23 octobre 2019

Sûreté - le GPO de la Police Nationale à Versailles

Les GPO (Groupes de Partenariat Opérationnels) ont été lancés suite à la PSQ (Police de Sécurité au Quotidien). 
Ils sont composés d'effectifs de police dédiés et de partenaires civils qualifiés référents. Leur objectif est de créer les meilleures conditions d'échange d'informations utiles, sans tabous, et d'apporter des solutions concrètes rapides aux problèmes de sûreté identifiés.
Celui de Versailles est placé sous la présidence du commandant Thierry Velleur. Il comprend une vingtaine de personnes. Il se réunit tous les mois. 
Le président de l'association deBange-Houdon en fait partie.

Pour d'évidentes raisons, les délibérations sont tenues secrètes, les participants s'obligeant à un strict devoir de réserve.

Les sujets traités sont, par exemple : nuisances diverses causées par des regroupements de personnes, occupation de l'espace public par des SDF, cambriolages, squats, vidéosurveillance, drogue, code de la route, incivilités, infractions diverses, etc.

La réactivité des forces de police intervenant dans ce cadre est élevée. Un tableau de bord des problèmes et de leurs solutions est tenu à jour.

L'examen de ces cas donne parfois lieu à des précisions d'ordre général qui, elles, peuvent être diffusées, au bénéfice de la collectivité.

Par exemple, les contrôles d'identité par la police. De tels contrôles ne relèvent pas d'une autorisation permanente. Ils ne peuvent être pratiqués que dans deux cas : 
1 - sur autorisation du parquet, dans les condition de l'article 78-2 du Code de Procédure Pénale, limitées quant à l'objet et à la durée, dont l'obtention  nécessite un long délai ;
2 - sur requête d'un particulier, par exemple celle d'un habitant signalant un fait au 17 ; un équipage peut alors intervenir dans de très brefs délais et procéder à des contrôles d'identité.

La pertinence d'un appel au 17 se trouve donc renforcée par la possibilité qu'il ouvre d'un contrôle d'identité. Le cas particulier qui a suscité cette information est celui d'un rassemblement récurrent de noctambules bruyants.

Des capteurs acoustiques ("radars sonores") vont être installés à titre d'essai. Ils permettent de faire intervenir une patrouille à bon escient.

Aucun commentaire: