Ce n'est pas faute d'affluence. Chacun a pu constater l'affluence et le long délai d'attente avant de pouvoir s'adresser à l'un des deux ou trois agents présents dans ces billetteries.
Les billetteries grandes lignes sont gérées par SNCF Voyages, filiale de la SNCF. Vu par le client, cela ne change rien au problème.
Parmi les nombreux clients de ce service on compte évidemment une proportion notable de personnes d'un certain âge qui ne possèdent pas d'ordinateur, ou qui ne sont pas à l'aise avec le site d'achat en ligne, qui n'ont pas de petits-enfants pour les aider, ou qui, tout simplement ne sont rassurées que lorsqu'elles ont un ticket en carton en main.
Au passage, sur un sujet connexe (la première syllabe indique que cet adjectif n'a pas été choisi au hasard) on relève l'ergonomie particulièrement performante des automates qui délivrent des tickets pour le Transilien. Il suffit de faire soi-même l'expérience ou d'observer les autres utilisateurs. La recherche de la bonne destination combinée au nombre d'unités désiré est souvent exaspérante. Lorsqu'on a commandé et payé son carnet de 10 et un reçu, il suffit d'attendre que les 11 tickets tombent en vrac dans un bac situé à hauteur des genoux. Il n'y a plus qu'à s'accroupir si on a des articulations qui permettent la gymnastique imposée et a récupérer un tas foisonnant en espérant que le compte y est et qu'on a rien oublié dans la gamelle.
La SNCF aime ses agents, auxquels elle attribue ainsi qu'à tout leur cercle familial l'avantage exorbitant de billets gratuits ou quasi gratuits. On valorise cette libéralité à un montant de 50 à 100 millions d'euros par an. Certains privilèges sont maintenus après le départ en retraite. Les syndicats tiennent mordicus à ces "zacquis". Il est sûr qu'avec les économies réalisées en supprimant les services billetterie grande ligne on contribue à leur pérennité.
La SNCF aime ses agents, auxquels elle attribue ainsi qu'à tout leur cercle familial l'avantage exorbitant de billets gratuits ou quasi gratuits. On valorise cette libéralité à un montant de 50 à 100 millions d'euros par an. Certains privilèges sont maintenus après le départ en retraite. Les syndicats tiennent mordicus à ces "zacquis". Il est sûr qu'avec les économies réalisées en supprimant les services billetterie grande ligne on contribue à leur pérennité.
Combien la SNCF compte-t-elle de polytechniciens parmi ses cadres ?
1 commentaire:
Ces fermetures en catimini sont scandaleuses même si nous sommes tous assez intelligents pour comprendre que la SNCF essaie de maîtriser ses dépenses de fonctionnement ! Demandons le soutien des élus grands et petits et lançons une pétition (ca marche) et proposons des solutions raisonnables par ex, des ouvertures des guichets certains jours, à certaines heures et dans certains lieux.
Une ouverture d'un guichet tous les matins ou tous les après midi, à la gare des Chantiers par ex, me semblerait raisonnable !
Béatrice
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