de Guinée, ont en effet été payés par le sacrifice suprême de Cédric de Pierrepont, 33 ans, et d’Alain Bertoncello, 28 ans. Les circonstances de leur mort auraient dû dissuader le président de la République d’accueillir en personne, avec les ministres des Affaires étrangères, des Armées et du chef d’Etat major, les deux otages français libérés, selon un rituel au demeurant contestable car il contribue à faire « monter les enchères » sur les otages français.
Philippe Oswald









2 commentaires:

Anonyme a dit…

En "accueillant" ces 2 inconscients, la République rappelle simplement que toute attaque sur un français est une attaque contre la France. Les 2 inconscients coupables sont alors le symbole de la France attaquée. C'est tout !

Et c'est la tradition française qui honore la France de ne jamais abandonner aucun français, fusse-t-il inconscient !

Reine

Anonyme a dit…

Je ne doute pas que l'association de Bange Houdon dont ce blog se réclame d'être le porte-parole s'unira aux nombreuses voix demain 17 mai pour célébrer la journée mondiale de lutte contre l'homophobie. (voir https://www.education.gouv.fr/pid32090/contre-l-homophobie-a-l-ecole.html, http://www.uvsq.fr/le-17-mai-journee-internationale-de-lutte-contre-l-homophobie-et-la-transphobie-l-uvsq-s-engage-contre-les-violences-et-discriminations-413038.kjsp?RH=VF, etc..) comme nous le faisons également dans toutes les grandes entreprises françaises responsables.

En tout cas c'est une journée qui sera bien utile pour l'auteur de ce blog qui devra m'expliquer en quoi l'orientation sexuelle des 2 "inconscients" méritait d'être citée en catimini dans le titre de cet article, suggérant que parce que les 2 otages sont homosexuels (ce dont aucun média ne parle car effectivement cela n'amène rien à l'affaire) ils seraient plus écervelés, inconscients, etc..
D'autre part l’honnêteté dans un site qui se réclame des valeurs chrétiennes de la France aurait été de mentionner que le site du ministère des affaires étrangères a changé APRES l'enlèvement la classification de la zone où ils résidaient au Bénin. Enfin nul n'est capable de dire qui a décidé d'aller vers la zone frontalière, s'ils avaient un guide c'est qu'eux mêmes ne savaient pas trop se repérer et ne connaissaient pas les lieux.
Ce qui n'empêche pas de rendre l'hommage aux deux soldats tués qui ont accompli leur devoir et à leur guide qui était une personne engagée auprès des démunis.