Un article paru dans TLN du 9 octobre, page 13, décrit, sans excessives précautions oratoires, le triste sort des policiers affectés à la garde statique autour du pavillon de la Lanterne enclavé dans le parc du château.
Comme chacun sait, le pavillon de la Lanterne est réservé au chef de l'Etat.
Les préposés, assis dans leur véhicule, s'ennuient à mourir alors qu'ils ont choisi le métier de policier par goût de l'action et du terrain.
Mais le plus sordide - et c'est décrit avec force détails - est qu'ils ne disposent pas de sanitaires. Les policier de sexe masculin font pipi contre les arbres. Aux femmes, que la nature n'a pas dotées des mêmes facilités anatomiques, la hiérarchie conseille de se retenir jusqu'à l'heure de la relève. Le cas des nécessités plus sérieuses n'est -heureusement - pas évoqué mais la réponse hiérarchique est sans doute identique, à égalité hommes-femmes.
Il n'était pas dit autre chose dans l'article du 6 janvier 2019 publié dans ce blog sous le titre "Hulot, au secours ! Le parc du château est pollué par la police". Aux aspects sanitaires on ajoutait les nuisances des moteurs tournant à l'arrêt pour que les malheureux ne meurent pas de froid en plus d'ennui.
Il nous plaît de croire que, sur cette question comme sur quelques autres, nous avions lancé une alerte qui a été suivie.
Association loi 1901 créée en 2002 ayant pour objet la qualité du cadre de vie. Périmètre : Versailles et Le Chesnay-Rocquencourt. Agit en réseau au sein de SAVE et d'Yvelines Environnement. Conseil d'administration : Alain Bertet, Tanguy Bouchaud, Michel Chatain, Inès de Pirey, Scholastique de Tarlé, Marie-Thérèse Desjardins, Michel Morgenthaler (président), Aude Tézenas du Montcel. Les articles sont rédigés par le président et n'engagent que lui.
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