Sébastien Adam, Gardien de la Paix à la DSP 78 - CSP Versailles - Mission Prévention Communication, informe de récents évènements dont nous résumons ci-après la nature.
Les circonstances des méfaits sont souvent incroyables, témoignant de l'état de sidération dans lequel sont plongées les victime, les conduisant à des actes absurdes.
cas 1
La victime, une femme âgée, est contactée par téléphone par un individu se présentant comme un agent du tribunal de Versailles, qui lui explique que son fils a provoqué un accident de la route et qu'elle doit payer une caution pour le faire libérer.
Il est demandé à la victime de préparer une enveloppe contenant une forte somme d'argent liquide et un chèque à l'ordre du greffe du tribunal. Quelqu'un viendra chercher l'enveloppe à domicile. La victime communique le digicode de l'immeuble, prépare l'enveloppe qu'elle dispose en évidence dans le salon et laisse la porte de son appartement ouverte parce qu'elle craint de ne pas entendre sonner. Elle vaque à ses occupations.
Il arrive ce qui doit arriver : retournant dans son salon, la victime constate que l'enveloppe a disparu.
cas 2
C'est le cas banal et répétitif : faux plombiers, agents des eaux, policiers exhibant des brassards ou des cartes. Les prétextes pour pénétrer dans le logement sont en rapport avec la ptétendue fonction : fuite, recherche de cambrioleurs, etc.
Une fois à l'intérieur du logement les malfaiteurs font main basse sur objets, bijoux et argent.
Cela fonctionne depuis toujours et ne s'arrêtera jamais malgré l'avertissement constant qu'on ne laisse personne entrer chez soi sauf vérification très sérieuse. Appeler le 17 au moindre doute.
cas 3
Vol de carte bancaire à l'horodateur. La victime est sollicitée par un soi-disant Canadien pour l'aider à payer son stationnement en lui offrant un billet de 50 euros en échange du paiement au moyen de sa carte bancaire.
Comme on pouvait s'y attendre, la carte bancaire de la victime disparaît dans l'histoire, avec son numéro.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire